« C'est très intéressant, un chagrin d'amour. Pendant que vous souffrirez, vous ne vous ennuierez pas »
Hélas le chagrin de lecture est différent de celui de l'amour. L'ennui se fait sentir.
Il fallait bien que cela arrive n'est-ce pas ? de ne pas aimer un
Higashino.
Nourrie à l'atmosphère feutrée et raffinée de mes précédentes lectures, j'ai trouvé
la lumière de la nuit violent, cru, sordide, languide.
Etrange, il fait écho au cycle du Roy des Ribauds que je viens de lire et qui traite d'une autre manière de la part d'ombre et de lumière qui peut accompagner certains. Mais si la bédé est rapide, cinglante, ici pour ce roman tout est lent. Démultiplié.
Et moi qui ai toujours connu des problèmes pour retenir les noms des personnages ou de véritables personnes j'ai souffert de ces consonances nippones à mes yeux homophones.
Et si, dans un sursaut d'insomnie (maudits dimanches soirs) j'ai terminé ma lecture (car même si je dénigre ce volume, il se lit très bien), le dénouement fut bien décevant. Gros comme une maison dès le tout début.
Et comme ces temps je ponctue mes avis de citations...
Tout ça pour ça !
comme on le chante dans un
Lelouch.
[Lecture commune]