La Nuit du renard

Dans la série les livres "à lire" retrouvés chez moi dont je ne sais pas d'où ils sortent, mon premier Mary Higgins Clarke. (Bon, en fait, celui-là il vient de l'étagère d'un de mes fils).

Le principal intérêt de ce livre est qu'il apprend à ceux qui ne le savaient pas ou rappelle à ceux qui l'avaient oublié que les États-Unis n'ont pas toujours été ce pays assoiffé de sang versé légalement qu'on connait aujourd'hui. Vérification faite, il y a eu un arrêt complet des exécutions entre 1967 et 1977, suite à une décision de la Cour Constitutionnelle. Voilà qui rappelle à la vigilance ceux qui pourraient penser que l'abolition de la peine de mort est un acquis irréversible...

Le livre commence donc avec les débats au moment du rétablissement et sous-entend d'ailleurs l'opportunisme de ses défenseurs. Opportunisme mercantile en l'occurrence, pour étendre le lectorat d'un nouveau magazine. Uniquement sous-entendu parce que l'impétrant est l'un des protagonistes pour lesquels on doit éprouver de la sympathie afin que le suspense fonctionne à plein.

Et le reste ?
C'est un condensé de ce que doit être la médiocre littérature américaine des 30 dernières années, thrillers et romans confondus. Les archétypes foisonnent, les lieux communs défilent, c'est écrit dans le style qu'il faut, il faut même avouer que le suspense est haletant. C'est de la belle ouvrage.

Mais je suis déçu. J'attendais de la reine du genre qu'elle dépasse les codes, et il n'en est rien. Déçu.

Ah si, il y a un truc qui ne déçoit pas : mon édition de poche a une jolie photo couleur de l'auteure en troisième de couverture. C'est exactement la rombière richou U.S. tout droit sortie de Columbo à laquelle on pouvait s'attendre.
(Mince, je m'étais promis d'éviter l'ironie facile).

Un roman à suspense avec tous les ingrédients habituels, serial killer qui se fond dans le décor, belle jeune femme journaliste idéaliste-contre-la-peine-de-mort, intrigue bâclée, sauveur qui attend la dernière seconde de la dernière minute pour faire son job, personnages sans relief, flics stupides, décors en carton-pâte, bons sentiments à la pelle, bref un renard qui a tout l'air d'un blaireau et un scénario qui a tellement pris la poussière que j'ai éternué à tous les chapitres.

Selon beaucoup de gens, La Nuit du Renard est le meilleur Mary Higgins Clark. Bon, j'ai lu deux de ses romans, et, malheureusement, je n'en ai apprécié aucun des deux. L'intrigue est prévisible, et je n'ai pas trouvé le bouquin très bien écrit. Les personnages sont mal exploités et trop manichéens, et même si c'est plutôt facile à lire, j'ai eu un peu de mal à vraiment rentrer dedans.
L'univers est beaucoup moins noir que ce à quoi je m'attendais.
Une déception par rapport à toutes les critiques dithyrambiques qui m'avaient été faite des policiers de la célèbre Higgins Clark.

Je n'ai pas vraiment accroché, je n'ai pas eu ce que j'attends d'un bon thriller : du suspense, de ne plus pouvoir lâcher le livre ...

Est-ce parce que nous suivons dès le début l'agresseur, parce que nous savons ses plans que je n'ai pas aimé ? Peut-être. Quoiqu'il en soit, vraiment pas assez de suspense pour moi et limite dénué d'intérêt : l'histoire de la belle jeune femme dynamique enlevée pour des raisons assez "classiques", le méchant, le sauveur, le tout est bien qui finit bien, bof...

Neil et sa belle-mère sont kidnappés, pour remonter le fil d'une ancienne enquête, le père de Neil doit découvrir la vérité et comprendre qui est l'auteur de ce rapt et surtout pourquoi.

Mary Higgins Clark est la reine du suspens, mais ici malheureusement je n'ai pas accroché ni sur le scénario, ni sur les personnages. Une enquête trop vite bâclée, une fin trop prévisible. Une lecture sans vraiment d'émotion, ce n'est pas le roman de l'autrice que je conseillerais.

Des années que je n'avais pas lu un Mary Higgins Clark, auteure que j'ai délaissé au bout de quelques relectures à l'âge adulte. Pourtant, trottait encore cette envie de lire le fameux et réputé "La nuit du renard". Malgré que ce premier roman ait largement participé au succès de son auteure, il est désormais terriblement daté. La structure très prévisible et rigide soutient un récit vu et revu depuis sa parution à la fin des années 1970. Quand en plus ce dernier se voit artificiellement rythmé par une triple course contre la montre : innocent dans le couloir de la mort, sauvetage des deux victimes enlevées et bombe qui menace New York, le pseudo suspens devient lassant tant on voit venir le dénouement. Un agacement renforcé par l'intervention de personnages archi-caricaturaux, tout droit sortis d'un soap-opera.
Si je n'avais pas déniché la version audio à la médiathèque, jamais je ne me serais lancé dans cette lecture. Ca n'aurait pas été une grande perte. L'avantage d'un audiobook est de pouvoir passé en vitesse x2, option sans laquelle j'aurais abandonné la lecture en cours de route…

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Bon... c'est un petit roman qui, de par ses mécanismes d'écriture, se lit facilement et rapidement. Mais que ce soit bien clair : si j'ai lu ce livre avec vitesse et diligence, ce n'est pas parce que je me suis retrouvé captivé par l'histoire, mais uniquement parce que je désirais aller jusqu'au bout de ma première expérience de lecture avec Mary Higgins Clark.


Je ne suis pas déçu, dans le sens ou de toute façon je ne m'attendais à rien de particulier. Néanmoins, la réputation d'auteure de référence pour le roman à suspense me parait largement usurpée au vu de "La nuit du renard". L'écriture, quoique simple comme je l'ai déjà écrit, est fade. On est dans le cliché de la littérature américaine qui se veut ultra-concise, laissant de côté les descriptions physiques ou sentimentales. Cliché aussi, les personnages, situations et autre "retournements de situation" que l'on voit arriver à dix kilomètres, gyrophare et sirène hurlante. Lors de ma critique de "L'assassin royal" de Robin Hobb, j'ai évoqué tout ce que les clichés peuvent avoir de bon pour une oeuvre. Ici, on aurait plutôt affaire au cas d'école inverse : le cliché peut desservir un livre au point de nous énerver.


Bref, je ne le recommande pas du tout... bien sûr, vu l'importance (qui me parait maintenant démesurée) de l'auteure dans le paysage de la littérature, il est de bon ton de s'intéresser au moins à l'un de ses ouvrages. Néanmoins, une fois le coup d'oeil jeté, on se réservera nos pupilles et nos synapses pour des lectures qui valent vraiment le coup et non pour une énième resucée de mécanismes horriblement classique.

Bon, bon, bon !
Ca faisait un moment que je n'avais pas lu un Mary Higgins Clark et je ne suis toujours pas déçue !
Quel suspens ! Quelle imagination ! Une très belle structure narrative, une magnifique composition qui fait que j'ai eu hâte de terminer le livre. Les personnages sont époustouflants de sincérité. L'angoisse est terrifiante et le stress quasi permanent sur la fin.
Une très bonne lecture.

Un récit efficace, bien construit, avec un suspense haletant. Pour autant on ne s'attache pas aux personnages, un peu manichéens, et en lisant d'autres livres du même auteur, on reconnaît les "ficelles".

Livre que j'avais adoré ado comme tous ceux de l'époque de cette écrivaine. Je m'en suis lassée, toujours le même schéma....