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3,79

sur 4049 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Depuis si longtemps je regardais ce livre... "La nuit du renard". Avec sa couverture seventies, un visage de femme, cheveux bruns, se protégeant avec ses mains croisées devant son visage. J'ai finalement réussi à le lire et je suis contente du plaisir pris.

C'est amusant de voir, et alors même que très tôt l'indice est découvert par le lecteur habitué à certaines pirouettes des auteurs de romans policiers, que le denier quart du roman arrive à vous tenir en haleine.

Je suis agréablement surprise par ce roman que j'ai apprécié in fine et surtout... surtout, j'étais bien avec ce vieux poche dans les mains ! un vrai livre "de poche" qui tient dans une poche. Pourquoi les poches sont-ils devenus aujourd'hui si grands ? Mon petit revendeur de vieux livres va encore me voir souvent, avec ces petites pépites, dénichées dans les greniers, jaunies et éditées sous l'ancien format des livres de poche et sa police fine, petite et bien noire. Je les aime ces vieux poches.
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Peine capitale
Premier roman de Mary Higgins-Clark, il s'agit d'une relecture (je l'avais lu il y a très longtemps, sans doute peu après sa parution).
C'est l'un des thrillers qui m'a donné envie de persévérer dans ce genre, et si depuis, ma palette s'est grandement élargie (thrillers de tous genres, polars, romans noirs et très noirs) j'en avais gardé un excellent souvenir car l'intrigue est originale (du moins à l'époque elle l'était vraiment) et particulièrement addictive.
Premier constat : ça fonctionne toujours, le suspens est garanti et le fonds de l'histoire est assez intéressant, s'agissant de la question de la peine de mort.
Second constat : ça a un peu vieilli quand même, notamment au niveau de la psychologie des personnages !
Au final : une lecture facile, de courts chapitres qui donnent envie de tourner les pages pour connaître l'issue, avec un petit plus (pour moi) New-York pour décors.
PS : A mon très humble avis, c'est à peu près le seul "Mary HIggins Clark" à lire car au fil des années, j'ai eu l'impression d'un "copié/collé" avec juste ce qu'il faut de modification pour que ça passe ! D'ailleurs, je me suis assez vite lassée...
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Rarement j'ai lu un livre aussi rapidement. Le style est simple, tout s'enchaîne vite, l'auteur ne perd pas vraiment de temps à approfondir ses personnages, à leur donner du relief, là n'est pas le but.
A chaque fin de chapitre, on nous balance un petit élément clé qui nous laisse dans un profond sentiment de frustration, et nous impose de passer immédiatement à la suite pour connaitre les réponses et le dénouement final. Niveau suspense, on en a pour notre argent.
Par contre, au niveau de l'intrigue on quitte trop tôt le côté policier à mon goût. En effet, je trouve que l'identité, ainsi que les plans machiavéliques du grand vilain, sont intégralement dévoilés de façon bien trop précoce. Ce qui est vraiment dommage, car c'est le seul personnage qui a une véritable consistance, à travers son passé, ses souvenirs, ses émotions. Et pendant la première moitié du livre, qui est largement meilleure que la seconde, on est amené à se demander si ce criminel psychopathe n'est pas en fait un des protagonistes proches du héros, s'il n'y a pas complicité ou complot. Je n'en dirai pas davantage pour ne pas trop dévoiler d'informations aux futurs lecteurs.
Ensuite, j'ai trouvé qu'il y avait trop d'éléments clichés, que ça suintait souvent trop les bons sentiments, que ça allait forcément finir de trop belle manière. En lisant bon nombre de passages, je m'imaginais devant un de ces téléfilms en deux parties de M6 diffusés en semaine les après-midi.

Pour conclure, je dirai que ce livre est très prenant et divertissant, mais que ce n'est indéniablement pas de la grande littérature, le genre d'ouvrage qui s'oublie au bout de deux jours…. le temps qu'il m'a fallu pour le lire d'ailleurs ! Je pense sincèrement que cela restera le seul Higgins Clark que je lirai de ma vie.
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J'avoue que je suis plutôt déçue de cette lecture. J'avais entendu beaucoup de bien de cette auteure, j'avais peut-être des attentes trop élevées. Il est vrai que l'intrigue est plutôt bien ficelée, mais le charme n'a pas pris. Je ne me suis pas attachée aux personnages et je n'ai pas trouvé le suspens insoutenable. Je suis contente de l'avoir lu, mais je suis contente de l'avoir terminé.
J'ai tout de même un autre livre de cette auteure dans ma PAL et je suis prête à lui laisser une seconde chance.
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Jusqu'à présent, c'est le meilleur livre que j'aie lu de cette auteure. Peut-être parce que c'est le premier, et qu'ensuite la réutilisation de même ficelles éculées lasse, un peu comme un chanteur qui utiliserait toujours le même thème musical.
La narration est alternée, précise, les psychologies es personnages sont comme d'ahbitue admirablement fouillées, et on ne peut que se prendre d'affection pour Niels, le petit garçon, la clé de toute l'histoire et qui morfle peut-être le plus parmi tous les personnages.
A lire.
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Si Mary Higgins Clark est aujourd'hui largement galvaudée (à juste titre au vu de ses derniers romans qui manquent de style et d'originalité), il faut aussi avoir l'honnêteté de reconnaître que ses premiers romans étaient bien meilleurs et qu'elle a inventé un genre.
J'ai donc pris beaucoup de plaisir à relire La nuit du renard, grand prix de littérature policière en 1980.
Bien sûr, c'est un peu daté car il y est question de radiotéléphone, mais le débat sur la peine de mort est toujours d'actualité et plutôt bien amené.
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Mary Higgins Clark m'a déjà habituée à des histoires tortueuses, souvent imprévues et surprenantes, à l'action incessante et au dénouement fascinant. La nuit du renard n'échappe pas au scénario propre des polars de l'auteure ; une histoire exceptionnellement intense, au suspense retentissant, empli de courses poursuites haletantes. Ce roman, bien que très court, a su séduire pleinement ses lecteurs, et a même remporté le Grand prix de la Littérature policier étrangère en 1980.

Alors que Ronald Thompson, jeune homme accusé d'avoir tué une femme dans sa propre maison est à deux doigt de mourir sur la chaise électrique, le mari de la défunte, Steve ainsi que sa nouvelle compagne Sharon, débattent encore concernant la peine capitale. C'est empli d'un sentiment contradictoire qu'ils se séparent, Steve partant dans une direction rejoindre son boulot, et Sharon, rentrant chez Steve rejoindre Neil, le fils de ce dernier. Mais cette nuit-là, un mystérieux assassin, qui se fait appeler Renard, va enlever les Neil et Sharon, les enfermer dans un lieu abandonné sous la gare de Grand Central Station, et va demander une rançon considérable à Steve contre la vie de ces deux personnes qui lui sont cher. Déboussolé, complètement perdu, Steve, accompagné du FBI, va émettre une étrange hypothèse qui relierait l'assassin de sa femme à Renard...

Bien que ce polar ne fasse que 200 pages, ces mêmes 200 pages sont entièrement remplies de suspense et d'actions, continuellement. le lecteur reste suspendu aux lignes qui défilent, respiration bloquée, presque en apnée, happé par le déroulement des événements. Pas d'ennui, bien au contraire : une furieuse envie de tourner encore et encore les pages, pour découvrir le fin mot de l'histoire.

Les personnages mis en scène n'ont pas de caractères singuliers. La banalité des personnalités ne les a pas rendus personnellement attachants. Néanmoins, une certaine affection s'est développée, une pitié pour Steve, de la compassion pour l'effroyable épisode qu'il est en train de vivre. La seule pointe d'originalité dans les personnages présentés peut se voir à travers Sharon, jeune femme vive, forte mentalement et physiquement, rusée, aux actions héroïques, qui n'hésite pas à mettre sa vie en danger pour sauver celles des autres.

Le dénouement du roman est particulièrement fascinant. Alors que le Renard a planifié l'explosion d'une bombe à 11h30 dans la gare, les policiers sont encore à l'oeuvre pour retrouver le lieu où sont retenus Sharon et Neil. On vit chaque instant au présent, mais les minutes deviennent des heures. Tout est ralenti, le temps défile à une allure insoutenable, le lecteur, haletant, se dépêche de tourner les pages pour savoir la finalité du récit.

Un très bon polar, finement écrit de la part de Mary Higgins Clark, bourré d'actions, de suspens et d'enquêtes. J'ai passé un excellent moment à lire ce livre... même si je ne pense pas qu'il restera indéfiniment dans mon esprit.
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
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Après avoir beaucoup entendu parler de Mary Higgins Clark j'ai décidé de me lancer dans un de ses romans les plus connus : La nuit du renard. Malheureusement, je n'ai pas du tout accroché. Bien que le livre se lise facilement je ne me suis pas accrochée aux personnages qui me semblaient assez "vides" et j'ai deviné la fin bien avant qu'elle n'arrive. Il s'agit là d'un thriller plutôt classique qui m'a assez déçue. J'essaierai tout de même de lire un autre roman de cette auteure à l'avenir afin de me faire un second avis...
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A la mort de Mary Higgins Clark, je me suis aperçu n'avoir jamais rien lu de cette auteure. Je me faisais une idée de son écriture, une idée fausse. J'ai commencé par "Le fantôme de Lady Margaret", un recueil de nouvelles. Pris au piège du suspens. "La nuit du renard", tout pareil, emballé. J'ai apprécié le style en phrases courtes, le rythme rapide, les petits chapitres passant d'un groupe de personnages à un autre avant de revenir aux premiers et toujours conclus par une phrase intrigante qui fait avancer l'histoire et ménage le suspens. En cette période de Covid qui nous prend la tête, il nous faut un Flaubert, un Mérimée, un Zola ou un Balzac, un Higgins Clark peut faire passer un bon moment à celles et ceux qui apprécient les bons polars.
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C'est en fait, la première fois que je lisais un Mary Higgins Clark. Suite à mes recherches, "La nuit du Renard" ressortait comme un des "meilleurs" de cet auteur, alors j'ai voulu commencer par celui là.
En lui même, ce polar est passionnant et on ne le lâche plus du début à la fin. Bon moment de lecture sans prise de tête.
Cependant si on le compare à d'autres du même genre, je le trouve un peu en deçà de ce que peuvent réaliser des écrivains plus élaborés.

Ce livre est dans la même lignée qu'un Harlan Coben: Simple, facile à lire, prenant mais pas inoubliable...
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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