Citations sur L'homme idéal... ou presque (28)
Quelquefois, même quand on est très entouré, il arrive qu'on se sente un peu seul.
Non, Maggie, Matthew, c'est mon nom à moi. [...]
- C'était aussi le prénom de mon père, poursuit Malone, le regard toujours perdu au bout de la rue. Quand j'étais gosse, ma mère m'appelait Petit Malone, et puis les années passant elle a laissé tomber " Petit". Comme mon père nous tabassait, je n'ai jamais eu envie de porter son prénom, c'est pourquoi je me contente de me faire appeler Malone tout court.
Personne n'a envie de se projeter dans un avenir de solitude, Maggie. Personne...
Précisons qu’il n’est pas facile pour une femme célibataire de trouver l’âme sœur à Gideon’s cove, Maine, mile quatre cent sept habitants
Je dégage la tête de Colonel de la couverture et le contemple une dernière fois, longuement. Il a l'air confortablement endormi, douillettement enveloppé dans la couverture en tartan rouge que nous mettions sur le lit, quand les nuits étaient froides.
- Tu vas tellement me manquer, mon ami !
Les mots peinent à sortir de ma gorge nouée par le chagrin.
- Tu as été un chien merveilleux. Le meilleur qui soit.
J'embrasse sa joue ; mes larmes mouillent son pelage. Et puis je m'en vais.
J'adore les proverbes estropiés de la mère de Maggie, exemple:
Quand une porte se ferme, une fenêtre se casse.
Oh ! Mais ce sont de bonnes larmes ! Des larmes de joie, des larmes d’émotion… Tu sais bien… Le genre de larmes qu’on verse quand les choses prennent un tour merveilleux, alors qu’on ne s’attend pas à ce que…
Je l'aime tellement, cette petite ! Je suis en extase devant la perfection de ses menottes creusées de fossettes, la douceur de son haleine, ses cheveux noirs si soyeux, sa fascinante fontanelle toute palpitante.
Personne n'a envie de se projeter dans un avenir de solitude, Maggie. Personne
J’ai toujours pensé que mon père était trop bien pour ma mère. Elle n’a jamais paru l’estimer à sa juste valeur, toujours sur son dos à lui donner des ordres tel Napoléon envoyant ses troupes en Russie. Et, comme Napoléon, elle est allée trop loin. Je regrette l’inconfort et le malaise que crée cette situation, je regrette que la physionomie de notre famille en soit altérée à jamais, mais il semble qu’elle a bien cherché ce qu’il lui arrive.