Locke & Key, tome 1 : Bienvenue à Lovecraft

J'avais lu pas mal de critiques sur cette BD alors quand je l'ai vue sur l'étagère d'un ami, je me suis laissée tenter.
Je l'ai feuilletée et, de prime abord, je n'ai pas du tout été séduite.
Déjà le dessin ne me plait pas. Je n'apprécie pas du tout ce style très américain avec un gros trait très noir qui délimite des formes fort géométrisées.
Je me suis dit que je passerai outre le dessin et je me suis mise à lire. (Je n'ai pas vraiment réussi à me faire au dessin mais bon...)
L'histoire est crue et le thème de départ n'a rien de franchement original. Et puis...et bien je dois avouer que je n'ai pas pu m'arrêter de lire. L'envie d'en savoir plus, de comprendre.
Ces histoires de portes, de clés...ça me plait assez au final. J'ai maintenant très envie de me plonger dans le tome 2.

Il y a du "Stephen King" chez le petit "Joe Hill", et pour cause! Ce dernier est ni plus ni moins que le fils du premier cité! Il y a particulièrement une similitude qui m'a interpelée : les adultes qui oublient certains événements de leur enfance, ce qui n'est pas sans me rappeler le même phénomène observé chez le club des ratés du roman culte "Ça".

Du coup, avec un mentor de cette trempe, on a droit à un premier tome de belle facture qui promet une belle suite que j'ai déjà entamée. On rentre vite dans le vif du sujet, pas de temps mort. On fait la connaissance et on s'attache aux membres de la famille Locke dévastée par la mort du père de famille. Un père qui cachait bien des secrets et que j'ai hâte de découvrir!

Bonne lecture à tous!

Après avoir échappé de justesse aux psychopathes qui ont assassiné leur père, les enfants de la famille Locke déménagent chez leur oncle sur l'île de Lovecraft dans un drôle de manoir. Tyler l'ainé et sa soeur Kinsey ont été très traumatisés par les événements. le premier pense être responsable de la mort de son père et la seconde se coupe de plus en plus du monde extérieur tandis que leur mère sombre chaque jour davantage dans l'alcool. Seul Bode, six ans, semble avoir digéré la tragédie. le gamin passe son temps à fouiner dans le manoir et il découvre une porte aux étranges pouvoirs. Autre découverte, une créature charmeuse et terrifiante qui vit au fond d'un puits dans le jardin et semble s'intéresser de près au bambin. Lorsque l'assassin de leur père s'échappe de sa cellule, les Locke savent qu'ils vont sans doute vivre un nouveau cauchemar…

Alors Locke & Key, c'est vraiment une tuerie ? le coup du manoir mystérieux n'avait au départ rien de bien original (il faut dire que depuis que je regarde les épisodes de Scooby-Doo avec mes filles je peux vous dire que je m'y connais en manoir lugubres et surprenants). Là, c'est un fait, on est loin de Scooby Doo. le scénariste Joe Hill, fils de Stephen King, a su tisser une toile d'une redoutable efficacité. le lecteur n'est pas pris pour couillon, c'est rien de le dire. La densité de chaque chapitre est telle qu'il faut continuellement rester attentif. Flash back, changement de décor au détour d'une case, protagonistes apparaissant succinctement et revenant de manière plus importante 100 pages plus loin... pas question de survoler le récit sous peine de s'y perdre totalement. Sans compter que les clés aux pouvoirs magiques surprenants cachées un peu partout dans la maison peuvent être une source inépuisable de rebondissements plus spectaculaires les uns que les autres. La tension palpable à chaque page rend cette série aussi angoissante qu'addictive. Je ne suis pas du tout fan des thrillers et des récits d'épouvante gores à souhait mais là je me suis laissé embarquer avec une étonnante facilité. Et n'allez pas croire que les choses sont édulcorées : ça cogne, ça saigne et ça fout vraiment les jetons par moments !

Graphiquement, le trait épais du chilien Gabriel Rodriguez ne m'emballe pas plus que ça. A noter tout de même l'importance qu'il accorde au regard de chaque personnage pour souligner les émotions et sa grande maîtrise des scènes où l'horreur et la terreur explosent sans crier gare.

Locke & Key a eu sur moi le même effet que Walking Dead : au départ réticent, pas fan du genre, je me suis laissé convaincre par les avis enthousiastes et au final j'ai découvert une série tout simplement remarquable.
Lien : http://litterature-a-blog.bl..

Premier volume d'une série BD américaine qui en compte 6. Nous sommes aux E-U (comme le prouve la pullulation des tueurs psychopathes) vers 2011 . On débute in medias res par le massacre de M.Locke ,conseiller d'éducation, par deux de ses anciens élèves en présence de la famille , l'un des tueurs est étété par Mme Nina Locke , l'autre se voit rectifier le portrait à coups de brique par le fils aîné Tyler . Les 4 membres de la famille (Nina, Tyler,Kinsey,Bode) tentent ensuite de se « reconstruire » en changeant de maison . Mais celle où ils s'installent est rien moins que rassurante : sise à Lovecraft (tout un programme) , gothique en diable , elle recèle pléthore de mystères avec des portes et des clefs aux étranges pouvoirs.De plus , le tueur survivant s'évade et il n'est pas content ! L'ensemble est conforme aux canons du fantastique (fantôme, artefacts magiques…) , de l'horreur (hémoglobine et tueurs en série) et du film d'ado américains ( l'intégration dans un quartier, un lycée, rapports père-fils…) . le récit est dynamique , la chronologie bien torturée, le dessin ,les cadrages excellents à mon goût . Les personnages sont attachants (Bode ,mon chouchou) . J'attaque la suite avec plaisir.

À la découverte de la couverture de Locke & Key on peut se poser des questions. Est-ce un huis clos à la "cube" dans un manoir piégé ? Une récit d'horreur fantastique se voulant l'hériter de Lovecraft ? Une thriller psychologique ? Et tous ces avis dithyrambiques vantant "ce qui se fait de mieux dans la bande dessinée américaine", que cachent-ils ?

---
Je vais pas me faire de copains avec cette critique^^ !
---

Malgré un bon départ, j'ai franchement trouvé ça mauvais à partir du moment où le thriller vire au fantastique grotesque. Ou l'inverse.

Alors oui y'a un poil de psychologie sympa chez les personnages et le côté changement de point de vue à chaque chapitre est pas mal, mais le tout fait tellement bâclé (les dialogues sont d'une nullité crasse, la palme revenant aux parents) et part tellement dans tous les sens en mêlant horreur fantastique policier et télé-réalité que ça en devient fatigant. Car avoir des personnages perturbés ne fait pas tout, surtout si ils sont des caricatures ambulantes. Et mettre un miroir reflétant une tête de goule au lieu d'un joli minois n'a jamais fait peur qu'aux enfants marchant dans une maison hantée. Celui qui vient lire Locke & Key attiré par l'étiquette "Lovecraft" peut passer son chemin, celui qui cherche une histoire faite de casse-tête et d'énigmes peut aller voir ailleurs (une gamin de 10ans résout tout dès la première minute). Ça n'a rien d'horrifique, c'est un thriller de bas étage qui ne fonctionne que par l'ajout d'une touche fantastique ubuesque (un fantôme manipulateur enfermé au fond d'un puits, houuuuu). Et je ne compte pas les trucs gros comme des maisons (la clé de 15cm planquée dans un bracelet circulaire étant tout de même assez révélatrice du niveau).
En plus de ça, l'histoire est dure à suivre au début car les dessins (moches et inexpressifs) ne permettent pas de comprendre qui est qui ni qui fait quoi et le tout début de récit est bourré de avant / après qui n'arrangent pas les choses.

Je me méfie généralement des trucs où les lieux se nomment "Lovecraft". Publicité mensongère, en général. Une fois de plus, je sais pourquoi (et je ne comprends pas l'engouement pour ce "graphic novel" qui aurait été un thriller génial sans le côté fantastique, ou un récit d'horreur fantastique génial sans le côté thriller moderne). Un mélange de genres qui ne m'a pas du tout convaincu.

Alors, si vraiment Locke & Key "concentre tout ce qui se fait de mieux dans la bande dessinée américaine", peut-être que je n'aime pas la bd américaine, qui sait.

Après un événement tragique, une famille décide de s'installer dans la maison d'enfance du père où réside déjà le frère de ce dernier.
Seulement la maison n'est pas une résidence ordinaire et il suffit de l'apercevoir pour comprendre qu'elle cache de nombreux secrets.

Une famille dont le benjamin serait sensible aux étrangetés de la maison.
Cette dernière qui vous provoque un frisson dans le dos rien qu'en regardant la façade. Un membre de la famille qui se sent responsable de l'événement qui ébranla celle-ci.
Quelques schémas classiques, certes.

Mais c'est largement oublié par un très bon scénario, mis en valeur par un dessin expressif, clair et des décors détaillés.
Les personnages ont chacun leur personnalité et ont été travaillés avec soin.
Ici, le projecteur a été mis sur les trois enfants de la famille et Sam Lesser.
Un chapitre leurs est consacré à chacun, nous permettant d'entrer dans leur monde et de connaître leurs pensées, leurs doutes ou leurs peurs.
J'ai eu un vrai coup de coeur pour Bode, le benjamin de la famille. C'est un enfant plein d'imagination, sensible et très touchant.
Les membres de la famille tente de le protéger et de respecter son monde qu'ils pensent sorti de sa tête.
Dommage car les étrangetés que Bode racontent ne sont pas dénuées d'intérêts pour la suite des événements.

Il me tarde une chose, connaitre la suite des aventures de la famille Locke. Si je ne vois pour le moment aucune allusion à Lovecraft, en tous cas, la terreur et le fantastique sont bien palpables! J'ai apprécié également l'humour qui pointe dans les moments les plus atroces pourtant . Je pense notamment à une scène dans un bus "J'ai toujours su prendre les bonnes décisions, c'est comme un don"
Je suis curieuse à présent de découvrir les romans de Joe Hill et d'autres travaux de Gabriel Rodriguez (sur Clive Barker notamment)

A l'occasion de la sortie de l'adaptation de "Locke&Key" sur Netflix, je me lance dans la lecture de cette saga sortie de l'imaginaire du fils du maitre : Joe Hill! Je me rappelle avoir déjà tenté il y a quelques années mais... il faut bien dire que se procurer ce genre d'ouvrage nécessite l'ouverture de son porte monnaie, allons-y donc!

Le premier tome joue avec le temps. Entre situation présente, flashback et découverte, on ne s'ennuie pas une seconde et le cerveau chauffe!

On découvre donc avec la famille Locke, l'intriguante Keyhouse léguée par le père de famille, assassiné en début de roman graphique.

On plonge ainsi dans un univers fantastique, légèrement horrifique auquel il ne faut clairement pas être imperméable. Mais une fois la membrane de l'univers passé, on est clairement happé par les dessins de Rodriguez et le scénario de Hill. L'action ne s'arrête pas une seconde, les personnages sont très attachants et les mystères sont nombreux. On prend la même dose de plaisir que lorsqu'on découvrir petit à petit, le contenu d'une boite. Mais encore faut-il trouver les clés pour cela!

Bref, direction le tome 2 sans attendre!

Rien qu'au premier coup d'oeil j'ai voulu découvrir la série Locke & Key.
Ben oui, quand j'ai lu "Bienvenue à Lovecraft" j'ai pensé "Comme l'écrivain d'horreur H.P. Lovecraft ?" Même si au final je ne sais pas s'il s'agit d'un clin d'oeil ou pas...
Et quand j'ai demandé "C'est qui Joe Hill ?" et qu'on m'a répondu "Le fils de Stephen King", j'ai dit (même si le critère génétique King est un critère primitif, et donc aléatoire) "OK, j'la prends !".

J'ai donc fait connaissance avec la famille Locke. Enfin, la mère et les trois enfants parce que le père se fait tuer d'entrée de jeu.
Et j'ai surtout fait connaissance avec Keyhouse, maison truffée de mystères et de paranormal.
L'horreur est bien au rendez-vous. Et même si le fantastique n'est pas mon style préféré, le scénario est tellement bien ficelé que j'ai adoré !

Quand un duo de choc s'assemble, Joe Hill et Gabriel Rodriguez, pour créer un chef-d'oeuvre, ça donne "Locke & key ".
Je ne sais pas vous, mais je suis un peu honteuse ... J'ai connu les comics grâce à la série.
J'ai aimé l'ambiance de la série mais on est clairement + sur une série (même si elle est pilotée par Joe Hill en personne) centrée ados, là où les comics sont classés dans la catégorie horrifique.
La recette de la réussite des comics repose sur l'originalité et la trame du récit: des clés magiques, un manoir en Nouvelle-Angleterre et un meurtre.
Elle repose aussi sur les dessins aux traits exacerbés et grossiers qui créent un sentiment de malaise et de noirceur extrême.
On m'en avait dit beaucoup de bien et j'ai enfin pu trouver la bonne clé qui m'a permis d'entrer d'emblée à Lovecraft !

Si vous cherchez le Passe-Partout, ne vous faites pas de bile, je sais où le trouver !