L'idée de base de cette collection "NOIR" repose sur la transposition de héros Marvel aux années 30, celles du "roman noir". Donc, sur fond de prohibition, de montée du nazisme, de lourdes tensions raciales, on retrouve les super-héros Marvel dans des situations largement inédites.
Peter Parker, héros imaginé en 1962, vit et agit dans le New York des années 30. Le FBI est dirigé par Hoover et subit de lourdes pressions. Le KKK noue des relations avec des groupuscules nazis pronant l'eugénisme. Un étrange savant fou, nommé Octavius (clin d'oeil à Octopus de la série officielle) se livre à des expérimentations sur des noirs, main d'oeuvre docile et bon marché, et les lobotomise pour leur ôter l'envie de se révolter et en faire de bons petits esclaves.
Spider Man va combattre Les Yeux Sans Visage, un homme masqué, sadique et violent, dont il découvrira qu'il s'agit d'un homme de paille. Ce "grand vilain" s'en prendra même à Felicia Hardy, aka La Chatte Noire, seule amie de Spider Man car elle connaît son identité secrète.
Comme le nom de la série l'indique, c'est noir, noir de noir, intense 90% de cacao... pas moins, utilisant largement les codes des romans des années 30-40, avec de l'espionnage et de la violence raciale. Le dessin va également dans ce sens pour un résultat plus que correct, àmha et qui rend bien hommage à la fois à la série originale et aux comics/pulps du genre.
Commenter  J’apprécie         43
David Hine et Fabrice Sapolsky apportent un ton clairement adulte aux aventures de cet éternel adolescent. Violent et cynique, le tout est très bien écrit et sans baisse de rythme ou d’inspiration. Les méchants, quant à eux, sont profondément cruels, et donc réussis.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
David Hine parlant du comic, Days Missing