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4,37

sur 2640 notes
Le premier cycle de la saga de L'assassin royal s'achève et croyez-moi, cette fin est digne de la saison 6 de Game of Thrones ! Oui, j'ose comparer un roman avec une série télévisée ; ceux qui ont lu et vu les deux, me comprendront sans doute !

On peut trouver un peu long le périple de Fitz-Chevalerie accompagné de ses fidèles amis, Oeil-de-Nuit, la reine Kettricken, le Fou, la ménestrelle Astérie et la mystérieuse Caudron tout au long de la voie magique qui les mènera à Vérité, le roi et époux de Kettricken, mais la témérité de ces personnages, tous aussi attachants les uns que les autres, saura, sans peine, terrasser notre impatience !
Et puis surtout, quelle récompense ! Quelle fin flamboyante !
Les révélations tant attendues viendront à temps, les espoirs s'entremêleront à la désillusion, et si les décisions prises s'imprègnent d'une amère saveur de sacrifice, la noblesse de coeur et le dévouement des héros auront tôt fait de balayer les regrets.

Un seul regret subsiste cependant pour moi : celui de quitter pour quelque temps Fitz Chevalerie. Mais il faut bien lui laisser le temps de se reposer, de reprendre des forces, de mûrir aussi sans doute...
Et si je laisse pour un temps de côté Fitzounet, je ne m'en vais pas bien loin !
Les Aventuriers de la Mer m'attendent déjà à bras ouverts !


Pour finir, je ne résiste pas à noter ici ce que dit George RR Martin de Robin Hobb : « Actuellement, dans le marché bondé de la fantasy, les livres de Robin Hobb sont comme des diamants dans une mer de zircons. » Et ce n'est pas moi qui dirai le contraire !
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Action, réaction, conclusion.
Une époque se termine dans ce 6ème tome.
J'ai pris plaisir à découvrir Fitz et ses compagnons. Une belle saga fantastico-médiévale.
Seul bémol : pourquoi ce tome s'appelle-t-il La Reine Solitaire ?
Robin Hobb nous transporte dans un autre univers. Bravo...
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Quand on arrive déjà au tome 6 d'une saga, on plonge en terrain connu. On n'est plus dépaysé, on suit son petit bonhomme de chemin. C'est le cas ici, et le chemin est une route d'Art, une route magique. Nous retrouvons Fitz, notre héros si humain, accompagné de son loup « Oeil-de-Nuit » avec qui il partage une profonde intimité ; Astérie, la ménestrelle toujours en quête de hauts faits à chanter, le Fou, personnage mystérieux, ami de Fitz, Caudron, une vieille femme tout aussi énigmatique, et enfin la reine, la belle et sombre Kettricken qui voudrait tellement revoir son mari, le roi-Vérité, parti aux confins du pays rechercher de l'aide auprès des Anciens.
Mais le ronron quotidien de leur marche, tout au plus interrompu par quelques attaques « d'Art », m'a endormie. D'ailleurs, depuis plusieurs tomes, j'étais vaguement inquiète de ne plus ressentir cette montée d'adrénaline, j'étais déçue du manque d'actions. Les road-movie sauce fantasy, ça ne me branche pas.
Jusqu'au moment où toute cette troupe parvient au but : la fin de la route magique. Et là !!! C'est l'apothéose ! Enfin ! Des pierres magiques qui emmènent dans un monde mystérieux, un roi surprenant, des dragons en pierre...des Anciens, enfin ! Et puis les personnages prennent tout leur sens et éclatent de vérité.
La deuxième moitié de ce tome est donc digne de mes attentes, au point où, je vais vous l'avouer, honteuse, j'en arrivais à lire tout haut !

Continuerais-je à lire tout haut le tome 7 ? Je l'espère !
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J'ai eu un peu de mal à rerentrer dans l'histoire, étant donné que ma lecture du tome cinq remonte à quelques années… Je ne sais pas trop pourquoi, d'ailleurs, j'ai attendu trois ans pour me relancer dans la saga, alors que je l'apprécie beaucoup… Trop de romans à lire… mais je vais remédier à tout cela !

Un peu perdue au début donc, au niveau de certains personnages et des événements passés. Je me rappelai de la route d'Art et de la quête du groupe néanmoins. Et au fil de ma lecture, je suis replongée sans mal dans l'univers. Cela ne m'a donc pas dérangé très longtemps. J'ai pris grand plaisir à retrouver Fitz et Oeil-de-Nuit ainsi que le Fou. Pour les autres personnages par contre, j'ai eu plus de mal. J'ai aussi trouvé qu'il ne se passait au final pas grand-chose et que tout était condensé dans les tous derniers chapitres. Un peu frustrant donc sans compter cette impression d'acharnement sur notre héros.

Robin Hobb maîtrise toujours aussi bien son univers et son histoire et même si j'ai plus eu l'impression de suivre un compte rendu d'un voyage plutôt que la fin d'une quête initiatique, je ne me suis pas ennuyée une seconde. Ce qui peut paraître un peu paradoxale. Il faut aussi dire que nous en apprenons beaucoup sur les Anciens ainsi que sur l'Art. de quoi éveiller la curiosité et permettre au périple d'être plus intéressant que des suites de désagréments et des anicroches prévisibles. L'auteur parvient vraiment à insuffler à sa mythologie quelque chose de réelle et de magique à la fois. Elle parvient à nous faire croire d'une certaine façon que cela aurait pu exister dans un moyen-âge très reculé. Je pense que c'est ce que j'apprécie vraiment dans ces romans, leur authenticité. Je sais que c'est de l'imaginaire mais l'immersion est totale et sans cette partie mystique, cela aurait pu être l'épopée d'un ancêtre lointain que l'on nous compte.

Ce périple d'ailleurs est plein d'embuches et surtout de résistance à la tentation. Fitz lutte sans cesse. On se rend compte encore plus de tout ce qu'on lui a pris depuis qu'il est jeune. Sa famille, sa vie, son enfance et son adolescence, sa liberté. Même l'Art qui aurait pu tant l'aider à cette aspect pervers. Il ne peut plus vraiment s'en servir à cause de Galen, l'utiliser pourrait mettre en danger Molly et Ortie, et on le perçoit comme une drogue au final. Il en a besoin, il est constamment tenté et pourtant… il doit lutter pour ne pas sombrer avec quelques « rechutes ». le Vif et Oeil-de-Nuit apparaissent alors vraiment comme une alternative salvatrice. le lien avec le loup est ce qui le maintien hors de l'eau depuis longtemps. Et même si cela est rassurant de le savoir épauler, cela n'en reste pas moins aussi déchirant.

Cela vient peut-être de moi, mais j'ai l'impression que Robin Hobb s'acharne sur son héros. C'est oppressant du début à la fin. Que cela soit ses ennemis ou ses proches, chacun l'utilise d'une façon ou d'une autre. Sa vie ne lui appartient plus. le fait même d'être relié à une prophétie en est la preuve. Et si venant de Royal et sa clique, cela passe, quand d'autres qui se considèrent comme ses amis et sa famille l'utilisent… cela a du mal à passer. le pire est pour moi ce que Vérité fait juste avant le grand final. Je ne voyais pas du tout cela arrivé de la sorte. Fitz n'a pas l'air de trop le prendre mal mais j'ai vécu cela comme une trahison même si de bonnes choses en ressortent. Vérité agit en roi avant tout et on peut comprendre ses décisions à certains moments mais là… c'était égoïste.

Kettricken n'apparaît pas sous son meilleur jour. La reine après toutes les épreuves qu'elle a enduré doit encore faire face à de nombreux événements. Elle a toujours cette superbe et ce caractère fort et volontaire mais très souvent elle était l'ombre d'elle-même. Astérie m'a irrité à de très nombreuses reprises. Sa jalousie et sa façon étriquée de voir les choses m'ont fait grincer des dents. Caudron… je peux comprendre le personnage mais au final, elle était une vieille femme aigrie gardant ses secrets égoïstement pour se protéger alors que son savoir aurait pu être d'un grand secours. Heureusement, le Fou était là. Sa relation avec Fitz était un petit bonheur et le voir souffrir durant ce périple était déchirant au possible. Mais, en même temps, cela nous a permis de le découvrir encore plus.

Après de longs chapitres, la quête prend fin. Pleine de désespoir et de renoncements et la fin est précipitée. L'adrénaline est à son summum ce qui permet d'être vraiment dans l'urgence en même temps que nos héros, ce qui est un plus. Et fort heureusement, Fitz nous narre ce qu'il se passe avant la fin du tome même s'il n'était pas présent. Une fin douce amère qui n'apporte pas réellement de réconfort mais qui reste une excellente conclusion à ce premier arc.
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Conclusion en beauté de la série de « L'assassin royal » aussi appelée « La citadelle des ombres ». Un roman où les choses se bousculent : à la magie du Vif et de l'Art, viendront s'ajouter des statues de pierre et des dragons.

La longue quête pour trouver le roi Vérité doit s'achever ici. La reine, le fou, la ménestrelle, Caudron et Fitz continuent leur voyage. Ils feront face aux dangers de la route, mais aussi aux manigances de Royal et même aux démons de leur propre passé.

Le genre de roman qui ne demande pas de longs commentaires, quand on est au sixième tome, soit vous avez lus les premiers et vous êtes « addict » (et vous ne serez pas déçus), soit vous ne connaissez pas la série et ce ne serait pas une bonne idée de commencer pas ce roman.

Bonne lecture!
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J'adore cette saga mais j'avoue avoir trouvé beaucoup trop de longueurs au tome 5 ...du coup j'avais un peu peur de ne plus retrouver l'intérêt dans la suite . Mais non le tome 6 clôt un cycle et tient ses promesses !!
Savoir si Fitz va enfin trouver Vérité et dans quel état nous tient encore un peu en haleine ,de même que la traque du clan Royal qui se poursuit ...mais surtout on se demande comment tout ça va se terminer car on ne voit rien arriver ! La fin m'a beaucoup plu car elle difficile à imaginer tout de suite ,pas forcement celle qu'on attend.
C'est triste de terminer cette première époque tellement on est attachés aux personnages mais je me réjouis à l'idée de retrouver Fitz dans la suite ;)
Cette série mérite vraiment qu'on s'y intéresse .
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Et voilà, j'ai fini ma bouteille de Banga, l'aventure touche à son terme. du moins cette étape des aventures de Fitz (nous savons tous bien que si nous en avons envie, une autre trilogie -en plus de trois tomes en français- dont il est le héros est disponible). Des grands moments de découverte et de confrontation. Des personnages qui se dévoilent. Des déceptions... et des dragons ! Des dragons bien particuliers et animés de manière bien particulière. Je n'en dit pas plus, hormis que j'ai trouvé ces détails mystérieux à leur rencontre et ingénieux par la suite.
Une fin plutôt bien goupillée, qui arrive au bout de certains fils d'intrigues et de personnages, mais qui laisse bien voir que d'autres fils continuent leur course, un peu rapide à mon goût. En trois ou quatre chapitres, il me semble, Hobb voit le camp de ses héros attaqué, les héros riposter sur des fronts différents, dératiser les Six Duchies de Red-Ship Raider, et Fitz nous confier quelques dénouements plus personnels. C'est très, très rapide, sans être mal écrit ni ressenti comme du gavage sans finesse.

Par contre: une entête de chapitre sur la trahison, suivie d'un chapitre où on assiste effectivement à une trahison très perso et pas du tout volontaire. Mais quelle grosse déception ! Entre cette intro de chapitre finement livrée et laissant la lectrice se poser quelques questions (comme souvent), le chapitre et la trahison sont écrits avec des sabots boueux et ferrés ! Donc, les sabots, non seulement on les entend venir de l'autre bout de la maison, mais en plus ils laissent des mottes de terre grosses comme des bûches derrière eux. Je crois que c'est la première fois depuis le premier tome de cette trilogie (en plus de trois volumes en français) que j'ai un manque de finesse à reprocher à l'auteure. Avouons-le, cette aventure est simple, plutôt bien écrite, engageante et divertissante. Ce n'est pas, malgré toutes ces qualités, indéniablement génial. Mais ça reste du bon. On peut accepter quelques caricatures dans un premier tome, quelques excès qui s'affineront par la suite. Par contre, bien en route vers la clôture de ce tome final, j'ai du mal à avaler ce chapitre dans lequel le Fitz reste aussi aveugle qu'une taupe et à peine mis sur la piste, met les indices sur le compte des particularités du traite malgré lui.
Mon froncement de sourcil gênant ma lecture, j'en ai posé le livre jusqu'au lendemain. J'en ai cauchemardé d'invasions et de fuite, de cachette sous un siège de cinéma et me suis réveillée en sursaut, jetant un oeil suspicieux à mon réveil. Bref. Surprise de ce malmenage (et mal menage) d'intrigue.
Enfin.

Un bilan plutôt positif pour cette aventure qui m'a fait vibrer une bonne dizaine de jours quand même, m'a tenue éveillée un peu trop tard, et surtout, m'a permis une petite pause fantasy sympathique dans mes habitudes naturalistes. J'ai aussi, d'ailleurs, apprécié les descriptions de la nature que Hobb intègre à son épopée, et celles des animaux, en particulier Nighteyes, dont l'humour est particulièrement réjouissant.

Je ne sais pas si je recommanderais cette série aux fanatiques de Tolkien par exemple, ou de fantasy plus classique et complexe en général. Hobb écrit plutôt bien (je trouve son écriture tellement plus fine que celle de George R.R. Martin par exemple...) mais son aventure reste plutôt grand public, divertissante, bourrée de rebondissements mais pas non plus particulièrement complexe. Pas de milliards de personnages tous importants par micro-participation à une fresque géante, mais un travail agréable et une intégration de chaque personnage qui prend le devant de la scène, ne serait-ce que pour quelques pages. Pas de grandes intrigues transgénérationnelles, mais plutôt des fils d'intrigues résolues qui viennent intégrer celui de nouvelles intrigues.
Je pense que cette trilogie est un bon départ pour les lecteurs qui découvrent la fantasy médiévale. Parce qu'avouons-le commencer par Tolkien ou Martin, c'est quand même un peu risqué.

Sur ce, good day, people of Babelio !
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Robin Hobb est pour moi une écrivain qui prend le temps de décrire les situations, les sentiments, les relations. Ce dernier volume de ce cycle est à mon sens un peu différent des autres à ce titre, car j'ai eu l'impression qu'après une introduction détaillée, comme de coutume, nous avons droit à un final certes haletant, mais un peu rapide. L'histoire est intéressante, les réponses à toutes les questions que l'on a pu se poser au fil des 6 tomes sont fournies, le dénouement reste dans le ton de l'ensemble de la saga (mélancolique, on est partagé entre joie et tristesse). J'aurais aimé plus de détails, notamment sur ce que deviennent les personnages auxquels nous nous sommes tant attachés au fil des centaines de pages. Mais peut-être tout simplement vais je les trouver dans la suite que Robin Hobb nous a concoctée!

En conclusion, un livre indispensable bien sûr pour connaître la fin de cette histoire, qui m'a tenu en haleine et vaut le détour. Mais une légère déception quant au manque de subtilité de certains éléments de la fin (ce que sont les anciens, pourquoi la forgisation et comment, etc...).
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Je pensais lire un tome intermédiaire de L'assassin royal avec ce tome 6. C'est à la fois vrai tout en ne l'étant pas… Ce tome 6 est le tome de clôture de la première trilogie écrite par Robin Hobb. La série continue bien ensuite (tomes 7 à 13 comme indiqués dans Babelio), avec les mêmes personnages mais une histoire différente écrite par l'auteure plusieurs années après.

Tout ça pour vous dire que le mot « Fin » figure à la fin de l'ouvrage, ce à quoi je ne m'attendais pas du tout. Je pensais que les aventures de Fitz contre son oncle Royal et que les péripéties des Six-Duchés aux prises avec les Pirates rouges allaient me fournir encore plusieurs heures de lecture agréables.

Frustration ? Non pas vraiment mais cette mécompréhension change un peu la donne et j'aurais abordé la lecture différemment si j'avais su…

C'est donc l'épilogue, après un long et assez lent voyage sur la difficile route de l'Art, le groupe formé autour de la reine, touche enfin au but. Je ne spoilerai pas la fin bien sûr, mais sachez que les Anciens livrent quelques-uns de leurs secrets. Dans le même temps, certains autres points restent en l'état ou du moins ouverts.

J'aime beaucoup le développement donné par l'auteur à son personnage principal, je le quitte avec regret ainsi que celui du Fou. Mais, bonne nouvelle il me reste à découvrir Les aventuriers de la mer et ensuite deux autres cycles (je crois) prenant place dans le même univers 😊.
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Ça y est le dernier tome de ce cycle et terminé et je dois bien avoué avoir hâte de commencer le suivant. Après les quelques longueurs du tome 5 et commençant à me lasser de ce voyage interminable à la recherche de Vérité ce début de tome m'a un peu inquiété mais mon inquiétude à vite voler en éclat pour se transformer en véritable empressement de connaître la fin du premier cycle de cette merveilleuse saga. En effet plus j'avançais dans ma lecture et plus cela devenait intéressant pour finir avec une fin en apothéose. Une fois encore notre héros n'aura pas été épargné lors de ce tome mais ce n'est pas le seul dans ce cas car en effet tous les personnages de notre petite troupe partie à la recherche de Vérité ne sortiront indemnes de ce dernier tome (sauf peut-être Astérie) et bien que j'ai cordialement détesté les membres du clan je dois bien avoué avoir eu pitié à la fin de ces derniers.
j'ai de nouveau passé un excellent moment auprès de Fitz et des nombreux personnages qui l'entoure et ai désormais bien hâte de voir la suite des évènements.
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