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4,34

sur 5960 notes
Robin Hobb prend son temps, tout son temps. C'est propre à la Fantasy, me direz-vous : laissons l'auteur construire son monde et nous le présenter. Nous sommes ici dans un univers médiéval relativement simple et il faut un nombre incalculable de pages avant d'entrer dans des considérations un tant soit peu extraordinaires, fantastiques : que ça dérape au niveau de la créativité avec des événements un peu extraordinaires.

Si c'est ce que l'on recherche, nous ne sommes pas au bon endroit. Ici c'est le Moyen Age et il y a quelques originalités fort intéressantes, mais le plaisir de lecture est plutôt du côté des aventures. le style est assez relevé sans nous faire crouler sous les mots abscons, l'écriture et fluide et parfaite pour les descriptions.

Le livre est écrit à la première personne en respectant la chronologie des événements… Il y a 13 tomes dans ce cycle et celui-ci fait 500 pages, il faudrait que ça bouge un peu plus sinon je risque de vieillir plus vite que notre héros !

Le temps se déroule et toute la vie de l'apprenti assassin se bâtit devant nous. Avant d'entrer dans sa formation, il dispose d'un petit pouvoir et nous ne comprenons pas en quoi il est si différent du fameux pouvoir, le héros du livre : l'Art, sorte de capacité à entrer dans les esprits d'autrui à distance, de manipuler leurs pensées ou simplement de communiquer avec eux.

Point d'orgue du livre, une séance de formation - d'artisation - qui est un chef d'oeuvre de réussite, tant il est compliqué de décrire ce qu'il se passe dans un esprit en proie à une manipulation.

Le final nous permet - enfin - d'effectuer un grand voyage et les intrigues des cours royales sont fort bien décrites, avec une cour en montagne fort originale avec ses coutumes égalitaires.

Vers la fin, on n'a peur que d'une chose : que le livre se finisse au milieu du gué et que l'aventure se poursuive dans le tome 2, mais non, le dernier chapitre et l'épilogue sont un peu rapides et l'affaire était conclue assez correctement juste avant.

Je ne pense pas lire le tome suivant, mais peut-être un autre premier volume du cycle "les aventuriers de la mer" qu'on me conseille de préférence à celui de l'Assassin royal. Mais j'ai l'impression que ce qui me conviendrait plus serait un genre un peu plus dur en matière de fantasy (domaine que je ne connais pas bien).

Lien : https://www.patricedefreminv..
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J'ai découvert cette saga de Robin Hobb à sa sortie en poche.
Et quelle découverte, à mes yeux l'auteure proposait quelque-chose de nouveau, brisait le ronronnement du genre.
J'avais dévoré les 5 ou 6 volumes déjà parus avant de pester contre la politique éditoriale de la maison J'ai Lu qui me laissait croupir dans une cruelle expectative.
Pour tromper mon attente, je m'étais tourné vers "Le trône de fer" que, tout à ma fascination pour "L'assassin", je considérais alors comme un ersatz.
Mon avis à ce propos devait beaucoup évoluer par la suite, mais c'est une autre histoire.
Bien qu'un chouia galvaudé par quelques longueurs inutiles en avançant dans les tomes, "L'assassin royal" reste une valeur sûre pour les amateurs de lecture au long cours.

Epique, magique, dramatique
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Je n'ai pas une grande expérience de la Fantasy mais j'ai apprécié la découverte du royaume des Six-Duchés ! La famille régnante est celle des Loinvoyant et le roi est Subtil.
Petite précision importante : les enfants reçoivent des noms de vertus, de traits de caractère afin que leur vie soit gouvernée par ceux-ci.
Le prince Chevalerie, fils du roi, premier dans l'ordre de succession, a batifolé lors d'une de ses campagnes militaires et son fils bâtard de 6 ans débarque un jour au fort. Chevalerie renonce au trône et part loin de la politique de la cour dans une retraite paisible avec sa femme Patience.
Le bâtard, Fitz, est pris en charge par Burrich, serviteur de Chevalerie en charge de ses chiens, de son cheval et de ses faucons et est emmené à Castelcerf, là où siège la cour. le roi décide de se servir de cet enfant comme d'une arme : il en fera un assassin à la solde du roi.
On trouve beaucoup de magie dans ce roman : le Vif, cette capacité à communiquer avec les animaux, l'Art, celle qui permet de transmettre des pensées ou d'influencer les humains, la forgisation, attaque invisible des Pirates Rouges qui déshumanise les victimes …
Il y a un côté très Game of Throne avec toutes les intrigues pour la succession (avec les deux princes Vérité et Royal) ou l'acquisition de nouveaux territoires, même un mariage est un prétexte à manipuler, tuer, … ou des personnages un peu hors normes comme le fou du roi ou Umbre, vieux professeur mystérieux.
Un bon moment de lecture !
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Arrivé à 6 ans à Castelcerf, Fitz, le fils bâtard (et jusque là caché) du prince Chevalerie va être rapidement pris en main pour devenir l'assassin du roi Subtil. Durant sa formation, Fitz va se retrouver au coeur des intrigues de la cour, entre assassinat et espionnage.

Deuxième fois que je tente la saga de l'Assassin Royal et première remarque: pourquoi je n'ai pas accroché la première fois? Mystère, car là j'ai tout de suite adhéré à l'histoire et aux personnages. Je n'ai trouvé ni temps mort ni inaction dans le récit. J'ai suivi avec plaisir Fitz dans ses apprentissages et ses rencontres plus ou moins plaisantes, Galen et Royal faisant parti des personnages que j'ai trouvé les plus antipathiques, tandis que j'ai beaucoup accroché avec Vérité et Umbre. Tout ce que je reproche habituellement à des débuts de sagas fantasy: mise en place des personnages et de l'univers, jeunesse et apprentissage du héros ne m'ont absolument pas gênée. L'écriture de Robin Hobb est fluide et très addictive. On a envie de savoir la suite! Les 2 tomes suivants sont déjà dans ma PAL et seront lu rapidement car j'ai vraiment hâte de connaitre la suite des aventures de Fitz.
Pas encore un coup de coeur car l'intrigue n'as pas encore vraiment démarrée mais j'ai bon espoir que ce premier cycle finisse par en être un.
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Vous savez, j'ai tout le temps de lire, enfermé dans cette foutue cave humide pour une durée indéterminée... En fait, vous n'en savez rien, mais moi, l'Ours Noir, chef d'une compagnie de mercenaires d'une centaine d'hommes (qui n'en compte plus que vingt aujourd'hui), je me suis fait piéger comme une bleusaille dans les galeries souterraines interminables de l'Ancien château de Faran. Ne craignez rien pour ma vie, nous avons de quoi manger, de quoi boire. En vérité, la seule chose que nous ne trouvons pas, c'est la sortie. J'ai donc envoyé mes hommes dans les différents tunnels. Espérant une bonne nouvelle...

Mais en attendant, je lis. Une chance incroyable que les bouquins aient survécu à l'incendie qui a ravagé l'endroit un siècle auparavant. Et que nous ayons embarqué suffisamment de torches et d'amadou pour que mes yeux ne s'irritent pas trop.

Malheureusement, parfois, ce n'est pas le manque de lumière qui me brûle les yeux, c'est l'ouvrage en lui-même. Ce livre ne m'attirait pas mais j'en ai beaucoup entendu parler avant d'atterrir ici. Pour être honnête, je suis un vieux con aigri. Je pars du principe que si toute une partie de la population a adoré ce roman, c'est qu'il doit être, soit très bon, soit très mauvais. Je pars donc avec un a priori. Pour celui-ci, il était plutôt négatif puisque par deux fois, je tentais vainement l'expérience sans réussir à m'y plonger. Aujourd'hui encore, j'ai été dans l'obligation de lire certains chapitres en diagonale tant le tout m'ennuyait, mais pour avoir un avis honnête et objectif, j'ai commencé le tome deux. (Si c'est un tome d'introduction, il serait malvenu de le descendre avant d'avoir lu la suite).

Commençons par les bases, je n'ai largement pas les connaissances de certains hommes ou femmes en la matière, mais je peux affirmer haut et fort, et sans hésiter, que cette saga s'adresse à un public relativement jeune, ou peu à l'aise avec le genre de la fantasy.
C'est peut-être une saga que j'aurais apprécié dans mon adolescence, à l'image des Chevaliers d'Emeraude (même si je reconnais volontiers que les Chevaliers d'Emeraude est un cran en-dessous) mais, à mon âge avancé et avec mon petit bagage de lectures dans le domaine, ce premier tome ne m'a guère intéressé.

Les personnages :

Parlons du héros, puisque l'auteur a eu l'amabilité de nous faire voir l'histoire à travers ses yeux. L'avantage étant que j'ai un point de comparaison récent : le bâtard de Kosigan. Si je trouvais le héros de Fabien Cerutti antipathique, le récit avait l'avantage d'être assez objectif et neutre, même pour une narration en Je, pour me donner envie de le lire.
Ici, point d'objectivité. Nous sommes dans la tête d'un enfant, puis d'un adolescent, par conséquent, tout le récit va souffrir d'une sorte d'égocentrisme infantile. Chaque émotion qu'il va ressentir nous sera partagée. Nous comprendrons rapidement que le monde tourne autour de lui et qu'il est le gosse le plus malheureux de ce monde.
Et c'est sans doute cela le plus gros point noir, ce héros passe son temps à se plaindre. Sincèrement, le monde entier est assez pessimiste. JE suis assez pessimiste, alors qu'est-ce qui peut faire croire à l'auteur que j'ai envie de lire un livre avec un héros dépressif, qui porte le poids de l'univers sur ses épaules ?
Et puis, il ne semble jamais réagir de la bonne façon. Son étrange masochisme envers le vilain professeur (cette réaction aurait été normale s'il n'avait pas eu avant Burrich et Umbre qui lui ont appris gentiment tout ce qu'ils savaient, donc il connait, peut-être pas l'amour mais au moins l'amitié et il sait que ce que lui dit son autre professeur est faux, alors à moins d'être stupide, sa réaction n'a pas de sens (surtout que Burrich ne cesse de dire que les enfants avec le Vif sont plus intelligents que les autres.)).
Bref, comment peut-il se plaindre sans cesse qu'il est seul alors qu'il a un cheval, un chien, un père adoptif, un professeur d'assassinat (j'y reviendrai) qui l'adore, une amoureuse... ? Alors, certes, c'est un adolescent, et à son âge, je me sentais également seul pour oui ou pour un non. Mais justement, passé cet âge, nous ne nous attachons plus au héros et comment faire quand tout le récit se déroule à travers ses yeux ? Eh bien on souffre, en silence.

On souffre d'une histoire prévisible, linéaire et manichéenne. le point de vue d'un enfant ne signifiait pas que l'histoire devait également être écrite par un enfant. Où sont les enjeux ? Où sont les ennemis ? Où sont les péripéties ? Oui, c'est un tome d'introduction (mais de 450 pages tout de même), il ne se passe rien. Si ce n'est l'enfance plus ou moins drôle du bâtard. Les méchants sont méchants. Les gentils sont gentils et tout va bien dans ce monde en noir et blanc.

Bien sûr, je pourrais expliciter, vous parler de Royal qui est méchant du début à la fin sans raison (croire que le maître de Fitz a assassiné sa mère n'est pas une raison. Sauf si Royal est lui aussi un adolescent de quatorze ans.) Vérité qui est gentil du début à la fin sans raison. Tous les gentils qui viennent au secours du pauvre Fitz quand il est battu par son vilain professeur (mais Fitz trouve quand même le moyen de pleurer sa solitude, ne vous en faites pas). le Roi Subtil qui est inexistant et qui, pour une raison qui m'échappe, obtient à peu près la loyauté de Fitz (sans doute parce qu'il est seul et que personne ne l'aime). Burrich qui pense que battre les enfants est la pire des choses à faire, en plein moyen-âge, mais bon, c'est un gentil lui aussi. Umbre, ce merveilleux professeur d'assassinat qui n'aime pas tuer les gens parce que c'est pas bien, et parce que c'est un GENTIL (vous faites la différence entre les gentils et les méchants ou pas ?) mais bon, c'est un métier comme un autre. de toute façon, ne vous en faites pas, Fitz ne tuera jamais personne avec ses techniques (bah oui, tuer c'est pas gentil). Molly, le love interest qui se passera de commentaire. Et l'ennuyeux Fitz qui se plaint sans arrêt de son destin pas si moche que ça, faut pas déconner (je constate presque avec plaisir au début du tome 2 qu'il n'a pas changé). le Fou sort peut-être un peu du lot, mais je n'ai pas ressenti d'empathie pour lui non plus, il se veut trop mystérieux et inaccessible, c'est assez vite énervant et finalement sans intérêt (sauf pour vendre la suite de la saga puisqu'on comprendra ses énigmes dans le tome 25, quand l'auteur se dira "ah c'est vrai que j'avais dit toutes ces conneries, comment je vais pouvoir expliquer ça ?" ! J'ai hâte !).

Je pense que le pire dans tout ceci, c'est de lire des critiques disant "une maîtrise exceptionnelle de la psychologie humaine" ... Dans quel sens ? À part Fitz qui fait une très longue crise d'adolescence (crise qui, vous l'apprendrez, n'existe pas), j'ai du mal à voir la psychologie humaine dans ces personnages. Ils n'ont, pour la plupart, qu'un seul trait de personnalité qui les caractérise (à l'image de leur nom). Burrich est bourru, Umbre est gentil (ça me fait mal de dire ça), Royal est stupide, Molly est une femme (bah oui, mais ça a l'air de troubler Fitz), Vérité est sincère, Subtil est subtile (très drôle)... Ce ne sont pas des personnages, ce sont des coquilles vides.

L'histoire :

Je ne vais pas m'étendre sur le sujet, je n'ai pas le temps, ni l'envie. Je l'ai dit plus haut, c'est linéaire et manichéen, mais en plus, c'est plat. 450 pages pour en arriver à une forgisation et 25 tentatives d'assassinat à l'encontre de Fitz, qui s'en sortira toujours mais qui n'oubliera pas de se plaindre (comme ça, il peut commencer le tome 2 en pleurant qu'il est devenu un pauvre infirme inutile alors qu'il fait juste des crises d'épilepsie). On n'entre pas dans son histoire, on ne comprend pas où l'auteur va, voire on se donne si elle va quelque part. Les grands ennemis ne sont que très peu abordés et au final il n'y aucun méchant à la hauteur (vraiment, c'est Royal l'antagoniste ? Ce petit con un peu trop couvé par sa maman ?). le retournement aurait été tellement plus intéressant avec Vérité. Fitz qui perd espoir en l'humanité et qui décide de tuer tout le monde pour se venger (oui c'est bateau mais après un livre comme ça, j'ai juste besoin d'action).

De plus, quelques points m'ont dérangé dans sa façon de raconter l'histoire. Déjà tout le début, Fitz te dit que ses souvenirs sont flous et qu'il écrit par rapport à ce qu'on lui aurait raconté mais il va détailler la tête, et les expressions de chaque personne croisée à l'âge de six ans. Je me souviens à peine des dialogues entendus à cet âge-là, alors les mimiques, les postures et les "réponses sans émotion, comme s'il devait rendre un rapport bien détaillé à son supérieur" cela me parait surréaliste. Même s'il note ce qu'on lui aurait raconté. Personne ne raconte une histoire en décrivant aussi bien quelqu'un.
Et sans vouloir vexer qui que ce soit, tout ce passage est sans intérêt. On s'en fiche. L'histoire aurait pu commencer au moment où le Roi dit à Fitz qu'il va faire de lui son homme de main, ça aurait été pareil. Voire mieux.
En fait, tout le livre est parsemé de péripéties sans intérêts dans le but de présenter les personnages mais comme dit plus haut, en quelques lignes, je connaissais les personnages, pas besoin d'une introduction de 400 pages.
Sans oublier que cette histoire se nomme bien "l'assassin royal" et qu'à aucun moment nous ne voyons Fitz tuer des gens (et j'avais ouïe dire que ce n'était pas mieux dans la suite).

Après, je pense que j'ai eu droit à une traduction misérable donc, les tournures et fautes ne sont pas le fait de l'auteur.

Je lirai le tome 2, pour me faire une idée plus précise mais aux vues des mauvaises critiques, je sais déjà ce qui m'attend.

Le mot de la fin :

Mon avis n'engage que moi, il est personnel, parce que je suis un vieux lecteur aigri. J'ai, depuis longtemps, découvert mes Maîtres en Fantasy (Jaworksi, Abercrombie, Lynch et d'autres...) et je ne peux objectivement pas classer l'assassin royal à côté d'eux. Un titre accrocheur, pour de la fantasy jeunesse où finalement héros banal côtoie des personnages classiques, le tout dans une intrigue qui ne semble déboucher nulle part (en tout cas, pas de complots politiques ou de guerres sauvages dans ce tome, préférez-lui Game of thrones si c'est ce que vous cherchez).
Je me doute que les amateurs de cette fantasy héroïque (enfin faut voir la gueule du héros) n'apprécieront peut-être pas des livres comme Gagner la Guerre ou la première Loi. Mais je ne pourrai que vous conseiller les livres de Brandon Sanderson, qui pour le coup, comportent des héros moins violents que Jaworski ou Lynch mais qui possèdent des histoires incroyables, des personnages super intéressants et des systèmes de magies originaux (notamment Warbreaker qui est un régal ou, son dernier cycle Les Archives de Roshar).
L'apprenti assassin, c'est très bien pour débuter le genre, ou la lecture, mais si vous avez un peu de bouteilles, que vous espérez des personnages compliqués, des complots meurtriers, des univers alambiqués, vous trouverez mieux !

"Chef !
- Quoi ? Je suis en pleine lecture !
- Pardon mais ... Zirek ! Il a été blessé !
- Par quoi ? Nous sommes seuls ici.
- C'est justement ça le problème, on sait pas... Mais il a été ... Déchiqueté.
- Bordel. J'arrive."
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Je ne comprend pas comment j'ai pu passé à côté de ce livre depuis toutes ces années. Il s'agit de mon premier livre de fantasy donc je peux pas vraiment comparé mais je l'ai trouvé formidable. Les personnages tout d'abord, entre Fitz, Burrich et le Fou mon coeur balance. J'ai beaucoup aimé le parcours initiatique de Fitz. On suit son évolution à travers les déboire qu'il vit au fur et à mesure des années, que ce soit ses erreurs ou son apprentissage, il arrive toujours à en retirer un enseignement. Ses réflexions aussi permettent de nous immerger totalement dans ses ressentiments et de comprendre en même temps que lui ce qui se passe dans les méandres du pouvoir royal. Ensuite, il y a bien entendu Burrich sous ses aspects de rustre bourru qui Fitz presque comme un fils. Et n'oublions pas le fou qui pour moi apporte un petit quelque choses à l'histoire.
J'ai aussi particulièrement apprécié les débuts de chapitre car ils nous permettre d'en apprendre plus sur le passé des Grands-Duchés et par la suite, sur certains personnages secondaire. Enfin, l'univers est riche, bien décrit et l'auteur à une plume fascinante. Je suis avide des tomes suivants car l'histoire de Fitz me touche beaucoup et j'aimerais savoir ce qu'il advient du royaume et de sa place au sein de celui-ci.
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Autant vous annoncer la couleur, Robin Hobb est mon idole. Je suis encore moins objective sur ses romans que sur Harry Potter. Je n'ai pas encore lu toutes ses oeuvres, mais plutôt que de me chagriner, ça me réjouit quand je pense aux multiples heures de bonheur que cela me réserve. Je vais vous faire un petit topo, parce que pour les fans du genre, Robin Hobb est connue, mais sinon cela risque de ne pas vous dire grand chose.

En résumé, Robin Hobb c'est au moins une trentaine de romans (dont une partie sous son autre nom, Megan Lindholm). Quasi tous dans le genre fantasy, quelques-uns plutôt tournés vers la science-fiction. Des fans dans le monde entier. En France, une adaptation de deux de ses plus gros succès en bande dessinée (L'assassin royal et Les aventuriers de la mer). Une comparaison souvent faite dans les médias avec LE grand de ce genre en ce moment (grâce à la série tirée de ses romans, A Games of Thrones), George R.R. Martin.

Le plus grand succès de Robin Hobb, et celui qui l'a propulsée, est L'assassin royal. 6 tomes en anglais, séparés en 13 à l'origine en français (même si aujourd'hui il existe des intégrales). Cycle écrit en deux temps, 10 années séparent la parution du 6ème tome de celle du 7ème tome. Et pour cause, l'auteure pensait en avoir fini avec son héros. Mais un petit coup de vague à l'âme l'a prise et elle a donc poursuivi ses aventures (qui se déroulent 15 ans plus tard dans le cycle).

Placé sur les étalages des romans de fantasy adulte, ce cycle a fait un essai dans les rayons jeunesse il y a quelques années. Echec je suppose, puisqu'il en a disparu un moment, mais désormais on le voit revenir.

Je suis d'ailleurs là pour vous convaincre, que ce cycle peut être lu par des jeunes. Certes, à ne pas mettre entre toutes les mains, il faut être bon lecteur pour se lire 13 tomes. Mais c'est tout à fait possible et même délectable. Je l'ai moi-même commencé à 13 ans et suis de suite tombée accro. La première partie du cycle était sortie, j'ai donc pu la lire d'un bloc. Et c'est avec autant de plaisir que je l'ai relue 10 ans plus tard, avant la sortie de la deuxième partie, pour me remémorer les aventures de Fitz. Et c'est TOUJOURS avec joie que je viens de les re-relire, en prévision de la sortie dans quelques mois, d'une autre suite ! Et oui, même si ce cycle devait encore une fois prendre fin, l'auteure a décidé de remettre le couvert et de continuer un bout de chemin avec son héros ; pour la plus grande joie de ses fans évidemment.

Pour être convaincu, rendez-vous sur notre site, avec le lien ci-dessous :
Lien : http://lebazarlitteraire.fr/..
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j'ai eu beaucoup de mal à démarrer ce livre mais par contre impossible de le lâcher à la fin;
le héros est attachant, généreux, intelligent, au coeur de toutes les machinations, l'univers est très bien décrit, les personnages sont réalistes et c'est pourtant un monde totalement fantasy.
j'ai toujours du mal avec ce genre mais voilà enfin un livre qui m'accroche et me donne envie de lire les suites
les situations sont très complexes, les personnages fouillés, les tourments du héros magnifiquement décrits, c'est humain
à découvrir, ça vaut le coup!
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J'ai littéralement dévoré ce premier tome de la série « l'Assassin royal ». Dans ce monde médiéval-fantastique, les intrigues de la cour abondent et l'on cherche à découvrir qui manipule qui. le scénario est bien ficelé et les situations tendues tiennent en haleine. La richesse des personnages, qui sont psychologiquement bien travaillés, bonifie l'histoire. Ils sont extrêmement attachants même si dans ce premier tome, certains ne sont pas encore assez développés. L'auteur s'attarde beaucoup à décrire les états d'âmes de Fitz, il permet ainsi de bien le comprendre et de s'y attacher. Bien que le rythme soit un peu lent, il donne l'occasion de bien camper le royaume, les personnages et les intrigues pour nous donner l'envie de poursuivre la lecture de cette série.
Lien : http://gustavelechat.wordpre..
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Une première immersion dans l'univers de Robin Hobb qui s'achève par un réel coup de coeur !
Il est toujours difficile je trouve, lorsque l'on commence un roman de fantasy, de savoir si le monde inventé et développé par l'auteur va nous plaire. Ici, je dois dire que j'ai rapidement été happée par l'histoire : un jeune enfant de 6 ans, fils illégitime, "bâtard" du roi-servant Chevalerie est amené aux portes du royaume, sa famille maternelle ne souhaitant plus s'en occuper. La découverte de cet enfant va alors bouleverser et remanier les cartes du royaume des Six-Duchés.
Dans le tome introductif de cette longue saga, nous suivons donc l'enfance de cet enfant prénommé Fitz. Même si on a une impression de lenteur, de peu d'action, il se passe finalement beaucoup de choses : l'auteur plante le décor de son univers, nous introduit auprès de la Cour et de ses complots, sème les graines d'éléments qui, on l'imagine, auront leur importance par la suite, le tout avec une écriture fluide et aisée à suivre.
Bref, j'ai passé un excellent moment de lecture et il me tarde de me plonger dans la suite de cette aventure.
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