L'Assassin royal, tome 3 : La Nef du crépuscule

Ce tome est plus riche en événements que les deux précédents. Même si les choix de Fitz ne nous semblent pas toujours pertinents (en cela, c'est un personnage très humain), le personnage s'affine.
Le choix du point de vue interne et du récit à la première personne permet de garder du mystère autour des événements, même si cela peut parfois être frustrant pour le lecteur qui aimerait que les personnages secondaires en dévoilent plus.
Bref l'univers se complexifie et on n'a qu'une envie : poursuivre la lecture!

J'ai trouvé que ce troisième tome a beaucoup plus d'actions, que cela soit au niveau des pirates rouges ou des intrigues politiques. le personnage de Royal est clairement détestable, je ne sais pas s'il a vraiment mis en place la mort de son père d'une manière aussi lente et douloureuse, ce que je sais c'est qu'il n'a jamais rien fait pour l'aider si ce n'est l'abrutir avec des plantes et autre médicament.

Kettrichen est très forte, c'est une femme solide et loyal, je ressens beaucoup d'affection pour elle.

J'ai trouvé que dans ce troisième tome Fitz stagnait un peu. Je n'avais pas l'impression de le voir vraiment évoluer et puis il y a eu la fin. Je ne cache pas que j'ai lâché une larme au moment où Umbre part en laissant Fitz derrière lui. C'est un gamin vraiment fort, avec beaucoup de caractère et de loyauté. Molly est enfin partie, youhou.

Je suis toujours aussi fan de l'écriture, du récit, du rythme choisi et du vocabulaire utilisé. C'est vraiment sympa. Je me plonge dedans sans aucun problème.

Cette saga est entrain de devenir une saga doudou dans laquelle je ressens aucune difficulté à me plonger dedans et un certain sentiment de familiarité.

Quel 3ème tome ! J'ai pris quelques minutes pour me remettre de la fin du livre. Les personnages se développent et l'on s'attache à eux. L'intrigue est très prenante avec de nombreux rebondissements qui m'ont tenue en haleine surtout dans la 2ème moitié du livre.

Une petite prolongation de l'essoufflement du tome précédent pendant quelques pages mais globalement j'ai retrouvé l'essence du tome 1. La relation vérité et Fitz s'est encore une fois approfondis ,l'intimité qu'il partage via l'art est émouvante au possible bien qu'elle résulte et évolue dans un contexte assez alarmant. La seconde partie,je l'ai vécu en apnée,elle m'a entraîné dans un tourbillon d'émotions tant on est imprégné des émotions de Fitz qui vit ses heures les plus tourmentées. Plus sombre, ce tome marque un véritable tournant pour nombre de personnages. On atteint ici un point de non retour qui laissera des marques indélébiles à notre cher Fitz bien plus encore qu'à son retour des montagnes. le roi subtil présent sans vraiment l'être a été une véritable redécouverte pour moi .Personnage guère apprécié au tout début je me suis étonnamment prise d'affection pour lui et la relation complexe qu'il entretient avec notre personnage principal.Plus j'avance dans cette saga plus les liens sociaux qui structure Fitz et l'entoure m'impressionne par la profondeur qui y a été développé. Megan Lindholm a vraiment un talent dans ce domaine pour moi qui a plutôt l'habitude de voir les relations amoureuses développées dans la fantasy,c'est une vraie satisfaction.

Je suis toujours aussi fan de cette saga qui a tout pour elle : créativité, style d'écriture et qualité absolument remarquable de la traduction, rebondissements, intrigue passionnante !

Je pense que les 19 tomes vont passer trop vite :-). "L'Assassin Royal" va être mon fil rouge 2024 !

Autant le tome 2 (qui n'est en fait qu'un demi-tome 2) contenait peu d'action, autant ce 3e tome commence fort. Embarqué dans la chasse aux Pirates rouges, Fitz se refait une santé sur les bancs de rame du Rurisk et, la hache à la main, dans le massacre de Pirates. Mais l'action s'essouffle assez vite pour laisser la place aux intrigues de cour, complots et trahisons en tout genre. Pendant que Vérité part pour une quête désespérée, le roi Subtil décline toujours plus, laissant le champ libre aux manoeuvres de Royal. Que peuvent faire Fitz et Ketricken face à cette double menace, intérieure et extérieure ?

Il faut que je me résigne à l'idée : il n'y aura décidément pas de poursuite de bagnoles dans cette série. Si l'action est lente et semble même par moments inexistante, je ne me suis pourtant pas ennuyée. Ce troisième tome est traversé d'une tension qui ne faiblit jamais : qu'est-ce que cette nef blanche que Fitz a aperçu ? Quel lien a-t-elle avec les Pirates rouges ? Vérité réussira-t-il dans sa quête ? Quelles sont les véritables motivations de Royal ? Quel rôle Fitz va-t-il jouer dans cet imbroglio ? Et bien d'autres questions qui surgissent dans les derniers chapitres, bien plus haletants et prenants. Comme l'a souligné une autre lectrice : à la fin de ce tome, il y a tant de possibles ouverts !
Par ailleurs, ce qui rend cette série vraiment attachante et captivante, c'est la richesse des personnages. On est loin des personnages souvent trop stéréotypés des sagas d'heroic-fantasy. Ils ont une profondeur psychologique vraiment bien travaillée. le seul qui soit un peu raté, à mon goût, c'est le "méchant" de l'histoire, le prince Royal. Ce tome essaie d'instiller quelques doutes sur ses motivations mais sans vraiment y parvenir. Royal n'apparait que comme un ambitieux sans scrupules qui veut être calife à la place du calife. de même, la position de Subtil à son égard aurait pu être rendue plus poignante. Ce n'est que vers la toute fin qu'on le voit déchiré entre son amour de père et la prise de conscience de la trahison de son fils préféré. Je trouve que ça aurait été un filon qui aurait pu être mieux exploité.
Cela dit, j'ai toujours autant aimé non seulement le personnage principal mais peut-être encore davantage les personnages secondaires qui gravitent autour de lui : Ketricken (mais est-elle vraiment un personnage secondaire ?), Umbre, Burrich, Patience et même le loup Oeil-de-Nuit... Même les domestiques comme la petite Romarin ou la cuisinière Mijote sont bien campés. Ma lecture du tome 2 remontait à plus de 2 ans mais je n'ai eu aucun mal à renouer les fils de l'intrigue et à me retrouver comme chez moi à Castelcerf.

En résumé : une série vraiment singulière, très bien écrite, peut-être un peu lente mais cela permet de bien développer l'intrigue et les personnages. Cela change des publications plus récentes où l'histoire est menée tambour battant au détriment des personnages et au prix de raccourcis scénaristiques. Cette série semble prendre vraiment son envol à la fin de ce troisième tome. On verra bien...

Suite à la légère déception du second tome (en édition poche) en comparaison du premier, je me lance dans la lecture de cette nouvelle partie avec l'espoir de retrouver les sommets. Verdict : les sommets sont retrouvés et même dépassés !
En regardant la publication "classique" de l'oeuvre il apparait que ce troisième poche est la fin du premier cycle. Il a donc la charge de clôturer cette première partie, mais aussi la chance de contenir une tension extrême jusqu'à la fin (et c'est aussi pour cela que le second tome était plus mou). Robin Hobb fait preuve d'une maestria pour continuer à faire grimper la tension au fil des pages et pousser Fitz dans ces derniers retranchements.
Le tome précédent donnait au personnage une première franche victoire amoureuse, celui-ci le pousse à devoir choisir entre son amour pour Molly et sa responsabilité en tant qu'homme lige du roi-servant et en tant qu'assassin royal. Ecartelé par les deux pans de sa vie, Fitz va devoir choisir. Mais ce choix lui appartient-il réellement ?
Au fil des pages ce n'est d'ailleurs plus vraiment la relation entre Fitz et Molly qui est au coeur du récit, mais bien toutes les problématiques de la cour. Vérité s'exile pour aller chercher l'aide des Anciens dans le but de vaincre les pirates rouges et laisse le champ à son plus jeune frère Royal pour continuer ses manigances auprès du roi. La seconde moitié du roman prend aux tripes à un point qu'il en devient difficile de s'arrêter à la fin d'un chapitre. Tout s'enchaine à une telle vitesse, Fitz semble encore et toujours seul face à des considérations qui dépassent sa condition de bâtard, mais il fait face. Il essaie, il tente de garder la tête haute et de faire honneur à son père, son roi-servant et son roi.
La fin est une apothéose grandiose de tension. Impossible de ne pas avaler les pages tellement on se demande comment Fitz et le peu de personnes présent pour l'aider pourront se sortir de cette passe qui ne cesse de s'aggraver. Robin Hobb ne déçoit à aucun moment. Pas dans les péripéties qui ne suivent et s'enchainent magnifiquement et pas dans le développement de Royal, son antagoniste pour qui l'on ne souhaite que le trépas. Ce tome m'a rappelé les grandes heures du Trône de fer, ces moments où la politique royale apparaissait comme l'une des choses les plus captivantes jamais écrites, lorsque la guerre des quatre trois faisait rage. Robin Hobb touche cette perfection du doigt.
Ce premier cycle est maintenant terminé et quoiqu'il advienne maintenant il restera gravé dans mon historique de lecture, là, tout en haut.
Désormais, il me tarde encore plus de découvrir la suite de l'histoire de Fitz.

C'est avec un certain plaisir que j'ai retrouvé les tribulations de Fitz oscillant entre l'Art et le Vif, ses amis, son frère loup Oeil-de-Nuit et surtout ses ennemis jurés.
Au cours de ce tome 3 de la saga "L'assassin du roi", l'intrigue se resserre autour des complots et des trahisons, jusqu'à la chute, toute "fantasienne", où la magie prend tout son sens.
Si j'ai laissé passer une année entre le tome 2 et celui-ci, je ne laisserai pas s'écouler autant de temps pour rejoindre le royaume des Six-Duchés et la perversion du poison Royal.

Mais la folie de ce tome! On découvre l'étendue de l'univers imaginé par Robin Hobb. Les intrigues prennent de l'ampleur, principalement les complots politiques. Les personnages se développent, on apprend à les aimer ou à les détester mais aucun n'est tout blanc ou tout noir. Et toujours cette finesse et cette ouverture dans l'écriture de l'autrice. C'est incroyable

Un très bon tome 3 après un tome 2 qui était un peu plus moue (à cause du découpage fr).
Pas le temps de respirer. Les révélations et complots s'enchaînent et laisse peu de temps à notre cher Fitz et à son entourage. le bonhomme muri et même si il se pose encore pas mal de question ça change pas mal du début à ce niveau la.