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Si vous avez grandi comme moi dans les années 80 et que je vous dis Londres, pensionnat pour jeunes filles de bonne famille, une jeune fille aux grands yeux, un peu pale qui parle à sa poupée Emilie et qui va passer du statut de petite fille riche avec chambre particulière à domestique exploitée qui dort dans une mansarde..... vous me répondez Princesse Sara !!
Pas la peine de vous raconter l'histoire vous la connaissez surement par coeur et vous vous pourriez même être capable de chanter le générique .
Dessin animé japonais diffusé sur la cinq dans lequel on a détesté la directrice et Lavinia l'élève peste et dans lequel si vous êtes sensible les malheurs de la petite Sara vous ont parfois émus.
Ce que j'ignorais et que j'ai découvert par hasard il y a peu lors d'un quizz Babelio c'est que ce dessin animé est en réalité l'adaptation d'un roman pour enfants anglais du XIXème siècle écrit par Frances H. Burnett intitulé
"A Little Princess"
Je recherchais une petite lecture courte simple et rapide en attendant de recevoir le nouveau livre masse critique qui m'a été attribué alors pourquoi pas?
Certes je ne suis pas la cible de ce livre destiné aux jeunes filles de 9-11ans mais une trentenaire curieuse et nostalgique.
Les adaptations ne sont jamais à l'identique, on nous donne souvent une version tout public, plus édulcorée, on prend des libertés avec l'oeuvre originale : c'est le cas pour les contes adaptés par Disney ou Georgie dont la fin diffère entre la version télé et la version mangas plus trash.
Est - ce le cas pour Sara ?
La trame et l'ambiance du roman sont dans l'ensemble bien respectés, le caractère des personnages aussi: Lavinia peste, Lottie capricieuse, Ermengarde ( Marguerite ) un peu sotte et bien sur Sara et son imagination débordante.
Seules différences marquantes: Peter n'apparait pas dans le roman et il me semble que lors de son onzième anniversaire Sara reçoit une maison de poupée dans le dessin animé c'est une dernière poupée dans le roman.

Retomber en enfance le temps d'une parenthèse littéraire, le charme opère au fil des pages le dessin animé me revenait en mémoire.
Bonne lecture !


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Un classique de la littérature jeunesse anglaise.
Je l'ai lu et relu quand j'étais enfant (donc bien avant le dessin animé que je n'ai pas vu d'ailleurs....) et je m'en souviens comme si c'était hier.
Une merveilleuse histoire, bouleversante et triste, mais qui finit bien.
A lire absolument par toutes les petites filles!
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Aujourd'hui j'avais envie d'évoquer avec vous un livre qui à lui seul suffit à me ramener en enfance. Ce roman que j'ai découvert petite fille et que j'aime relire maintenant que je suis devenue grande c'est "petite princesse" de Frances Hodgson Burnett.
Sarah est une petite fille extrêmement gâtée par son père, capitaine aux Indes. Constatant que le climat du pays est mauvais pour sa fille, le capitaine Crewe place notre jeune héroïne dans un pensionnat réservé aux jeunes filles de la bonne société anglaise. Sarah plaît par son originalité et s'attire l'amitié de nombreuses petites filles, mais également les jalousies d'autres telles que Lavinia. Alors que Sarah s'apprête à fêter son anniversaire, un homme en noir apporte la triste nouvelle de la mort de son père. Ruiné, il laisse sa petite fille seule et sans ressources. La directrice de l'établissement lui confisque alors tous ses effets personnels et la garde comme domestique. Sarah n'aura alors plus que la force de son imagination et son courage pour survivre à ces épreuves.
Ce roman jeunesse est tout simplement délicieux, parfait pour rêver et s'évader. Petite, je me rêvais en Sarah Crewe, car comme elle j'étais une petite fille fantasque et rêveuse qui aimait s'imaginer et inventer de belles histoires. Cette petite fille est très attachante et l'on suit avec beaucoup de plaisir ses mésaventures. Malgré les épreuves et les désillusions, elle reste cette gentille petite princesse avec un coeur immense et l'envie de prendre soin des autres. Pour autant, elle ne manque pas de tempérament et n'hésitera pas à se battre pour dire ce qu'elle pense.
Ce roman possède vraiment tous les ingrédients pour que petits et grands passent un bon moment de lecture avec des personnages attachants, un univers riche comme seule Frances Burnett sait le faire, entre réalité et onirisme, entre vie réelle et conte de fée, entre présent vécu et rêve.
Une histoire qui est parfois dure puisque la vie n'est pas tendre pour notre jeune héroïne, mais heureusement, malgré les épreuves, la fin offre un très bel avenir à notre petite princesse.
Un livre qu'il me tarde de faire découvrir à mes enfants, comme les quatre filles du docteur March.
Je me souviens que petite j'avais découvert l'adaptation cinématographique de cette oeuvre par Alfonso Cuaron. Même si cette version s'éloigne par moment de l'oeuvre originelle, je l'aime beaucoup car elle est très enchanteresse et féerique. J'aime le contraste entre l'univers gris, sombre, pluvieux de l'Angleterre de notre Sarah déchue avec les couleurs vives, chatoyantes, chaleureuses de l'Inde de son enfance et de son avenir. Un film que je ne peux m'empêcher de regarder chaque année au moment des fêtes tant il sait réveiller mon coeur d'enfant.
Pour résumer, ce livre est vraiment un classique de la littérature jeunesse anglaise à découvrir absolument. Pour moi, c'est l'un des plus beaux livres que j'ai découvert petite fille. Et même si je lui préfère le jardin secret de la même auteure, Sarah possède cette capacité à me faire voyager grâce à ses merveilleuses histoires. Je ne peux que vous le conseiller et cela, peu importe votre âge, car ce roman qui porte en lui une sorte de magie ne pourra que vous enchanter.
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La Petite Princesse doit être un de mes classiques jeunesse préférés. Je me souviens avoir déniché la vieille édition de la Bibliothèque Rose ayant appartenu à ma mère et l'avoir dévoré en deux jours.
À presque neuf ans, je trouvais Sarah admirable de patience et de résilience et j'enviais sa force de caractère. Malgré une vision très coloniale de l'Inde, ce pays lointain truffé de mines de diamants m'a fait rêver, tout comme les descriptions des jouets de Sarah.
C'est un classique au charme désuet que je recommande chaudement aux enfants car il montre que l'imagination permet de supporter bien des épreuves et que répondre à la violence par la bonté est ce qu'il y a de mieux.
Sarah ne se laisse pour autant pas marcher sur les pieds et ne se prive pas pour dire ses quatre vérités à l'abominable Miss Minchin. Elle en payera les conséquences mais gardera la tête haute face aux pires humiliations.
Et la fin est peut-être invraisemblable, mais si satisfaisante à lire après des pages et des pages d'épreuves pour notre petite princesse.
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Challenge Solidaire 2021 Gwen21 # lecture 6.

Sarah, une fille de 7 ans, est persuadée d'être une Princesse au sens féerique du terme : belle, intelligente, infiniment riche et généreuse. C'est une formidable conteuse d'histoires, qui transforme un événement tragique en magique. Elle fascine son entourage qui la trouve étrangement originale. Elle est placée par son père, dans un pensionnat huppé à Londres pour étudier.
Le jour de ses 11 ans, on lui annonce la mort et la ruine financière de son père. Elle devient pauvre et orpheline. C'est la descente aux enfers. La directrice du pensionnat la chasse de son luxueux appartement pour loger dans le grenier infesté de rats, elle ne portera que des haillons. On lui confiera toutes sortes de corvées. Elle aura faim, froid, sera la cible de réprimandes. Mais elle ne renoncera jamais à se comporter comme une vraie Princesse.

Un conte à lire à ses enfants et pour soi-même, histoire de replonger dans son enfance.
Un conte plein de magie, d'optimisme. Une leçon de vie.
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Voici un roman jeunesse dont on ne sort pas indemnes. Sara Crewe, la protagoniste, est ce qu'on appelle communément "une vielle âme", une jeune fille qui semble habitée par la sagesse d'une vie antérieure. Intelligente, voir même "à haut potentiel"cogntif, Sara est ce genre de personnage qui sert de modèle positif. Gentille, charitable, songé, créative et obéissant à ses propres règles de savoir-vivre, je me dis qu'avoir lu ce roman étant jeune, ç'aurait été l'un de mes personnages préférés. Un courage pareil, ça ne s'invente pas! À travers l'exotisme des Indes, la cruauté des gens qui vivent sans amour et un Londres gris du XXe siècle, Sara se bat pour sa survie, mais aussi pour ses idéaux.
Sara Crewe n'a que sept ans lorsqu'elle est confiée à un pensionnat londonien, sous la direction implacable et austère de la froide Miss Minchin. Malgré le faste de sa vie et gâtée sans bon sens par son jeune père riche, Sara est pourtant dotée d'un sens des réalité très peu commun aux jeunes fille de son âge. Grande rêveuse, philosophe et polyglotte, elle est rapidement qualifiée de "bizarre" par les habitants du pensionnat. de par ses manières et sa mentalité, on l'appelle "princesse Sara". Durant deux ans, Sara mène une vie confortable et se fait des amies. Un jour, on lui annonce le décès de son père, floué et ruiné, avant de mourir de maladie. le même jour, on lui confisque toutes ses choses et on la relocalise dans une mansarde du grenier. C'est que Miss Minchin avait beaucoup investie sur le petite Sara et maintenant qu'elle est ruinée, elle entends voir l'enfant la servir en dédommagement. Une nouvelle vie commence pour Sara, qui souffrira de la faim, du froid et de maltraitance. Mais pour cette enfant qui rêve si fort, le cours de sa vie sera appelé à changer lorsqu'un mystérieux homme et son compagnon indien viennent habiter la maison d'à côté.

Un livre à placer dans les classique de la littérature jeunesse, ni plus ni moins.

P.S. Il existe une version cinématographique, dont j'ai trouvé la fin bien meilleure, puisqu'elle met de l'avant l'importance de la famille. Il existe aussi une BD, "Princesse Sara", qui est grandiose en matière de décors et de tenues. Cependant, vers le tome 7, on perd vraiment l'essence de l'univers de Burnett, qui ressemble plus à de a romance guimauve qu'à autre chose. Les premiers tomes valent plus la peine d'être lus, selon moi.
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Sara Crewe est une petite fille comblée. Vivant en Inde avec son père qu'elle adore, elle découvre une nouvelle culture et elle vit dans un véritable conte de fées jusqu'au jour où son père est rappelé en Angleterre afin de prendre ses fonctions dans l'armée anglaise qui est en guerre. Celle-ci est donc placée dans une riche pension pour jeune filles et bénéficie ainsi de la meilleure éducation possible grâce à l'immense fortune de son père. En raison de ses dons de conteuse, Sara se fait très vite des amies et notamment une petite fille noire qui travaille dans la pension comme bonne à tout faire. Les destins de ces deux jeunes filles qui, apparemment, n'ont rien en commun, vont se rapprocher le jour où le père de Sara est porté disapru et où celle-ci est alors obligée de travailler dans la même pension afin de gagner le gite et le couvert.
Un magnifique conte pour la jeunesse où l'on découvre les différences de culture et où l'on apprend que dans cette société (et c'est toujours le cas aujourd'hui), l(argent est roi.
Roman très agréable à lire. J'ai adoré et j'ai également vu le film qui en a été tiré et qui reste très fidèle au roman. Une merveille !
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LE roman de mon enfance ! Je le tenais de ma mère, avec ses pages un peu défraîchies et sa couverture toilée mauve. Il sentait un autre monde, une autre époque, celle où l'argent pouvait faire vivre comme une princesse capricieuse et la pauvreté transformait les enfants en mendiants.
Les personnages sont d'une humanité profonde, dans leurs qualités ou leurs défauts. Et, cette petite fille, cette jeune Sara si brave et courageuse rappelle à tous que le monde de l'enfance peut devenir joie et magie par le simple pouvoir de l'esprit. Ne pas se laisser abattre pour tenir le coup et toujours rester fidèle à soi-même sont les deux leçons à retenir.
La petite princesse restera pour moi associée au dessin-animé des années 1980, Princesse Sarah, très belle adaptation de l'oeuvre, dont je regardais chaque épisode avec entrain.
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J'ai connu cette oeuvre quand j'étais enfant grâce à la série de dessin animé Princesse Sarah et j'avais détesté... Je ne supportais pas le personnage de Sarah. C'est sans doute pour cela que j'ai mis autant de temps à me plonger dans ce classique. Je ne saurais dire si c'est la "maturité" acquise depuis ou une réelle différence entre les deux, j'ai beaucoup apprécier la Sarah du lire que celle du dessin animé. Elle passe beaucoup moins pour une enfant d'abord capricieuse quand elle était riche puis la souffre-douleur de tout le monde soupe au lait quand elle est pauvre que celle dont j'avais gardé le souvenir de mon enfance. Sarah ne se montre pas soumise à outrance mais au contraire décide de tout prendre la tête haute et de jamais répondre à la provocation. J'ai trouvé ses motivations bien plus explicite dans le roman, ce qui m'a permis de beaucoup apprécier ce personnage déterminé et fort.
Je suis contente de m'y être plongée et d'oublier le dessin aminé pour toujours ! Je le conseille pour les petits comme les grands !
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Un bien délicieux roman pour finir l'année en beauté et appeler les souvenirs du temps où je regardais avec émoi une petite princesse en détresse prénommée Saly, pour la version arabe chez nous.

La petite princesse est le roman d'où est tirée l'adaptation animée japonaise, plutôt élargie en synopsis et personnages, de 1985. L'oeuvre d'origine a été publiée aux Etats-Unis en 1905 par Frances Hodgson Burnett, pionnière dans les romans d'apprentissage pour enfants. Dans un style fluide et libre, la romancière nous invite dans les méandres d'un drame psychologique se déroulant dans un pensionnat londonien, dont la protagoniste n'est qu'une fille de onze ans.

Le Capitaine Crewe, homme d'affaires en Inde, souhaite que sa fille puisse avoir l'éducation dispensée aux filles selon les critères de l'époque victorienne. Sara se démarque par son intelligence, son éducation, ses bonnes manières, sa grandeur de coeur et sa bonté. Elle est également une petite fille très portée sur l'imaginaire, les histoires et le « comme si ».

Au regard de sa fortune, elle jouit d'un traitement privilégié, ayant à son service une femme de chambre française, une calèche et un poney entre autres, sans qu'elle en soit vaniteuse.

Malheureusement, la faillite et le décès de son père fait d'elle « une princesse en haillons » puisque la directrice, les domestiques et certaines élèves jalouses profitent de son revers de fortune pour la maltraiter et l'humilier sans vergogne. La fière Sara, se forçait de rester une princesse « dans l'âme », ne se laissant pas briser et en montrant à tout moment une gentillesse sans complaisance. Un coup de théâtre se manifeste quand un richissime indien vient s'installer dans la maison voisine.

Ce classique de la littérature enfantine, dont les premiers chapitres étaient publiés en feuilleton en 1886 en Angleterre, décrit la pauvreté, la mendicité et l'indigence dont sont sujets les issus des couches sociales défavorisées tandis que d'autres peuvent baigner dans le luxe. L'aventure de la petite Sara fait réfléchir quant au retournement de situation et l'éventualité d'une affreuse descente vers les enfers à n'importe quel moment.
Lien : http://myworldtoyou.com/wp/l..
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