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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un livre jeunesse à ne pas manquer!

J'avais d'abord connu le film avant la version écrite (film que je dois avoir visionné au moins une centaine de fois durant mon enfance). Une histoire émouvante, très bien écrite et qui s'interprète de manière différente selon la vision du lecteur. Moi qui a un coeur sensible, j'ai eu larme à l'oeil, je dois avouer.

Je trouve personnellement que l'auteur avait un don inné pour transmettre les émotions de son vivant. Elle savait rendre ses histoires pleines de vie et avec des personnages touchants, qui évoluent dans des contextes qui stimulent notre imaginaire. En tout cas, le mien a été grandement sollicité par ses oeuvres et cela se reflète dans la personne que je suis devenue.
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Aujourd'hui, j'ai envie de vous faire (re)découvrir une histoire pleine de beauté et d'optimisme. On le considère habituellement comme un roman, voire un grand classique, mais il est si extraordinaire que La Petite Princesse mérite tout autant sa place dans la catégorie des contes. Digne héritière de Perrault et de Grimm, Frances Hodgson Burnett mêle habilement dans son récit le merveilleux , le tragique et le magique.

D'une richesse faramineuse en Inde, perdue puis retrouvée, en passant par la mort de son père et la maltraitance subie à l'institut de Miss Minchin, la vie de Sara Crewe ressemble à un mélange de la Belle au bois dormant et de Cendrillon. Sa personnalité semble trop parfaite pour être humaine : non contente d'être belle et intelligente, Sara est la gentillesse incarnée, et semble bel et bien avoir été bénie par les fées. Petite princesse fascinante, qui aurait peut-être pu pécher par excès d'orgueil sans les épreuves que lui réservait l'adversité. Mais, devenue pauvre et misérable, Sara se relève, et décide de rester Princesse, dans le sens le plus noble que puisse avoir ce mot : une Princesse ne se plaint pas, une Princesse doit avoir le coeur bon, et ne jamais perdre espoir, même quand le désespoir et la solitude lui tordent le coeur.

Au-delà de l'écriture fluide, pleine d'humour et de finesse, ce que j'adore dans La Petite Princesse, c'est la leçon de vie que cache l'apparente naïveté du conte. Sara est véritablement malheureuse, mais elle résiste, à force d'imagination et d'intelligence, à la cruauté de Miss Minchin. Chaque jour est un calvaire, chaque seconde une humiliation, et elle ne cesse jamais de se battre. Peu sont ceux qui, dans la vraie vie, seraient récompensés comme elle ; mais chaque fois que je la lis, cette histoire me met du baume au coeur. Parce que dans la vraie vie aussi, à force d'imagination, d'intelligence et de bonté, on forge un monde meilleur : cela s'appelle le courage.

Frances Hodgson Burnett a écrit de nombreux romans : je les ai tous dévorés. Elle fait partie des rares auteurs que je lis simplement parce que leur nom est sur la couverture… Et je recherche désespérément la collection de ses oeuvres complètes !

Pauline Deysson - La Bibliothèque
Lien : http://www.paulinedeysson.co..
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Alors que je connaissais depuis mon enfance le Jardin secret, j'ai eu un immense plaisir à retrouver le superbe talent de conteuse de F. H. Burnett dans La petite princesse.
Sarah est une petite fille immensément gâtée par son père, mais qui conserve un caractère sage et aimable. À 11 ans, elle doit le quitter pour aller en pension. Tout va bien pendant quelques années, ses excentricités (lectures, habitudes luxueuses, envie d'inventer des histoires...) sont tolérées en raison de sa fortune. Jusqu'au jour où son père décède, ruiné par une mauvaise opération financière. Sarah devient alors bonne à tout faire au sein de la pension, souffre de faim, de fatigue...

J'ai trouvé dans ce roman tout ce que j'avais rêvé y trouver. Une ambiance victorienne, un peu de « magie réaliste », de l'émotion, une jolie morale, des bons sentiments... C'est un vraiment un de ces contes « retour en enfance » par excellence. Je suis presque ravie de le découvrir seulement maintenant, car une première lecture qui me plonge dans mes émotions d'enfance, c'est rare !
Sarah est une héroïne parfaite. Elle a son petit caractère, mais s'efforce de se dominer et d'inventer un côté lumineux à chaque situation, pour mieux la supporter. Moi qui ai parfois du mal à dompter mon mauvais caractère, ce conte m'a beaucoup parlé, sans plus que ne l'aurait fait un livre de développement personnel actuel !

La cerise sur le gâteau fut de tomber sur une petite scène qui a de toute évidence inspiré JK Rowling : Sarah reçoit des paquets adressés à « la petite fille de la mansarde de droite » et l'incrédulité de sa méchante employeure est la même que celle des Dursley lorsque Harry reçoit ses lettres de Poudlard adressé à « Harry Potter, dans le placard sous l'escalier » !


Relecture, 11 décembre 2019:

Décidément, début décembre, sans doute en raison de la petite déprime saisonnière qu’il m’apporte, est pour moi le moment parfait pour plonger dans ce merveilleux conte (je l’avais lu il y a deux ans aux mêmes dates, à quelques jours près).

Pour celles et ceux qui connaissent le dessin animé Princesse Sara : il s’agit du roman qui l’a inspiré et, si vous êtes comme les autres personnes qui m’ont évoqué, émues, leur souvenir d’enfance avec ce dessin animé, je vous le conseille à 200 %.
Pour celles et ceux qui ne connaissent pas du tout l’histoire : une petite fille riche, pleine d’imagination et de gentillesse, est en pension lorsqu’un coup du sort la fait devenir orpheline et pauvre. Elle devient alors la petite bonne de la pension, mais la magie n’est jamais bien loin pour changer son destin…

F. H. Burnett, également autrice du magnifique Le jardin secret, a un talent de conteuse inouï. Dans ce roman, elle crée une atmosphère d’un cosy absolu : des objets luxueux aux tristes greniers, il y a une telle douceur qu’on se sent véritablement dans un conte de fées.
Alors certes, c’est plein de bons sentiments et l’intrigue est peut-être cousue de fil blanc. Et pourtant ce roman est un vrai délice et je suis certaine qu’il peut plaire à tout âge (je l’ai découvert à 24 ans et j’ai été émerveillée). On n’y parle pas de Noël et pourtant, pour moi, c’est le conte de Noël par excellence. Une petite fille qui fait face à l’adversité, la magie qui est dans chaque geste, une fin heureuse…

J’ai des frissons rien que d’en parler ; ce n’est pas compliqué : j’adore ce livre.
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livre extraordinaire, lu une vingtaine de fois, vraiment génial. Cette petite fille est tellement courageuse, tellement mature face aux épreuves de la vie... A lire de toute urgence.
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Je viens de relire ce livre une fois de plus, décidément je crois que c'est mon préféré.
Le père de Sara, capitaine aux Indes, la place dans une institution anglaise quand elle a sept ans car le climat des Indes est mauvais pour les enfants. Sara, la plus riche des pensionnaires, y est traitée comme une princesse. Mais le jour de ses onze ans, son dessin bascule avec la mort de son père, ruiné par un ami dans un investissement hasardeux.
Sara devient fille de cuisine et est exploitée et maltraitée par la directrice de l'école qui l'a toujours jalousee et haie. Malgré la misère et les épreuves, elle reste digne et généreuse.
Ses trois amies l'aident et la recpnfortent chacune a leur manière, jusqu'au jour où la magie s' invite dans la vie de Sara.
Ce roman du XIX ème siècle est un véritable conte de fée moderne. il rappelle également combien il était dur d'être pauvre à cette époque et comme les enfants pouvaient être exploités et misérables...
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J'ai lu ce livre pour la première fois quand j'étais au Lycée, et en français. Je ne me souviens pas vraiment de mes impressions à l'époque si ce n'est le fait que ça n'avait pas grand chose à voir avec le film! En effet, j'ai grandi en regardant la version par A. Cuaron avec Liesel Matthews dans le rôle de Sara, l'un de mes films préférés quand j'étais petite, et encore aujourd'hui. En lisant le livre des années plus tard je me suis rendue compte que l'adaptation était assez différente de l'original sous plusieurs aspects.

En mars de cette année j'ai relu ce livre en anglais, et encore une fois, j'ai eu l'impression de lire un livre complètement différent, mais plus seulement par rapport au film, mais aussi par rapport au français.

En fait, je n'ai pas beaucoup de souvenirs de la traduction, et de la lecture que j'en avais fait au Lycée, mais j'ai eu l'impression en lisant l'original de lire quelque chose de complètement différent et plus complet.

Pour commencer, je l'ai lu dans l'édition Penguin Classics avec introduction et notes par U. C Knoepflmacher – et je ne peux que recommender cette édition à ceux qui veulent le lire en anglais, puisque l'introduction et les notes sont vraiment très intéressantes, et il y a en plus, en appendice, les premières versions du texte, ce qui était aussi vraiment intéressant à lire. J'ai d'ailleurs déjà eu l'occasion de lire Knoepflmacher pour mon mémoire de M2 (sur la littérature pour la jeunesse à l'époque Victorienne), et c'est en fait l'un des grands spécialistes en littérature pour la jeunesse.

Je commence à me dire d'ailleurs que peut être mon impression de lire un texte complètement différent vient du fait que je le relis 10 ans plus tard, d'une part, mais aussi parce que justement je travaille pour mon mémoire sur la littérature pour la jeunesse et les contes de fées, et donc j'ai plus de moyens de comprendre l'histoire et tout ce qui est en jeu dans le texte.

Quelque chose que j'ai découvert en relisant et que je n'avais pas vu lors de ma première lecture en français, c'était la place donnée, justement, au conte de fée. Sara est une grande lectrice, et tout son imaginaire d'enfant est marqué par ses lectures. le livre en lui même et l'histoire, sont entièrement imprégnés de références aux contes de fées, et autres livres que Sara a lus. On s'en rend compte en lisant, qu'en fin de comptes, A Little Princess est une sorte de réécriture de Cendrillon, avec un peu de Belle au Bois Dormant… mais on y trouve aussi la présence des soeurs Brontë (la poupée de Sara est nommée d'après Emily Brontë…), pour ne citer que quelques références en fait puisque je pourrai en parler pendant des heures, comme je suis plongée dans les contes de fée et la littérature Victorienne en ce moment…

Ce livre est considéré effectivement comme l'un des plus grands livres pour la jeunesse de l'époque Victorienne, mais je pense que ce serait peut être à nuancer. La première édition de la Petite Princesse, en tant que tel, a été publiée en 1905, mais il s'agissait en fait d'une version augmentée et modifiée et transformée. La toute première version du texte, était en fait une simple nouvelle, publiée en 1887, puis ensuite transformée en pièce de théâtre en 1902, pour ensuite seulement devenir ce que nous pouvons lire aujourd'hui. Je dis qu'il faudrait nuancer le titre de littérature victorienne, et c'est ici mon opinion d'étudiante, parce que tout simplement Burnett l'a écrit aux Etats Unis, après y avoir vécu pendant des nombreuses années, et qu'on y retrouve un certain côté américain dans la façon de voir le monde et la société. La littérature pour la jeunesse américaine et celle britannique sont très différentes l'une de l'autre (je vous renvoie ici vers un article vraiment intéressant sur la question, écrit en anglais: Why the British tell better Children's stories: pour résumer, la littérature anglaise pour les enfants parle beaucoup de fées, et magie et fantastique, alors que la littérature américaine pour les enfants est plus tournée vers tout ce qui est plus terre à terre, comme la vie dans une ferme, la découverte de l'ouest… D'un côté on a Harry Potter ou Narnia, de l'autre, on a Les aventures de Tom Sawyer ou Les quatre filles du Dr March… ) Je trouve donc que Burnett a réussit avec A Little Princess a concilier ces deux façons différentes d'écrire pour les enfants: d'un côté un certain réalisme en ce que concerne la vie sociale: ici, quand elle parle de magie, ce n'est pas la magie d'Harry Potter, ou une magie avec baguette magique et super-pouvoir, qu'on ne discute pas, mais il s'agit plutôt d'une magie beaucoup plus réaliste, et réalisée par des personnages tout à fait communs, en revanche, il y a bien un côté magique, qu'elle réussit très bien à faire ressentir dans l'histoire.

Pour résumer, ce livre reste l'un des mes préférés, l'un des plus beaux contes pour enfants (et adultes aussi…) à mes yeux! A lire et relire!
Lien : https://thewordandco.wordpre..
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Je pense que toutes les petites filles de mon époque (ça fait vieillot !) reconnaîtront, à partir du résumé, le célèbre dessin animé japonais « Princesse Sarah ». Grâce au livre le petit Lord Fauntleroy, j'ai découvert que Frances Burnett était également l'auteur de cette histoire. Quelques temps après la lecture de mon cher Tolstoï, j'ai profité d'une soirée très calme pour savourer ce roman pour enfants.
Sara est une petite fille rêveuse et fantasque qui aime imaginer des histoires. Malgré sa fortune et les traitements privilégiés dont elle bénéficie, elle reste modeste, douce et gentille. L'auteur nous présente une enfant modèle, avec des manières exquises et un caractère courageux. Bien sûr, cela semble un peu naïf pour nous, lecteurs et adultes contemporains, mais il a été écrit dans les années 1900. A cette époque, les livres pour enfants avaient souvent une visée éducative et morale.
Pour être franche, Sara m'a plu dès les premiers chapitres et j'ai suivi avec beaucoup d'attention ses péripéties : d'une situation riche et enviée, elle devient domestique dans la pension de Miss Minchin, une horrible femme égoïste, cruelle et avare. Entre nous je ne la supporte absolument pas et si je pouvais entrer dans le livre, je l'aurai bien tordu le cou.
On découvre également le type d'éducation reçu par les filles nanties à cette époque : l'étude des matières classiques (les langues, l'histoire...), des cours de danse et des sorties à la paroisse chaque dimanche matin. D'après le livre, elles étaient pensionnaires presque toute l'année, habillées avec des uniformes sombres. Cela doit être une enfance lugubre, surtout si on a vécu de cette manière depuis l'âge de quatre ans comme Lottie ! L'auteur parle aussi des conditions de vie des domestiques ainsi que des mendiants de Londres.
J'ai adoré ce conte de fées moderne, cette magie dans chaque page. Durant la lecture, on a l'impression d'être dans une bulle confortable, une parenthèse loin du bruit de la ville et des impératifs de la vie quotidienne.
Le style d'écriture est simple, très accessible pour un public jeune. Les actions s'enchaînent vite et les dialogues sont dynamiques. Seuls les descriptions m'ont paru niaises et faciles.
Un conseil : pour l'apprécier à sa juste valeur, réveillez l'enfant qui sommeille en vous ! Un bon "happily ever after" à partager à tout le monde !
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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C'est un très beau livre avec une héroïne attachante, Sarah, qui a donné suite à de nombreuses adaptations, notamment deux film avec l'un Shirley Temple, & le plus récent de Alphonso Cùaro (Harry Potter 3).
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Un classique de la littérature jeunesse anglaise.
Je l'ai lu et relu quand j'étais enfant (donc bien avant le dessin animé que je n'ai pas vu d'ailleurs....) et je m'en souviens comme si c'était hier.
Une merveilleuse histoire, bouleversante et triste, mais qui finit bien.
A lire absolument par toutes les petites filles!
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En lisant ce livre, j'ai voulu faire un retour en arrière, dans mon enfance et surtout dans ce dessin animé que j'aimais tant. J'ai voulu aller à la source et lire le livre qui est à la base de cette série. Et j'en suis ravie.

Je replonge totalement dans l'histoire. Sarah, jeune fille venant des Indes, est amenée par son riche père, dans une pension pour jeunes filles, en Angleterre. Elle va être adorée de beaucoup, détestée de certains. Loin de son pays et de son père, Sarah restera humble et joyeuse. Douce et aimante, elle ne rebondit jamais sur les méchancetés de certaines étudiantes, et ira toujours dans la défense des plus fragiles. Sa chambre particulière est magnifiquement meublée par son gentil papa, remplie de livres qu'elle affectionne tout particulièrement et de sa poupée Emilie.

Mais voilà que le jour de son anniversaire, la nouvelle tombe. Son papa est décédé d'une maladie et de la fatigue, laissant derrière lui des dettes. Sa fortune, liquidée dans un mauvais placement d'une grotte de diamants, il ne reste plus rien pour Sarah.

Mademoiselle Minchin va alors se retrouver, bien malgré elle, tutrice de Sarah. Elle va alors faire d'elle une domestique, la logeant dans le grenier avec les rats. Pour autant, Sarah, malheureuse, ne changera en rien avec sa gentillesse. Et la dureté de la vie la rendra plus courageuse encore.

J'ai adoré les personnages, égaux à la série. J'ai aimé détester de nouveau Lavinia et mademoiselle Minchin (Mangin dans le dessin). J'ai pleuré en revoyant la gentillesse de ses amies pour elle. Mon personnage préféré (après Sarah), bizarrement, reste Ram Dass , le serviteur indien voisin de la pension. Il est touchant et sincère.

Le livre est écrit simplement et efficacement. Aucun mot ne vient perturber l'équilibre que l'auteur a instauré.

Pour moi, une vraie merveille que je conseille vivement à tous ceux qui, comme moi, ont adoré cette série
Lien : http://www.kerandre.fr/kprec..
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