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De Frances Hodgson Burnett, je n'avais lu que La petite princesse vers l'âge de 10 ou 12 ans : j'en ai gardé un souvenir émerveillé, mais il me semblait que ce livre était réservé aux enfants. En découvrant adulte le jardin secret, j'ai eu l'impression qu'il ne s'adressait pas qu'aux enfants mais contenait quelques leçons de pédagogie et d'éducation destinés aux parents. Ainsi, à une époque où le sport - qu'on n'appelait pas encore ainsi - était inconnu et même banni, la romancière prônait l'idée extrêmement progressiste que faire de l'exercice et sortir au grand air étaient bénéfiques à la santé des enfants. Cela semble aujourd'hui très naturel mais cette idée hygiéniste était plutôt révolutionnaire à la fin du 19ème siècle.
 
Même si elle ne s'y attarde pas trop, l'écrivaine dénonce la maltraitance « passive » dont sont victimes Mary et Colin, l'un et l'autre abandonnés par leurs parents de leur vivant, ce qui explique leurs affreux caractères égoïstes.
 
Littéralement charmée par ce roman, de nombreuses pages ont trouvé un écho en moi, comme elles ont du le faire auprès des jardiniers ou des amoureux des plantes.
Durant la fin de l'hiver, comme Mary, je scrute l'éveil des petites pousses blanches de mes crocus et narcisses qui percent la terre noire sous le tapis de grémil et de pervenche ; chaque jour, comme Mary, je reviens suivre la croissance de ces petites tiges et l'émergence des premières feuilles fines et droites si semblables à des herbes. Je crois avoir lu ce roman à l'exact moment de la saison qui y est décrit au début du récit quand la végétation en dormance reprend vie.
 
Dans son roman « La petite princesse », les dons généreux du voisin étaient qualifiés de magie. Dans celui-ci, Frances Hodgson Burnett habille de merveilleux et de féerie le réveil du jardin endormi au printemps, personnifié par le pâle et chétif Colin qui sort de sa longue léthargie de 10 ans pour s'éveiller à la vie. Il y a aussi du merveilleux dans le personnage de Dickon qui charme oiseaux, écureuils, et lapins au son de sa voix ou de son chalumeau.

Orpheline de père à l'âge de 3 ans, plutôt disgracieuse, ayant connu des fortunes diverses, la romancière a forcément mis un peu d'elle-même dans le personnage de Mary. Frances Hodgson Burnett adorait les enfants, souhaitait le bonheur pour tous et disait - je la cite - il devrait y avoir une quantité immense de bonheur naturel, magnifique, dans la vie de chaque être humain. le moins qu'on puisse dire est qu'elle a très certainement réussi à ensoleiller les lectures de très nombreux enfants et mêmes de grands enfants !

Une parenthèse enchantée entre deux lectures plus classiques !
 
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Mary Lennox est une petite Anglaise solitaire et capricieuse qui vit avec ses parents en Inde. Sa mère, belle jeune femme admirée par tous ne daigne pas s'intéresser à sa fille dont elle a confié l'éducation à ses domestiques. Mary ne sait pas aimer car elle n'a jamais été aimée par ses parents et ses domestiques craignent ses caprices. Devenue soudainement orpheline, Mary est confiée à un oncle inconnu vivant à Misselthwaite, un immense manoir dans le Yorskshire.

Une nouvelle vie commence alors pour Mary qui se rend en Angleterre et qui est confiée à une jeune fille, Martha, qui pour la première fois de sa vie n'obéit pas à ses ordres. Son oncle ne souhaite pas la rencontrer. Ce manoir est rempli de mystère et Mary, s'ennuyant fermement, décide de les percer à jour. Elle entend parler d'un jardin fermé depuis dix ans, depuis la mort de sa tante et dont la clé aurait été enterrée par son oncle miné par le chagrin depuis la disparition de son épouse. Mary fait la rencontre d'un vieux jardinier bougon et d'un rossignol qui semble la comprendre. Cet animal va lui permettre de découvrir la porte cachée et la clé du jardin secret.... Ce lieu magique et hors du temps va transformer Mary du tout au tout. Petite fille blême, n'aimant pas lier des amitiés et sortir, elle va devenir un petit être ne vivant que pour ce jardin qu'elle bêche et fleurit et elle va s'attacher à Martha, à ce vieux jardinier et à Dickon. Mary est fascinée par Dickon, petit gars du Yorkshire qui vit en harmonie avec les bête et qui lui va apprendre tout ce qu'il sait. Ils auront à coeur de rendre vie à ce jardin.

Cependant, un second mystère reste à percer. Mary entend des pleurs la nuit et elle se décide à découvrir leur provenance. Elle rencontre alors un jeune garçon infirme et qui se dit mourant et qui n'est autre que son cousin. Cette rencontre entre une fillette qui renaît à elle-même et Colin, un garçon malade et insupportable sera salvatrice pour de nombreux personnages.

Ce roman de Frances H.Burnett est un classique de la littérature jeunesse anglaise. J'ai trouvé que le sujet et son traitement étaient très poétiques. Certains détails et personnages secondaires sont mignons et apportent un grand charme à ce roman qui ressemble davantage à un conte. La magie du quotidien occupe une place importante dans cette histoire. Nous sommes transportés tour à tour dans la lande du Yorkshire et dans ce jardin sauvage mais aussi fleuri avec soin. Ce roman est une telle ode à la nature que les pages embaument le parfum des roses.

Je suis persuadée que si je l'avais lu étant enfant il ferait partie de mes romans favoris au même titre que La Gloire de mon père ou Les quatre filles du docteur March.
Lien : http://lecottageauxlivres.ha..
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Il y a des livres comme celui-ci. Des livres qu'on voudrait lire à l'enfant qui est en nous. Des livres comme des étés aux couleurs merveilleuses d'un retour. Oui il y a bien de la magie dans tout cela. La rhétorique fabuleuse dont nous parlait André Dhôtel. On a tant à faire parfois avec le malheur qu'on en oublie souvent de pousser la porte du rêve. On voudrait être toujours résistant, toujours sur le pont, vaincre nos tempêtes, abattre des murs et on oublie, dans le grand fracas que fait autour de nous le monde, on oublie la féerie d'un instant entre aperçu, la fugace intensité d'un battement d'ailes. On oublie l' "émerveille".
Il faut à la fleur un peu de hasard pour vaincre et se voir naître.
Il faut le hasard d'une patte, d'un sabot, d'une plume, la course d'un frelon.
Il faut la discrétion d'un hiver, l'arrêt soudain d'une charrue, l'échappée d'un lièvre, le juste rebond d'une pluie , un nuage intrépide, le soulèvement d'une pierre, le jet d'un caillou, le retrait d'une ombre, la buse sombre chassant la musaraigne , le pas trop long d'un homme, un rameau de fleurs nouvelles.
Il faut du hasard bien sûr à cette fleur, mais il lui faut surtout ce qu'elle réclame, du plus profond de sa terre,
au coeur même de son être, ce qui lui donnera la force de briser son enveloppe, de soulever, à elle seule, une montagne, de percer racines, tourbe, calcaire et lourde motte de glaise.
Il faut qu'elle ait l'idée de ne plus se connaître graine, pour porter au dehors d'elle même son germe , le pousser, le nourrir et le mener au delà de la terre, et, tenter de toucher, ce que certains hommes nomment encore le ciel.
Il lui faut bien plus que du hasard en elle pour ainsi vaincre et se voir naître.
Il faut qu'elle porte en elle l'espoir en certitude, non pas une espérance, non pas un souhait, car en elle ne doit résider aucun regret, non, pas même un simple sentiment, il faut qu'elle soit pleine de l'espoir, qu'elle le protège dans sa graine,pour que cet espoir se fasse en elle, la porte et la nourrisse elle même.
C'est une totale certitude qui l'a ainsi faite et la conduira à naître.
La certitude qu'elle peut naître.
Qu'elle ne peut que se vouloir naître .
Qu'elle ne se doit que de naître.
Que là s'inscrit son but, que là réside en elle toute la matière de son âme.
L'esprit de cet espoir se plante alors si fort et si profondément en elle qu'il lui transmet la pleine certitude de son esprit.
Il faut du hasard, oui, sans doute, à la fleur pour vaincre et se voir naître, mais le hasard de l'un est bien souvent toute la certitude de l'autre.
Alors il faut que toute chose, en nous, autour de nous, ait bien plus que du hasard en sa compagnie pour mener son chemin, et vaincre tous ses d'obstacles, et ne jamais oublier sa quête.
Il faut qu'en toutes ces choses, que nous nommons : pierre, herbe, peau, pelage, étoile, tempête, mer, espace, ciel, lumière, nuit, il faut cette certitude infinie qui se transmet, qui se poursuit, qui court, et qui jamais ne finit.
Il faut que ce battement réside en toute chose,comme un courant qui entraîne chaque chose vers son ciel, pour que toute chose réponde à cette certitude infinie.
Et si une fleur naît aujourd'hui au pied de cet arbre meurtri, dans la lumière de ce soleil qui se dépose sur elle sans bruit, n'y voyons pas là une oeuvre de hasard, mais, contemplons, simplement, la force insoumise de cette certitude infinie qui délivre toute vie.
Suivez l'oiseau, trouvez la clé.
Astrid Shriqui Garain
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J'ai vu gamine le film du jardin secret des années 90. Je me souviens de belles images, surtout les couloirs interminables du manoir dans la grisaille et le vent battant les panneaux de rideaux blancs. Et puis le jardin, les enfants pourris gâtés et le père d'une laideur sympathique. Et le fait que c'était un peu long, aussi, sur la fin.

Le Livre d'origine est tout à l'image de cette adaptation. Des enfants mal-aimés et incroyablement libres, un décor enchanteur, une ode à profiter de la vie, dehors dans la nature par tout temps (sauf quand il pleut faut pas déconner), une bien chouette lecture donc mais hélas un coup de mou qui se traîne et lasse un poil le lecteur en dernière partie.

C'est un peu le livre de jeunesse idéal, je comprends qu'il ait plu depuis sa parution. le monde appartient aux enfants, il se veut précieux immortel et les adultes sont peu présents sauf inopinément quand on a besoin d'eux. Un terrain de jeu des quatre saisons mais hors du temps.

[Lu en anglais]
[The secret garden]
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Au-delà de l'objectif pédagogique voire moralisateur de cet ouvrage destiné à la jeunesse publié en 1911, le jardin secret est une leçon de vie. L'auteur, avec finesse, replace l'humain au sein du monde qui l'entoure pour y puiser émerveillement et humilité. Elle amène à une réflexion sur ce qui est l'essentiel, sur ce que doit être notre relation au monde et aux autres. Elle permet une méditation sur soi et sur nos comportements si souvent néfastes à nous-mêmes. Certes quelques naïvetés nécessaires peut-être pour les jeunes lecteurs de son époque, mais cela n'entache pas l'ensemble du propos. Une bien jolie histoire à faire découvrir et à partager autour de soi. Ouvrage des éditions Archipoche reçu dans le cadre de la Masse Critique
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J'ai retrouvé ici l'auteure d'un roman qui m'avait enchantée quand j'étais enfant : « le Petit Lord Fauntleroy ». La thématique en est d'ailleurs proche.
Le jardin secret nous raconte l'histoire de « Madame Mary » petite peste qui restée orpheline suite à une épidémie de choléra se retrouve en Angleterre livrée à elle-même dans un immense château perdu au milieu de la lande. Grâce à la découverte de ce jardin, à la compagnie de deux autres enfants, elle va découvrir la beauté de la vie.
D'aucuns me diront que ce roman est plein de bons sentiments et que l'histoire est très prévisible. Certes ; mais j'ai plongé avec ravissement dans ce jardin. J'ai retrouvé avec plaisir les bonheurs de l'enfance : explorer une maison avec des parquets qui grincent et des portes fermées à clef, entrer dans un jardin secret grâce à l'aide d'un rouge -gorge, se réjouir de la nature qui renait et faire pousser ses premières fleurs, découvrir l'amitié avec deux compagnons très dissemblables.
L'auteure nous décrit ces quelques mois dans la vie de Mary d'une plume très poétique : je sentais le contact de la terre sur mes mains, j'entendais le gazouillis des oiseaux, je respirais le parfum des roses.
En ces temps de confinement, pour ceux qui comme moi ont la chance d'avoir un jardin, en ce début de printemps, rappelons-nous ce conseil avisé « Il faut cultiver notre jardin »
Je remercie chaleureusement Mylène et les éditions de l'archipel pour l'envoi de ce roman, que j'ai dévoré avec enchantement.
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Le Jardin secret est une lecture qui m'a donné foi en la vie, qui m'a rappelé mon enfance et ses jolis moments d'insouciance et de candeur, qui m'a fait croire en la magie des moments simples et partagés avec des êtres aimés, qui m'a apaisée lorsque je ressentais le besoin de m'isoler du monde réel, et qui a contribué à étayer mon goût pour la faune et la flore. Ni plus ni moins que cela…

Si vous voulez, ce roman, c'est l'allégorie même de la Renaissance. La Renaissance non pas seulement pour le lecteur, mais pour les personnages, qui au fil des pages vont recouvrer la santé physique et mentale qui leur faisait jusqu'alors tant défaut.

C'est avant tout la Renaissance de Mary, protagoniste principale, une petite fille si jeune et pourtant déjà tellement aigrie et désabusée par la vie. Mais peut-on vraiment lui en vouloir d'être aussi exécrable ? Elevée aux Indes par des esclaves, elle n'a jamais connu la tendresse de parents aimants et n'a nullement reçu une éducation convenable, qui lui aurait inculqué les valeurs humaines essentielles. Orpheline dès son plus jeune âge, il lui aura fallu du temps pour apprendre à se connaître, à aimer et à s'aimer. Mais alors quelle révélation ! Quel plaisir cela fut de voir, au fil des pages, cette petite fille désenchantée reprendre vie par le biais de ses rencontres et de la fastueuse lande s'offrant à elle.

Ce livre, c'est également la Renaissance d'un père et d'un fils, Colin et M. Craven, dont les âmes endolories n'ont jamais guéri de la mort de Mme Craven et dont les diverses séquelles ont remplacé leur relation par un trou béant ne demandant qu'à être comblé par l'amour filial.

C'est aussi la Renaissance d'un jardin, oscillant entre la vie et la mort depuis une décennie, en réalité depuis la disparition de Mme Craven, qui prenait tant de plaisir à entretenir ses fleurs ; ce jardin éponyme, à l'origine des maux puis des bonheurs retrouvés. Ce jardin, dont les descriptions ont ravi mon imaginaire, retrouvera, grâce à la détermination et à la délicatesse des personnages, ses couleurs et effluves d'antan. Ce qui m'a le plus touchée dans ma lecture, c'est de voir ô combien la nature est capable de valoriser ce qu'il y a de plus beau chez une personne, parfois invisible à l'oeil nu.

En parallèle, divers personnages touchants nous sont croqués, tels que Martha la jeune servante, sa mère et son frère Dickon. Je les ai beaucoup appréciés de par leur bonté et l'entière amitié qu'ils réservent à nos protagonistes meurtris par la vie. Tous les chemins de ces personnages vont se croiser, se coudoyer et se heurter. Et cette fusion des destins, combinée à une Nature calme, luxuriante et vivace, va leur permettre d'aller de l'avant et de ressusciter la joie et la griserie depuis bien longtemps évanouies.

Rien que pour les émotions, les sentiments, les moments d'allégresse et l'enivrement poétique que cette histoire a réussi à provoquer en moi, je vous en recommande chaudement sa lecture. Ce roman, c'est comme un Hiver lugubre et froid qui se transforme progressivement en un chaleureux, capiteux et scintillant Printemps.
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Ce fut une très bonne lecture.
La littérature classique enfantine anglaise vaut le détour ! La plume de l'auteure est charmante. Les personnages évoluent dans un doux cadre printanier ; j'ai été la première surprise par le fait que cette lecture m'ait captivée. Je n'ai pas vu le temps passer !
Hâte de lire mes autres ouvrages de cette auteure.
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Un des plus beaux livres jeunesse que j'ai eu l'occasion de lire. Un vrai coup de coeur!
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Inde. Mary Lennox, 10 ans, est l'enfant d'une riche famille. Enfant gâtée et surprotégée, elle est exécrable avec son entourage, notamment les domestiques.
Elle qui ne connaît pas l'amour au sein de sa famille va être envoyée chez un oncle en Angleterre suite au décès brutal de ses parents.
Son oncle, M. Craven, est aussi asocial et inexpressif qu'elle depuis que sa femme est décédée, il y a 10 ans.
Il est propriétaire d'un immense manoir rempli de domestiques (cuisinières, jardiniers, ...).
Mary va devoir s'occuper dans cet univers hostile à tout rire et moment de bonheur.
D'après ce topo, cela semble loin d'être gagné !

Mais grâce au frère de sa servante Martha, Dickon, elle va apprendre les petits plaisirs du quotidien comme jouer dehors, être en communion avec la nature et entretenir un jardin.
Le binôme va également être une bouffée d'air pour Colin, le fils de M. Craven, cloué au lit et constamment triste et désagréable avec son entourage.
Les trois enfants vont faire revivre un jardin de la propriété, abandonné depuis une décennie pour des raisons qu'ils vont découvrir, et vont nouer des liens malgré leurs différences.
Dickon va transmettre sa bonne humeur et son amour de la nature à ses deux compères, pour leur plus grand bonheur.

Bel hymne à la nature et à ses bienfaits sur la santé, ce roman jeunesse montre que notre attitude impacte notre environnement et inversement, et qu'il faut savoir remarquer et jouir du monde qui nous entoure, en toute simplicité.
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