AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Danièle Laruelle (Traducteur)
EAN : 9782268059020
287 pages
Les Editions du Rocher (21/08/2006)
3.17/5   6 notes
Résumé :
Dans la Floride d'aujourd'hui, près des marais, Linda Hogan, à travers l'innocence d'une jeune indienne, sa tante plus âgée et le peuple de la Panthère, réactualise un des mythes de Création des Taigas. Omishto - Celle-qui-regarde- a 16 ans. Comme beaucoup de jeunes indiens, pris dans l'étau de la tradition et de la modernité, elle est en proie aux contradictions et aux tourments qui l'assaillent. Omishto demeure entre sa mère occidentalisée, un beau-père qui la mal... >Voir plus
Que lire après PowerVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
C'est un témoignage d'amour adressé à la vie, à toutes les vies, mais également à ses ancêtres que nous livre ici Linda Hogan. C'est aussi un constat réaliste de la nature humaine, des erreurs de l'homme, de ses côtés destructeur et futile. Sa façon de décrire cet aspect naturel et sauvage de la Floride qui tente de survivre à la progression humaine m'a envouté. Les taïgas, leur histoire interpelle et montre une nouvelle génération déchirée entre deux modes de vie, entre deux mondes que tout oppose et qui se regardent avec mépris. C'est vraiment un bon livre, bien construit et qui pose le doigt sur de vraies questions toujours d'actualités.

Commenter  J’apprécie          40
Je ne l'ai même pas terminé! d'ailleurs je n'en ai pas lu la moitié!! je trouve ça monotone!! il n'y a pas d'action!! que de la narration!! je n'ai pas aimé!
Commenter  J’apprécie          00


critiques presse (1)
Lecturejeune
01 mars 2007
Lecture jeune, n°121 - Il est difficile pour une adolescente en Floride de concilier traditions indiennes et modernité. Linda pour les uns, Omishto pour les autres, se sent marginalisée malgré sa réussite scolaire, à l’inverse de sa soeur parfaitement intégrée au modèle américain. De plus, elle supporte mal l’ambiance familiale depuis que sa mère a refait sa vie avec un homme brutal et concupiscent. Linda se réfugie souvent chez Ama, sa tante, qui habite une cabane au coeur de marécages infestés de serpents et d’alligators. Vivant en symbiose avec la nature, Ama initie la jeune fille au savoir traditionnel des Taigas : Omishto est « celle qui observe ». Un ouragan violent va bouleverser leur existence. Echappant de peu à la mort, Linda suit Ama sur les traces d’une panthère. Pourquoi l’Indienne décide-t-elle de tuer l’animal, espèce protégée selon la loi américaine, animal totémique de la tribu ? Ce roman d’apprentissage, qui s’avère être aussi un époustouflant récit d’aventures, intéressera les jeunes curieux de la civilisation indienne et tous ceux qui sont partagés entre deux cultures. Le récit des procès, justice des Blancs puis jugement des Anciens, leur paraîtra certes un peu fastidieux. Mais le texte recèle des images magnifiques : la jeune indienne endormie dans une barque au milieu des marais hostiles, l’ouragan parachevant le travail de sape de la civilisation américaine… Un roman authentiquement écologiste, militant de la cause indienne. Cécile Robin-Lapeyre
Lire la critique sur le site : Lecturejeune
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Ce qui paraissait solide s'est effondré comme un château de cartes, n'est plus à présent que débris et petit bois. Les créations de l'homme ne tiennent pas face au vent. Preuve pour moi qu'il existe une force supérieure à la volonté humaine. C'est une tragédie, certes, mais je me sens mieux de nous savoir si petits. J'en déduis que nos crimes contre le monde qui nous entoure peuvent être corrigés d'un coup par la rage du vent ou la montée des eaux.
Commenter  J’apprécie          50
Il y a les jours où les nuages montent de l'eau comme une haleine, comme des fantômes, où l'on entend dans les arbres l'oiseau qui parle comme une vieille. Il y a les jours où les nuages coulent comme une rivière venue d'une vallée du ciel. Mais aujourd'hui, après la tempête, ils sont bas, au ras de l'eau comme de la terre. Honteux de ce qu'a fait le ciel, ils tentent de couvrir les dégâts, de les cacher à nos yeux.
Commenter  J’apprécie          40
Je suis en ce monde, dit le prêtre, mais pas de ce monde. Je croyais ce prêtre autrefois, mais en des circonstances pareilles, je ne sais plus trop ce que je crois. Je serais bien incapable de dire ce que je pense ou ce que je sais. Croire et savoir sont deux continents très éloignés l'un de l'autre.
Commenter  J’apprécie          40
J'ai dit à ma mère que cela me rendait furieuse de voir tuer les biches à cause des chantiers de construction, de l'agriculture, de la canne à sucre, et elle m'a répondu:
- Pourquoi faut-il toujours que tu dramatises tout ?
Elle pense que le progrès est à ce prix et que ce n'est pas bien cher. Moi, je pense que c'est ainsi qu'on tue un univers. Tel est le fossé qui nous sépare.
Commenter  J’apprécie          10
Le mystère est une forme de pouvoir.
Commenter  J’apprécie          80

autres livres classés : roman écologisteVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (14) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1720 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}