Je ne l'ai même pas terminé! d'ailleurs je n'en ai pas lu la moitié!! je trouve ça monotone!! il n'y a pas d'action!! que de la narration!! je n'ai pas aimé!
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Lecture jeune, n°121 - Il est difficile pour une adolescente en Floride de concilier traditions indiennes et modernité. Linda pour les uns, Omishto pour les autres, se sent marginalisée malgré sa réussite scolaire, à l’inverse de sa soeur parfaitement intégrée au modèle américain. De plus, elle supporte mal l’ambiance familiale depuis que sa mère a refait sa vie avec un homme brutal et concupiscent. Linda se réfugie souvent chez Ama, sa tante, qui habite une cabane au coeur de marécages infestés de serpents et d’alligators. Vivant en symbiose avec la nature, Ama initie la jeune fille au savoir traditionnel des Taigas : Omishto est « celle qui observe ». Un ouragan violent va bouleverser leur existence. Echappant de peu à la mort, Linda suit Ama sur les traces d’une panthère. Pourquoi l’Indienne décide-t-elle de tuer l’animal, espèce protégée selon la loi américaine, animal totémique de la tribu ? Ce roman d’apprentissage, qui s’avère être aussi un époustouflant récit d’aventures, intéressera les jeunes curieux de la civilisation indienne et tous ceux qui sont partagés entre deux cultures. Le récit des procès, justice des Blancs puis jugement des Anciens, leur paraîtra certes un peu fastidieux. Mais le texte recèle des images magnifiques : la jeune indienne endormie dans une barque au milieu des marais hostiles, l’ouragan parachevant le travail de sape de la civilisation américaine… Un roman authentiquement écologiste, militant de la cause indienne. Cécile Robin-Lapeyre
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Ce qui paraissait solide s'est effondré comme un château de cartes, n'est plus à présent que débris et petit bois. Les créations de l'homme ne tiennent pas face au vent. Preuve pour moi qu'il existe une force supérieure à la volonté humaine. C'est une tragédie, certes, mais je me sens mieux de nous savoir si petits. J'en déduis que nos crimes contre le monde qui nous entoure peuvent être corrigés d'un coup par la rage du vent ou la montée des eaux.
Il y a les jours où les nuages montent de l'eau comme une haleine, comme des fantômes, où l'on entend dans les arbres l'oiseau qui parle comme une vieille. Il y a les jours où les nuages coulent comme une rivière venue d'une vallée du ciel. Mais aujourd'hui, après la tempête, ils sont bas, au ras de l'eau comme de la terre. Honteux de ce qu'a fait le ciel, ils tentent de couvrir les dégâts, de les cacher à nos yeux.
Je suis en ce monde, dit le prêtre, mais pas de ce monde. Je croyais ce prêtre autrefois, mais en des circonstances pareilles, je ne sais plus trop ce que je crois. Je serais bien incapable de dire ce que je pense ou ce que je sais. Croire et savoir sont deux continents très éloignés l'un de l'autre.
J'ai dit à ma mère que cela me rendait furieuse de voir tuer les biches à cause des chantiers de construction, de l'agriculture, de la canne à sucre, et elle m'a répondu:
- Pourquoi faut-il toujours que tu dramatises tout ?
Elle pense que le progrès est à ce prix et que ce n'est pas bien cher. Moi, je pense que c'est ainsi qu'on tue un univers. Tel est le fossé qui nous sépare.
Le mystère est une forme de pouvoir.