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Citations sur L'homme qui aimait trop les livres (91)

En ce qui me concerne, le livre-objet le plus important de mon enfance est -Le Petit monde de Charlotte- (...) Je vécus pendant deux ou trois jours dans le monde de Wilbur, et la seule chose qui fut aussi triste que la mort de Charlotte, sinon plus triste encore, est que j'avais fini de lire le livre. J'accordais une telle importance à cet état de demi-songe dans lequel on est plongé pendant la lecture que je réduisais mon nombre de pages quotidien afin de repousser l'inéluctable fin et mon expulsion de ce monde rêvé. Et c'est ce que je continue à faire. (p. 35)
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Il craignait que l'un des libraires, Ben ou Lou Weinstein ne l'ait reconnu, car "[il] avai[t] déjà fait affaire avec eux", euphémisme pour dire qu'il les avait volés.
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On lui envoyait aussi des messages d’encouragement. Florence Shaw de Chicago lui écrivit : « Vous êtes l’égal d’Hercule Poirot, avec une autre pilosité », faisant référence à la longue barbe de Sanders.
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De nombreux réseaux sociaux nous proposent de lister nos lectures pour cette raison précise : les livres en disent long sur votre personnalité
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Une histoire qui me tenait en haleine tard le soir était celle de Guglielmo Libri (1803-1860), l'un des plus éminents gardiens de notre héritage culturel, qui a probablement autant plllé que préservé. Libri était un comte italien (...)
Il était mathématicien, journaliste, enseignant, conseiller du gouvernement français. C'était une référence en histoire des sciences et il naviguait dans les milieux académiques aussi bien français qu'italiens et anglais. En 1841, on lui confia la responsabilité d'inventorier tous les manuscrits anciens des bibliothèques publiques de France. Cette mission l'autorisait à entrer dans toutes les réserves à n'importe quelle heure. (...) En tant que catalogueur des bibliothèques de France, il savait exactement quels manuscrits n'avaient pas été encore inventoriés, et il ne put résister à la tentation. (p. 132)
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Par définition, chaque collectionneur est légèrement obsédé, un petit peu fou (...)
Le collectionneur n'en a jamais assez et lorsqu'il termine une collection; il en commence aussitôt une autre. L'accumulation n'en finit jamais. même si Sanders dit qu'il ne collectionne plus, il admet que tenir sa librairie est une manière de collectionner par procuration et que le fonds n'est qu'une partie de ce qu'il possède. Il a aussi un entrepôt, qu'il appelle "les catacombes", où il conserve des milliers de livres. Il vend des livres tous les jours mais en achète encore plus. (p. 237)
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Tous les livres de Sack ne sont pas de grande valeur, mais tous ont une particularité à ses yeux. On trouve, mélangés aux premières éditions, des titres qui n'intéressent qu'elle. Elle me montra par exemple certains de ses manuels préférés : "L'Art du salage. Faire fumer et mariner vos viandes et poissons à l'anglaise", publié en 1847, et "Le Marketing du bord de route : un guide complet au quotidien pour les jardiniers, fruitiers, volaillers et fermiers, pour la vente en direct de leurs produits", un manuel sorti pendant la Grande Dépression sur la manière de tenir et de gérer un stand. On y trouve des photos historiques que peu de gens peuvent voir aujourd'hui.
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Avant le salon, j'avais effectué quelques recherches et appris que cet intérêt pour les livres rares et l'histoire de leur acquisition durait depuis maintenant vingt-cinq siècles. Autour de 400 av. J.C., on se moquait d'Euripide et de son appétit pour les livres. Plusieurs centaines d'années après, Cicéron écrit qu'il "épargne [s]es moindres revenus" pour agrandir sa collection. Pendant l'âge d'or des collectionneurs, entre 1870 et 1930 environ, le monde grouillait de bibliophiles enfiévrés. Ils constituaient, à l'époque comme de nos jours, une espèce obstinée, dont le désir passait d'un amour innocent pour les livres, la bibliophilie, à un mal bien plus désespéré, la bibliomanie, terme inventé par le Révérend Thomas Frognall Dibdin en 1809. [...] La foire grouillait de gens que les livres avaient ensorcelés.
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Les livres ne sont pas des objets inertes mais portent en eux autant de vie que l'âme qui les a fait naître, en effet ils conservent, comme dans une fiole, la puissance et l'essence de l'intellect qui leur a donné le jour.
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Comme tous les livres anciens, ce sont à la fois de superbes objets et un lien direct avec le passé. C'est là un de leurs pouvoirs le plus puissant et durable. (p. 130)
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