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sur 224 notes
J'ai repéré ce livre dans une liste Babelio, où j'ai pioché un tas de romans qui changent de mes habitudes. Quand je l'ai pris dans ma PAL, je n'avais donc plus à l'esprit qu'il s'agit d'une histoire vraie et sa couverture ne le suggère pas. Je m'attendais à un roman, à une histoire.
J'ai accroché tout de suite à l'écriture et à l'originalité du sujet. le monde des livres anciens et rares, des collectionneurs et des libraires, et des voleurs de livres.
Mais plusieurs points négatifs ont diminué mon expérience de lecture. On sent que le style garde un aspect journalistique, il ne passe pas du côté de la narration d'une histoire vivante : les personnages, les anecdotes, les événements sont plats. Pourtant ils existent. le récit est chronologique (à part le premier chapitre il me semble), et on retombe du coup dans quelques longueurs, ou plutôt dans pas mal d'éléments qui auraient mérité d'être réunis en une seule fois. Je suis partagée sur le rythme de ce livre, je pense qu'il a frôlé les longueurs sans y tomber, il aurait gagné à être écourté.
Je ne regrette cependant pas du tout cette lecture que je pourrai même conseiller car c'est une ouverture sur un univers que je ne connaissait pas du tout et c'est là le meilleur qu'un livre peut apporter.
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Cette histoire est celle de passionnés extrêmes de livres, prêts à tout pour les posséder, quelles qu'en soient les conséquences.
Imaginez les se promenant dans la rue, croiser sur leur passage une librairie de livres anciens, dont la devanture se présente à eux remplie de trésors inestimables.
Ils poussent la porte de ce qui est pour eux la caverne d'Ali Baba. Sentir cette odeur, que dis-je, ce parfum de papier, jauni par le temps. Admirer ses reliures en cuir ou autre, dorées ou non, bonifiées par les années. Apercevoir ces titres précieux, des premiers tirages ou éditions limitées. Sans oublier évidemment la valeur financière de ces ouvrages, atteignant parfois des sommes incroyables. Les savoir là leur procurent des sensations irrésistibles.
"Lisez la première phrase qui arrête votre oeil. Puis passer à une autre. Embarquez pour un voyage fait de découvertes, allez sonder des mers inexplorées."
"Si vous ne pouvez les compter parmi vos amis, vous devez à tout prix faire en sorte qu'ils soient au moins des connaissances. S'ils ne peuvent entrer dans votre vie privée, ne leur refusez pas un minimum de reconnaissance pour autant."

Et c'est ainsi que ces voleurs de livres rares et anciens se laissent tenter par ces butins, en faisant parfois usage de certains subterfuges inimaginables. Ils se disent amoureux des livres, leur but est tout simplement de les posséder, les lire n'est pas forcément leur objectif majeur. Ils se proclament véritables collectionneurs, parfois contraints de pousser les murs pour les stocker. Mais pas seulement....
Allison Hoover Bartlett se lance alors en quête de l'histoire fabuleuse et passionnante de l'un d'eux, le fameux John Gilkey. Son récit divinement raconté, nous fait pénétrer dans cet univers et découvrir les ficelles des organisations gravitant autour des traqueurs.
Excellent moment de lecture, en immersion totale avec les protagonistes, je me suis laissée prendre au jeu et ce fut avec un grand plaisir.
"Sur l'un des murs de la librairie, il y avait un marque-page avec cette phrase d'Oscar Wilde : "Je peux résister à tout sauf à la tentation"."
A vous aussi ça vous parle, n'est ce pas ? 😉 Je vous souhaite toujours de belles lectures.

https://littelecture.wordpress.com/2024/02/11/lhomme-qui-aimait-trop-les-livres-de-allison-hoover-bartlett/
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Je pensais que ce livre serait susceptible de me passionner étant donné son titre et ce qu'il laisse imaginer. J'ai été déçue ! Je me suis forcée à le finir parce que je déteste abandonner une lecture en route. Je n'ai pas aimé le style non plus. Ce livre n'est pas écrit comme un roman mais plutôt comme une sorte de documentaire avec une série d'anecdotes les unes derrière les autres qui se ressemblent toutes a peu de choses près. Il s'agit des divers larcins du personnage principal, le fameux « passionné « de livres. Autre déception, sa passion n'est pas pour la lecture mais pour l'objet en lui -même qu'il n'ouvre parfois même pas. Je ne révèle rien ici je pense étant donné que cela est plus ou moins dit clairement en 4e de couverture.
J'ai vu que certains lecteurs ont bien aimé ce qui me dit que j'ai du passer à côté de quelque chose? En tous les cas, je n'ai ressenti aucun plaisir cette fois à la lecture. Je m'empresse de ce pas d'aller choisir un autre style de roman pour vite oublier cet épisode !
Bonne lecture à tous !
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Je ne vais pas développer ma critique de cet ouvrage. J'ai bien aimé mais par moment, c'était plus ennuyant.

J'aimerais juste vous prévenir que comme les autres ouvrages des éditions Marchialy, il s'agit d'un récit basé sur des faits réels (légèrement modifiés pour préserver l'anonymat) et racontés par un journaliste. Donc on ne lit pas un polar ou un roman. Cela pourrait vous surprendre à la lecture.
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Autant je raffole des livres dont l'histoire tourne autour d'un ou plusieurs livres, autant celui-ci m'a plus intéressé par son côté documentaire. J'ai été déçue de ne pas le trouver plus haletant, j'ai traîné vers la fin. Je n'ai pas du tout apprécié le portrait du voleur, c'est exactement le genre de personne qui m'insupporte au plus haut point dans la vraie vie, par conséquent j'ai eu bien du mal à m'immerger dans la fascination de l'auteure pour ce personnage dénué d'empathie et d'un égocentrisme exacerbé ! Sinon j'ai apprécié d'apprendre des petites anecdotes sur certains vols de livres. Je me demande si en dehors de l'Amérique il y a aussi autant de vols de livres anciens dans le reste du monde à l'heure actuelle.
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"L'homme qui aimait trop les livres"- comment ne pas craquer pour un titre pareil- est le compte-rendu de la rencontre entre l'autrice et John Gilkey, un collectionneur et voleur de livres anciens. le format très journalistique m'a tout d'abord beaucoup dérangée. Il y manque la force du roman : une intrigue qui donne envie de tourner les pages. Toutefois, ce récit a le mérite d'emmener le lecteur dans le monde des librairies de livres anciens et dans celui des collectionneurs. J'y ai appris beaucoup sur la valeurs des livres, sur les arnaques en tout genre, sur les manies des libraires et la psychologie des collectionneurs...
S'il ne m'a pas époustouflée, ce livre m'a intéressée. C'est déjà ça.
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Pour un bibliophile, la frontière est parfois bien mince entre le voleur de livres et le collectionneur éclairé. Et que faire lorsqu'un gentleman cambriole votre magasin pour se constituer une bibliothèque à son image ?

L'auteure, journaliste, conte la traque acharnée d'un libraire obstiné contre un lecteur passionné, qui par amour des livres, a dérobé pour plus de 200 000 dollars de livres anciens.

Avis :
Une incroyable plongée dans le monde des livres anciens ! Un faux roman et une véritable enquête. Et vous ? Jusqu'où iriez-vous pour obtenir votre bibliothèque idéale ?
Lien : https://delicesdelivres.go.y..
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La quatrième de couverture peut laisser croire au lecteur qu'il s'agit d'un roman, d'une sorte de polar qui se déroule dans le milieu du livre, le récit de la traque d'un escroc. Cette ambiguité peut fausser légèrement l'idée que l'acheteur se fait du contenu de cet ouvrage. C'est ce qui peut expliquer les différentes appréciations laissées par les nombreux lecteurs de ce livre, certaines sont dithyrambiques d'autres carrément négatives. Pour apprécier cette histoire il faut d'abord être intéressé par tout ce qui touche de près ou de loin les livres et les bibliothèques, c'est ce thème qui peut mettre au diapason tous les lecteurs et peu importe la forme du texte, roman, document, reportage, essai. Pour ma part je n'ai eu aucun mal à rentrer dedans et je ne me suis pas vraiment posé la question de savoir s'il s'agissait d'une histoire vraie ou romancée ou d'un reportage sur la thématique des voleurs de livres. J'y ai trouvé immédiatement des formulations qui font mouche et qui témoignent de la part de l'auteur d'un amour sincère des livres ou à tout le moins d'une bonne connaissance dans ce domaine : « J'associe toujours l'odeur à un vieux livre à l'époque à laquelle il a été écrit, comme si son parfum émanait directement du décor dans lequel se déroule l'histoire. » Page 13.

En fait cette histoire est l'écho des affrontements entre les bibliophiles et les escrocs au sein du monde des livres. L'auteure est aussi la narratrice, elle est l'un des personnages du livre qui participe à l'enquête. Elle décrit le milieu des librairies anciennes et leurs difficultés à faire face aux voleurs spécialisés dans les livres rares qui font preuve d'une grande habileté pour se constituer une belle collection. Les motivations de ces escrocs ne sont pas toujours basées sur l'appât du gain, il peut aussi s'agir d'authentique amoureux des livres. Mais pour certains d'entre eux cette passion peut être critiquable, car stérile dans la mesure ou le voleur n'est pas forcément un grand lecteur. Il y a dans cette histoire deux personnages principaux, Ken Sanders, le libraire expérimenté nommé par ses pairs responsable de la sécurité pour l'ensemble des libraires de son association, sorte de Sherlock Holmes spécialisé dans le crime livresque. Il est opposé à l'un des plus célèbres voleurs de livres des États-Unis, John Gilkey qui s'adjoint la complicité [volontaire ou non] de son père ou de relations éphémères pour commettre ses forfaits. Sa personnalité est ambiguë, il s'agit d'un homme d'environ 35 ans au début de l'histoire, il est poli, posé, rasé de près, vêtement passe-partout, souvent avec un coupe-vent et une casquette. Ses motivations ne sont pas très claires, ce qui est sûr c'est qu'il a une conception assez étrange de la justice et considère que ses activités sont une simple manière de rééquilibrer les choses par rapport aux "arnaques" pratiquées par certains libraires. Sa conception du bien et du mal est très personnelle et il ne se sent pas vraiment coupable considérant que ne pas rendre un livre emprunté à une bibliothèque est un vol, mais que son activité à lui qui consiste à payer avec des chèques sans provision des livres aux prix exorbitants n'est pas vraiment répréhensible. L'auteure le décrit par petites touches qui permettent de rendre compte de sa personnalité : « Il donnait l'impression d'être intelligent, mais prononçait parfois certains mots de la manière qu'ont les gens cultivés ayant grandi dans un milieu modeste ». Page 55

L'auteure, journaliste, à bien étudié le milieu du livre ancien et son livre est parsemé d'indications techniques, d'anecdotes et d'observations très intéressantes. On y apprend comment son évaluer les livres rares, mais aussi que le mot bibliomanie est un terme inventé par le révérend Thomas Frognall Dibdin en 1809, qu'un exemplaire du 1er tirage d'Harry Potter à l'école des sorciers [500 exemplaires en tout] vaut aujourd'hui 30 000 dollars, qu'Euripide avait un appétit insatiable de livres, que Cicéron épargnait ses moindres revenus pour agrandir sa collection, etc.

L'auteur essaye de comprendre d'où vient la passion de Gilkey, pourquoi il est prêt à mettre sa liberté en péril et pourquoi Sanders est aussi déterminé à lui mettre la main dessus. C'est peut-être cette partie de l'ouvrage qui laisse un peu le lecteur sur sa faim, la personnalité des protagonistes n'est pas assez approfondie à mon avis et on ne sait pas vraiment comment l'histoire s'est terminée même si l'auteure précise en fin d'ouvrage « qu'après avoir commis tous ses forfaits Gilkey se mit à étudier la philosophie et à faire des recherches sur de grands auteurs ; il écrivait même des essais et des pièces de théâtre. À travers tous ses efforts, il cherchait à se construire une personnalité idéalisée ». Page 242

J'ai beaucoup apprécié cet ouvrage qui se situe entre l'essai, le reportage, le roman, la biographie. Il comporte un grand nombre d'observations qui feront échos avec les propres impressions vécues des amateurs de livres :
« Nous aimons être environnés de livres pour les mêmes raisons qui nous font aller sur des lieux de mémoires [Auschwitz, Père Lachaine], ils nous relient à quelque chose qui nous dépasse, quelque chose de réel. »Page 212 « Seuls l'amour et la joie simple des livres devraient nous pousser à les acheter. Y penser en termes d'investissement les transforme en de simples gadgets, en marchandises. » Page 121 « L'un des grands plaisirs du collectionneur est de se souvenir de la manière dont chaque volume a atterri sur son étagère. » Page 136

Une petite bibliographie complète l'ouvrage, mais comme tous les documents cités sont en anglais je rajoute une référence en français qui est le témoignage de l'un des plus grands spécialistes français du livre : Albert Cim [1845-1924] « Amateurs et voleurs de livres », Ides et Calendes [1998], 146 pages.


— « L'homme qui aimait trop les livres », Allison Hoover Bartlett, Pocket [2020], 260 pages.
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Que dire de ce livre à part "Je n'ai pas du tout aimé " ....
J'ai eu l'impression que c'était plus un manuel des livres à collectionner ainsi que les librairies et salons du livres américains à ne pas louper qu'un roman.
On a même pas envie de s'attacher au personnage principal car finalement on effleure a peine sa personnalité. Pourtant suivre un collectionneur de livres quand on les aime, même si c'est un voleur aurait pu être sympathique
A très vite oublié pour moi
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Un livre qui donne envie de lire, de se perdre dans ses livres et dans ceux des autres, de visiter librairies et bibliothèques. Il invite à questionner son propre rapport aux livres, pourquoi on se les procure, pourquoi certains ont plus de valeur affective que d'autres. Puisque, en effet, les livres s'inscrivent dans une histoire et parfois l'objet lui-même a plus de valeur que son contenu. Je n'avais jamais pensé au sujet du vol de livres anciens, ce récit est donc une belle découverte. L'auteure a effectué un sacré gros travail de recherche!
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