Pour la petite histoire plus qu'autre chose, j'ai découvert les gravures de Piranesi, de manière un peu absurde, à Mannheim. Pour ceux qui ne connaissent pas cette ville allemande, son centre-ville, probablement du fait de la reconstruction après la guerre, est un quadrillage de rues perpendiculaires. Vraiment : c'est-à-dire qu'au lieu de vous donner rendez-vous rue Mouffetard ou place Vendôme, vous vous donnez rendez-vous en A5 ou en B8 et perdre le fou en G7. Pour les Allemands, paradoxalement, c'est une ville de culture, qui comporte effectivement plusieurs musées, ainsi qu'un impressionnant quartier turc, où les restaurants affichent de riches étalages et pas que des kebabs. Les enfants ont bien aimé à l'époque le château, moins célèbre et élégant que celui de Heidelberg, qui est proche, et l'exposition sur l'arche de Noé au musée central. Les gravures de Piranesi se trouvaient dans un musée un peu plus excentré et se concentrait sur les représentations de Rome. Ce catalogue est celui d'une exposition à Stuttgart en 1999, plus complet et volumineux avec en prime un superbe poster. Bon souvenir. Ville à revisiter et album à reconsulter avec une loupe si possible.
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So sinniert Diderot diesbezüglich: "Les idées que les ruines réveillent en moi sont grandes. Tout s'anéantit, tout périt, tout passe, il n'y a que le monde qui reste, il n'y a que le temps qui dure."