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3,69

sur 1141 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Rob est un jeune homme de bientôt 36 ans, il vient de rompre avec Laura. Il dirige un magasin de CD et prend plaisir à évoquer certaines chansons et parfois de les relier à ses anciennes conquêtes. Quand il voit débarquer une chanteuse américaine, il s'y intéresse mais garde toujours un oeil sur Laura...

Je dois avouer que Rob m'a bien agacé. Il essaye de savoir ce qu'il se passe entre Laura et son nouvel ami mais s'empresse ensuite d'aller voir une fille. Là, j'ai pas bien compris... Bref, sinon il passe beaucoup de temps à se plaindre et à se comparer aux autres mais ne fait pas grand chose pour changer la donne. Heureusement que Nick Hornby met pas mal d'humour pour diluer l'auto-apitoiement de cet anti-héros. J'ai bien aimé l'épisode de la sélection de ses 5 meilleurs tubes... Je relirai bien cet auteur mais peut-être pas dans l'immédiat.
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So british ! le style, le cynisme, l'humour, les personnages.
J'aurais mis 4 étoiles sans hésiter si ce n'est quelques lourdeurs. le personnage s'enlise dans sa vie et c'est tellement bien écrit qu'on fini par ressentir un peu de la même lassitude.
Mais j'essaierai volontiers un autre livre de Hornby car le style est délicieusement amer.
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De quel genre de haute fidélité sera-t-il question dans ce roman ? de matériel hi-fi, de musique, de disques, de chansons ? Ou bien d'histoires d'amour, de relations, d'adultère, de ruptures, de flirts ? Eh bien, des deux. Quasiment que de ça, d'ailleurs. de ça et de la crise de la trentaine, bientôt quarantaine, du manque d'ambition, d'optimisme, d'espoir dans l'avenir...

Somme toute, c'est un livre tout ce qu'il y a de plus banal, sûrement l'histoire de la vie de plein d'hommes de trente-cinq ans qui se demandent encore ce qu'ils ont fait aux femmes pour que ça ne marche jamais, tout en sachant que c'est quand même principalement dû au fait que beaucoup d'entre eux ne savent pas se comporter correctement. Un peu dur à avaler pour toutes les femmes qui liront ce livre et qui sont un tant soit peu touchées par la grâce du féminisme, mais peut-être n'est-ce qu'un étalage de caricatures et de lamentations exagérées pour justement mettre le doigt où ça fait mal. Peut-être.

Mais l'intérêt principal du livre, c'est peut-être bien ce parallèle musical, ces listes des meilleurs albums - ou bien des pires, toutes ces compiles, ces CD rares, ces playlists pour quand on tombe amoureux et celles de quand on se fait jeter. Les listes des meilleurs films. Des meilleurs épisodes de séries. Bref, un concentré de pop culture vacillant entre les années 50 et les années 90, globalement, de bonnes références si l'on en croit l'auteur. En tout cas, cela donne drôlement envie de s'arrêter à chaque fois pour s'intéresser aux titres et mettre la musique à fond.

Et, qu'on se le dise, c'est - malgré le côté largement pathétique - vraiment un roman assez drôle, plutôt bien écrit et honnête. A faire lire à ses ex, ses présent(e)s et ses futur(e)s si on a un message à faire passer. Ou à ceux qui aiment la musique.

(voir la critique intégrale sur le blog)
Lien : http://lecombatoculaire.blog..
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Nick Hornby était, jusqu'à cette lecture et celles qui vont suivre, un parfait inconnu pour moi… Mais j'ai accepté de participer à un défi-lecture autour de cet auteur anglais ; je commence ma découverte par Haute fidélité.

Le titre est bâti sur un jeu de mots : il s'agit à la foi de fidélité amoureuse et de musique… le narrateur, trente-cinq ans, disquaire et londonien nous raconte à la première personne ses états d'âmes et ses goûts musicaux.
La quatrième de couverture annonce « un roman hilarant »… Personnellement j'ai pleuré d'ennui !
Le début était pourtant plutôt original avec cinq courts récits autour des premières ruptures sentimentales de la vie du narrateur, depuis l'âge de douze ans jusqu'à une trentaine d'année. Ces souvenirs mettaient en évidences des souffrances et des humiliations stylisées et exacerbées ; c'était plutôt bien rythmé et prometteur. Les extraits de conversation de la fin étaient un peu dans le même esprit, sortes de morceaux choisis…
Et puis, le récit s'est englué dans une logorrhée répétitive, un discours d'éternel perdant, servi par une bande son qui a eu sur moi un effet « catalogue » plus que musical ; ma culture pop a eu un peu de mal à suivre et, surtout, je n'ai pas toujours saisi le bien fondé de cet étalage, souvent sous forme de listes. Et j'ai ressenti la même chose pour les références cinématographiques ou littéraires, malgré mon intérêt pour tout ce qui touche à l'intertextualité.
Parfois, j'ai pu relever quelques belles trouvailles, des formules (« je me sens comme une glace cuite ») et des situations intéressantes mais trop vite engluées dans l'ensemble du récit : une certaine lucidité, une autodérision évidente, des contradictions savoureuses, des clichés revisités, des petits sketchs (la femme de Wood Green qui veut brader la collection de disques de son mari infidèle, ou encore la discussion sur le sens du mot « encore », par exemple), des moments où le narrateur interpelle le lecteur (« alors, le sale connard, c'est qui ? »)… le dénouement n'est pas surprenant, annoncé depuis la fin du premier tiers du roman à peu de choses près (« donc, on a une chance de se retrouver ensemble »).
À mon corps défendant, j'ai développé une certaine antipathie pour ce héros qui a peur de vivre sa vie.

Ce roman de Nick Hornby a vraiment été une lecture laborieuse pour moi. Ce défi littéraire s'annonce mal mais je vais persévérer en espérant que les autres livres que j'ai sélectionnés vont davantage me plaire et me toucher.
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Haute fidélité, ou l'effet pervers de l'humour quand le narrateur et héros de l'histoire se roule dans une auto-critique complaisante.

Pas un éclat de rire! Pas même un sourire. Pourquoi?
Parce que ça vole bas. Ca sent l'effort. C'est moche. Mais, attention, je ne parle pas d'un point de vue moral, je m'en tape de la morale, donnez-moi un bon salopard et j'applaudis. Mais quand je dois me fader une histoire d'enterrement laborieuse et un médiocre raccommodage, j'ai envie d'un bol d'air pur et je cours me jeter dans les bras de PG Wodehouse. "Thank you Jeeves"! Et pourtant la série a commencé en 1919, et le schéma est toujours le même:
" Dans la plus grande partie des oeuvres où il est présent, Jeeves est au service de Bertram Wooster, plus connu sous le diminutif de Bertie.
Bertie ou l'un de ses amis se trouve dans une situation impossiblement compliquée.
Bertie, en tentant lui-même de s'en sortir, aggrave encore les choses.
Après moult péripéties, Jeeves résout le problème, généralement en humiliant légèrement Bertie au passage."

Alors, Haute Fidélité? du pipi de chat, oui!







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Nous sommes au parfum dès la première ligne qui débute par « Mes cinq ruptures inoubliables… ». On comprend vite que Rob la trentaine vient de se faire larguer par sa belle qui s'appelle Laura. Il commence sa longue rumination par un rapide tour d'horizon de ces échecs en se mettant dans la position de l'éternelle victime. Raconté sur un ton humoristique, on suit en souriant, les pensées divagantes de Rob qui cherche à comprendre pourquoi tout le monde le quitte. Quelques morceaux d'une grande justesse psychologique sur les doutes de l'âge adulte, sur la vie de couple en général alternent avec les atermoiements de notre héro - sorte de looser magnifique - dont les états d'âme et les élucubrations n'ont d'égal que son amour pour la musique. En effet, Rob tient un magasin de disques, des collectors, essentiellement pop-rock, il gère son fond avec deux copains qui comme lui sont des obsédés de sons. L'importance de la musique et son omniprésence dans le roman signe d'ailleurs sa particularité. Rencontre, échec, fête… tout est prétexte à trouver la bonne mélodie, les déclarations d'amour se font par compilations musicales et les ruptures s'accompagnent toujours d'une chanson ad hoc. Nick Hornby, qui a lui-même collaboré avec des groupes pop et de musique expérimentale, ne se prive de truffer ses paragraphes de références à la musique pop anglo-saxonne. Si on aime, c'est un vrai plaisir quand on ne connaît vraiment pas on peut passer à côté. Ça reste sympa , un roman d'été à lire avec la bande son dans les oreilles...
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Disquaire à Londres, Rob vient de se faire plaquer. A trente ans passés, il doit se rendre à l'évidence : s'il maîtrise le répertoire de Bob Dylan, il n'a jamais rien compris aux femmes. Serait-il passé à côté de l'essentiel ? Depuis son premier flirt autour d'un bac à sable à cette nuit avec une chanteuse country, Rob dresse le top ten de ses ruptures les plus déprimantes et une compilation désopilante des états d'âme de l'homme moderne.

Rob est un personnage ennuyeux, orgueilleux, nombriliste, toujours grognon qui essaye de résumer sa vie en fonction de ses amours passées . 5 femmes ont le droit de figurer à son palmarès. Il ne peut vivre qu'en espérant l'attente d'un possible retour .... car toutes l'ont quitté même Laura, la dernière et qui ne pourra jamais faire partie de son fameux palmarès. Une seule question pourquoi on le quitte ? Il part à la recherche de son passé, du moins à la recherche de ces femmes. Trouvera-t-il une explication qui pourra le satisfaire ?
Rob fait le point sur sa peur de l'engagement, et surtout de sa crainte de voir mourir son entourage.
J'ai été moyennement emballé par ce personnage désabusé, pathétique, ennuyeux, égoïste, narcissique, ridicule et par ce livre.
Je me suis ennuyée à cette lecture.
Malgré tout, on aimerait bien flâner, de temps en temps, dans sa petite boutique de disques et voir ses vendeurs un peu toqués qui y travaillent.
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Un joli petit roman sur un trentenaire un peu paumé qui tente de redonner un sens à sa vie et surtout de récupérer sa petite amie. C'est bien écrit, tendre et drôle et le tout est emballé dans une B.O pop très sympa.
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Un homme qui vient de se faire quitter plonge dans une introspection et revisite l'ensemble de son passé: ex petites amies, échecs sentimentaux et stagnation professionnelle. Limite Bridget Jones au masculin.
Le récit est léger, vivant, et franchement amusant. Il y a toujours un moment du livre où on s'identifie plus ou moins au narrateur.
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Rob a trente-cinq ans, il tient un magasin de disques dans Crouch End, qui n'est pas vraiment le quartier le plus populaire de Londres, vous en conviendrez. Rob est resté plus ou moins coincé à ses dix-neuf ans, et sa vie est carrément le foutoir – heureusement (ou pas en fait), il semblerait que ses deux collègues plus ou moins amis soient restés au même stade que lui. Une petite étincelle va donner un bon coup de pied à la vie un peu morose de Rob quand Laura, sa compagne depuis plusieurs années, décide de s'en aller. Petit à petit, il lui en veut, il s'en veut, il se remet en question et grandit.

Vous comprendrez que l'histoire est un peu bateau. Ce qui rend le livre sympathique, c'est ce côté un peu cynique et cette plume parfois acérée qu'utilise Nick Hornby pour faire parler Rob, ce pseudo-héros qui ne demande qu'à reprendre le contrôle de sa vie, finalement.
Lien : https://juliejuz.wordpress.c..
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