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♫Na, nanana-na, na-na-na, nanana-na...♪
Un indice pour vous qui êtes chez vous, Moore, Connery, Lazenby ou bien encore Danny DeVito l'ont incarné avec des fortunes diverses. Attention, il y a un petit piège d'à peu près 1,50 m!

Bond vient tout juste de régler le problème Goldfinger les doigts dans le nez.
Mais dans le métier, repos des braves, connait pas.
A peine le temps d'insérer la dernière VHS de son mentor, l'inspecteur Jacques Clouzeau, dans son betamax dernier cri que son tam-tam affiche déjà un message lapidaire de son boss le sommant de se bouger fissa.
Que je t'M, que je t'M, que je t'MMMMMM fredonne-t-il, sarcastique, sur le chemin du QG.
Le temps d'échanger courtoisement sur la météo et le prix exorbitant du ticket quatre zones, il n'en faut pas plus pour que notre agent spécial ne devine l'objet de sa nouvelle mission.
Dites-moi pas que les Russes présentent encore des velléités de suprématie mondiale !?
Dans le mille mimile, une longue pratique régulière permettant de telles familiarités entre ces deux serviteurs zélés de la Reine d'Ang'.
A toi la mini coupé sport 3 soupapes jantes alu et direction le centre d'entrainement automobile. Dans quelques jours, tu prendras le départ du Nürburgring. Nous subodorons un coup foireux du SMERSH - smiert chpionam - mort aux espions en Russe.
"Si compagno", s'empressera d'ironiser un James facétieux, affichant ainsi sa parfaite maîtrise linguistique.

Franchement, j'ai jamais été adorateur de la franchise Bond.
Trop maniéré, pas pour moi.
Le temps de prendre trois grosses claques cinématographiques avec un personnage totalement dépoussiéré incarné par un Craig habité et hop, ce sera Déclic Mortel et rien d'autre en MC.
Merci au passage à Babelio et aux éditions Hachette pour ce nouveau cadeau.

Horowitz aux manettes, grosse gageure que de vouloir marcher dans les pas du créateur emblématique, Ian Fleming.
En admirateur de la première heure, il lui rend ici un bien bel hommage en construisant une intrigue diabolique à souhait tout en y insérant tous les codes du genre. Bagnole, boisson, femme fatale, gadgets, vrai bon gros méchant, tout y est et y trouve sa juste place.
Le bonhomme reste classieux, flegmatique, sans jamais se départir d'un certain humour exacerbé dans les situations de crise dont il se sort toujours, forcément.
Ajouter à cela une écriture très visuelle permettant au lecteur d'imaginer un tel récit facilement transposé sur grand écran et c'est avec un réel plaisir que l'on referme ce nouvel opus susceptible de contenter les puristes comme les simples amateurs de l'espion au permis de tuer.

Le récit foisonne de rebondissements sans en oublier les quelques repos récréatifs de notre légendaire queuta.. - amateur du beau sexe - épicurien.
Une très belle surprise.
3,5/5

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Après deux ouvrages apocryphes consacrés à Sherlock Holmes, Anthony Horowitz peut se prévaloir d'une expérience en tant que continuateur. Son intervention dans la saga 007 est d'autant plus attendue qu'elle fait suite à romans de qualité très inégale et nous promet de s'inspirer de notes laissées par le grand Ian... tout un programme !

Hélas très rapidement, la déception prend une place sans cesse grandissante. Horowitz est un auteur qui sait écrire et cela se remarque. Son style est celui d'un écrivain professionnel. Certaines tournures qui reviennent assez souvent sont lassantes. Nous sommes parfois à la limite d'une annonce de cirque : vous croyez que 007 est mort et bien non Mesdames et Messieurs ! le roman est par ailleurs particulièrement long... beaucoup trop long ! Certes, il y a eu un important travail de recherches mais est-il pertinent de le faire comprendre à chaque chapitre ?

Nous ne sommes pas dans un pastiche, mais nous n'en sommes pas loin. La proximité avec Colonel Sun peut se défendre. Certains personnages sont à la limite de la caricature, notamment celui qui se révèle être le grand méchant. le type en question est une blague ! Jeopardy Lane est une alliée intéressante mais qui sert uniquement de faire valoir temporaire. Ian Fleming n'hésitait pas à laisser des commentaires misogynes assumés, Horowitz lui n'ose pas... quitte à privilégier un personnage qui apparaît et disparaît au bon moment et connaît tout ce qu'il faut savoir au bon moment. Est-ce mieux ? Et dire que nous avons également droit à un stéréotype honteux... qui permet de se débarrasser d'un autre personnage dont l'auteur ne sait plus quoi faire.

Que dire de 007 ? L'on nous vante un Bond cruel, plus proche de l'original. Sauf que nous en sommes loin. Certes, il se comporte de manière assez déplorable avec les dames, mais ne paye-t-il pas ce choix ? A deux reprises, notre agent secret est confronté à un dilemme... et le voici qu'il se transforme en gentil héros... après un temps de suspens franchement ridicule.

L'intrigue est prévisible et s'inspire allègrement de James Bond contre Docteur No (le film donc) et d'Entourloupe dans l'azimut. La première partie du roman (qui est dominée par une course automobile inspirée de Fleming) est par ailleurs totalement déconnectée du reste. L'auteur a absolument voulu recaser ce passage en remplacement d'une partie de cartes ou de hasard... le résultat est pour le moins hasardeux. Il y a juste une piqûre de rappel à la fin, histoire de récupérer un personnage et de créer un pseudo effet de surprise.

Il ne suffit pas de replacer James Bond dans les années 1950 pour faire comme Ian Fleming. D'ailleurs toutes les références à Goldfinger ne servent à rien sinon à agacer. Il s'agit ici clairement d'un argument commercial. le rôle laissé à Pussy Galore est d'ailleurs proprement scandaleux. Tout comme certains commentaires, laissés ici et là. Les stéréotypes sont nombreux et le pas de la discrimination est franchi à plusieurs reprises.

Déclic mortel profite donc d'un bel emballage éditorial mais peine à se hisser à la hauteur de l'oeuvre de Sebastian Faulks (qui a écrit le meilleur 007 - traduit en français - depuis Raymond Benson). Antony Horowitz déçoit, malgré une forte attente et un potentiel évident.

Payer le prix éditeur pour rester sur un tel ressentiment est aussi révoltant qu'écoeurant.
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De "Dr No" à "Spectre", j'ai vu, revu et re-revu l'intégralité des 24 films de la saga (25 si je compte le remake "Jamais plus jamais" qui n'appartient pas aux productions EON). Dire que j'aime cette franchise est un euphémisme. J'ai grandi avec et il y a peu de chance pour que je ne continue pas à suivre les prochaines aventures. Ca c'est pour le pan cinématographique de James Bond. du côté littéraire, c'est une tout autre histoire. Je n'ai commencé les romans d'Ian Fleming que très tardivement. Actuellement, je suis en train de lire le quatrième tome : "Les diamants sont éternels". Je suis donc loin d'en avoir terminé avec l'agent 007 en ce qui concerne ma PAL.

"Déclic Mortel" (Trigger Mortis en vo) est le premier roman que je lis qui ne soit pas de la plume de Fleming et ma première entorse à la chronologie. Heureusement, nul besoin d'avoir tout lu pour se plonger dans ce tome-ci, bien que cela éclaire quelques références au cours de la lecture.

Dans l'ensemble, cette nouvelle aventure de Bond nous fait passer un bon moment. Elle apporte de l'originalité par son utilisation du monde des courses automobiles (qui s'avère être une idée d'Ian Fleming en plus) tout en restituant l'univers bondien classique et connu de tous. Trois passages m'ont tout de même un peu chagriné. le prologue, long et ennuyeux, il a sacrément refroidi mon enthousiasme ! le récit autobiographique de Sin Jai-Seong, bien qu'intéressant et utile à l'histoire, il m'a semblé trop littéraire et too much (déjà que l'on parodie le fait que les méchants dévoilent leurs plans à 007 avant d'essayer de le tuer, s'ils commencent à raconter leur vie...où va-t-on ?!). Et enfin, le chapitre intitulé "Le tunnel" qui m'a simplement lassé. Pour le reste, je me suis régalé. D'ailleurs, je tiens à souligner l'efficacité du chapitre "Meurtre sur roue" qui m'a bien tenu en haleine.

Anthony Horowitz s'en tire bien ce qui n'est pas si étonnant après le succès de sa reprise de Sherlock Holmes dans "La maison de soie" (roman lu pour mon tout premier Masse Critique, j'en profite pour remercier une fois de plus Babelio et Hachette). Il a le talent pour redonner vie à un univers populaire. Je n'ai lu aucun des romans de 007 post-Fleming, je ne peux donc pas dire s'il est plus fidèle ou non que les autres. Je peux en revanche dire que ça m'a donné envie d'aller voir de ce côté-là une fois que j'en aurais fini avec la bibliographie d'Ian Fleming. Bond est loin de prendre sa retraite, entre les livres sur sa jeunesse par Steve Cole (en cours de publication), le succès au cinéma et l'arrivée d'un comics ("VARGR"). Une question demeure : va-t-on retrouver Anthony Horowitz aux commandes d'un nouveau roman dans les prochaines années ? L'idée me tente bien.
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Une certitude, j'ai pris plaisir à lire cette histoire de James Bond 007 à l'ancienne. C'est bien simple, j'avais en tête le visage de Sean Connery en découvrant cette version by Anthony Horowitz. C'est astucieusement construit, c'est d'une lecture agréable, il y a toutes les ingrédients que l'on est en droit d'attendre d'un bon roman d'espionnage : suspens, intrigue à rebondissement, action, et même amour mais sans le sexe, on est dans la littérature jeunesse quand même ! Bond boit ses cocktails, il reluque toutes les jolies filles, l'une d'elle participe activement à l'aventure (mais va-t-elle finir dans son lit ?), il y a l'inévitable méchant démoniaque, que demander de plus ! J'ai même eu la surprise d'apprendre quelque chose en allant m'informer sur le massacre de No Gun Ri pendant la guerre de Corée. Que des points positifs donc et pourtant, un je ne sais quoi me laisse à penser que les ados de 2016 ne vont peut être pas accrocher à cette histoire. L'avenir commercial de cet opus nous le dira !
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James Bond a accompagné mon enfance, mon adolescence et maintenant ma jeune vie d'adulte. J'ai vu tous les films, plusieurs fois même, mais...je reconnais n'avoir jamais lu les romans de Ian Fleming. Il aura fallu qu'Antony Horowitz, auteur que j'apprécie, redonne vie au héros le temps d'un roman pour que je passe enfin du cinéma à la littérature !
Quelle surprise ! le James Bond d'Antony Horowitz ( et incontestablement je pense celui d'Ian Flemming) est à la fois différent et semblable au héros des films. Différent parce qu'on accède à sa personnalité de manière totale en se plongeant dans Déclic mortel. On comprend mieux pourquoi il passe d'une femme à l'autre, ce qui le motive, l'intéresse dans la vie, l'espionnage. Choses que les films mettent de côté pour se concentrer sur l'action... Là aussi évidemment il y a de l'action et des femmes, mais c'est plus fin, moins hollywoodien.
Côté histoire, on se retrouve dans l'univers des courses automobiles que James Bond affectionne tant. Nous sommes en 1957 et c'est la guerre froide. Un complot russe se trame et James Bond est envoyé en mission. En effet, lors du grand prix automobile au Nürburgring, un assassinat contre un pilote est prévu afin de démontrer la puissance russe. Dans le même temps, James Bond fera la connaissance d'un millionnaire coréen, Jason Sin, dont les intentions ne laissent rien présager de bon….
Le synopsis est assez classique et dans le plus pur esprit des James Bond.
On y retrouve les personnages emblématiques de la série ( M, Miss Moneypenny, les James Bond girls) et tout ce qui fait de Bond, James Bond : les voitures, les femmes, l'alcool, les soirées mondaines, les courses poursuites,quelques explosions et scènes périlleuses.
Antony Horowitz propose un roman dynamique qui sait tenir en haleine les lecteurs comme un bon James Bond au cinéma.Déclic mortel est sans aucun doute entraînant et terriblement captivant.
Lien : http://www.lirado.fr/declic-..
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Après l'affaire Goldfinger, James Bond doit mettre hors jeu Dimitrov, un soviétique, dans une course de voiture. Mais il comprend vite que cette mission n'est pas bouclée. Avec l'aide de Jéopardy, Bond devra déjouer les plans diaboliques de Sin.
J'ai adoré ce livre car il y avait pas mal d'action et j'adore James Bond. Je vous conseille de le lire, ce ne sera pas une perte de temps.
POLO
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Étant un grand amateur d'Anthony Horowitz durant mon adolescence, je me suis lancé dans la lecture de ce bouquin en me demandant ce que l'auteur avait à proposer au "Grand Public" au regard des livres orientés jeunesse qu'il a l'habitude d'écrire.

Et bien je dois dire que je n'ai pas été particulièrement séduis. A vrai dire, il s'agit du premier "James Bond" que je lis et je ne connais pas grand chose du personnage.

Le début est assez prenant, l'intrigue semble lancée! Des plans de sabotage, meurtre, etc donnent la donne! Puis vient cette histoire de course automobile, sans lien avec le début... Qui dure toute la moitié du livre. Histoire qui ne sert pas à grand chose au final, à part légèrement "lancer" la suite.
Vient ensuite la deuxième partie de l'histoire mettant en scène une gue-guerre americano-soviétique, avec la volonté de se détruire et dont on attend de "James Bond" qu'il sauve le monde!
Tout ça sans réelle intrigue, sans fil conducteur nous donnant l'envie de dévorer le livre jusqu'à la fin...
Se mêlent ensuite des situations peu réalistes auxquelles notre agent secret sera confronté. Situations dont il se sort de manières téléphonées...

Au final rien de bien passionnant à mes yeux dans ce livre, même si j'estime être plutôt bon public.

Le livre est basé sur des notes de Ian Flemming selon l'auteur. J'imagine donc que cela est sûrement adapté à un certain lectorat, adepte du genre.
Ne vous attendez juste pas à la grande intrigue, ça se lit sans prétention.
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Si Anthony Horowitz est surtout connu pour ses scénarios et ses romans autour de Sherlock Holmes, cette fois-ci il prend la plume pour nous offrir une nouvelle histoire de James Bond. En tant que grande fan de l'espion britannique, j'ai sauté sur l'occasion de pouvoir lire cette aventure, et ce d'autant plus que je n'avais encore jamais eu l'opportunité de lire les péripéties de James Bond.

En commençant le roman, j'avais quelques appréhensions. Ayant vu plusieurs fois tous les films de la saga, j'avais un peu peur d'être déçue par la version littéraire, et aussi de ne pas accrocher à la façon de faire d'Anthony Horowitz. Pourtant, j'ai été assez rapidement surprise de voir constater que je me laissais complètement emporter par l'histoire, laissant les images défiler dans ma tête au fur et à mesure de ma lecture. Il faut dire que retrouver James Bond auprès de Pussy Galore après sa victoire sur Goldfinger m'a vraiment ravie.

Anthony Horowitz fait ici le choix, assez audacieux, de nous replonger en pleine guerre froide, et de nous entraîner au coeur d'un sombre affaire impliquant le SMERSH, la conquête spatiale et une course de voitures. Si au départ le rapport entre ces trois éléments est difficile à cerner, Anthony Horowitz réussit pourtant à tout lier en laissant planer un suspens qui met nos nerfs à rude épreuve durant le roman. Par ailleurs, je ne peux que saluer le travail de l'auteur pour respecter le schéma habituel des James Bond en nous offrant de très belles scènes d'action et une James Bond girl qui reste fidèle à l'esprit de la franchise.

On se plonge avec beaucoup de bonheur dans ce roman, et si le rythme parfois saccadé m'a un petit peu perturbé au début, j'ai très vite oublié ce petit détail au profit d'une intrigue qui m'a passionné jusqu'au bout. Anthony Horowitz a parfaitement réussi à s'approprier le personnage de Ian Fleming et nul doute n'est permis quant au fait que les fans, comme les novices, ne seront pas déçus de ce roman qui nous montre tout le talent de James Bond.
Lien : https://nosfolieslitteraires..
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Je tiens à présenter mes plus sincères remerciements à Masse Critique de m'avoir sélectionnée pour critiquer le héros de mon adolescence : James Bond.
Entre James et moi, c'est une grande histoire d'amour. Je peux passer des heures à débattre sur l'acteur qui a été la meilleure incarnation du célèbre espion britannique (et pour moi, c'est incontestablement Pierce Brosnan), sur le meilleur film de la série, sur la meilleure James Bond Girl ou encore sur la meilleure musique de film.
Mais il est vrai que je ne m'étais jamais intéressée aux romans mêmes. Aujourd'hui, c'est chose faite.

C'est donc avec plaisir que j'ai ouvert Déclic Mortel d'Anthony Horowitz, qui a délaissé un temps Sherlock pour James (oui, pour ceux qui l'ignorent, Anthony Horowitz a écrit deux romans issus de l'univers de Sherlock).

Déclic Mortel prend place tout de suite après la fin de Goldfinger (vous vous souvenez certainement de la scène où la conquête de James se retrouve entièrement couverte de peinture dorée). Après sa victoire éclatante face au mégalomane allemand (qui voulait cambrioler Fort Knox), James retourne en Angleterre, avec Pussy Galore à son bras.

D'emblée, je dois vous dire que le voir avec Pussy ne m'a pas trop convaincu. Pour moi, une fois la mission terminée, James laisse tomber sa conquête pour se plonger dans l'affaire suivante. Mais ici, Horowitz a fait le choix inverse. Soit.

Revenons-en à notre ami anglais dont la nouvelle mission s'avère aussi dangereuse qu'excitante : le SMERSH, la célèbre agence de contre-espionnage soviétique (oui, nous sommes encore et toujours en pleine guerre froide) a l'intention de saboter un Grand Prix de Formule 1 en tuant le pilote représentant la royale courronne britannique. La mission de Bond? Protéger le pilote lors de la course.

Evidémment, rien n'est jamais simple et ce qui semblait être un banal meurtre pour prouver la supériorité de la Russie sur le reste du monde va très vite se transformer en une nouvelle course, toute aussi importante : la course à l'espace entre la Russie et les Etats-Unis.
Vous ne voyez pas le rapport?

Je ne vous en dis pas plus, pour ne pas vous gâcher la lecture. Tout ce que je peux vous dire c'est que Déclic Mortel tient très bien ses promesses. Anthony Horowitz a su retranscrir à merveille les composantes de l'univers de Bond : de l'action (je donnerais cher pour voir sur grand écran la fameuse scène de la course automobile tant sa description m'a donnée la chair de poule), une James Bond Girl à la fois vulnérable, courageuse et avec un nom à coucher dehors (Jeopardy Lane, sérieusement?), un méchant à la fois brillant et sadique (vous verrez, sa manière de se débarrasser de ceux qui le déçoivent fait froid dans le dos) et un James Bond au top de sa forme, toujours prêt à tous les sacrifices pour sauver la patrie.

A ceux qui connaissent l'univers de Bond, je vous conseille très fortement de lire Déclic Mortel. Vous ne serez aucunement déçu, je vous le garantis. Et si j'étais du genre à parier, je dirais même que vous en souhaiteriez une adaptation.
Pour les autres, ceux qui connaissent le nom de Bond sans avoir jamais éprouver l'envie de voir les films, je vous conseille également la lecture de ce roman. Vous ne serez pas du tout dépaysés et qui sait? Peut-être que cela vous donnera envie de voir les films.
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Alors que Spectre, le dernier né des films de l'immortelle saga James Bond sortira dans quelques jours au Royaume-Uni, et quelques jours plus tard en France (le 11 novembre pour être exact), quelle meilleure façon de patienter et de se remettre dans la peau de l'intrépide agent 007 que de dévorer Déclic mortel, le dernier livre écrit par Anthony Horowitz à partir de notes de Ian Fleming, le créateur de Bond ?

Vous suivrez Bond dans une aventure vintage, puisque l'action se tient dans la fin des années 50, en pleine guerre froide ! M. l'envoie courir sur le circuit du Nürburgring en Allemagne, où il devra protéger le pilote britannique, favori de la course, que l'équipage russe a l'intention d'éliminer sur le circuit afin de démontrer la puissance de son industrie automobile en ravissant la première place.

Sur place, et après une formation accélérée par une belle pilote à qui notre tombeur aurait bien appris quelques tours, Bond fera la rencontre d'un intriguant milliardaire américain d'origine coréenne, Jason Sin, qu'il surprendra en pleine discussion avec un général du SMERSH, le service de contre-espionnage russe… Menant l'enquête, il fera la rencontre de la charmante Jeopardy Lane, la James Bond Girl de ce livre, avec qui il devra malgré lui collaborer pour découvrir et arrêter le terrible projet de Sin visant à sonner le glas de la conquête spatiale américaine.

Anthony Horowitz, écrivain britannique aux mille et un succès, a été désigné par le fond de publication des oeuvres de Ian Fleming pour reprendre la suite de la saga à la manière de, comme avant lui William Boyd, Sebastian Faulks et d'autres écrivains s'y étaient appliqués. On doit lui reconnaître un certain talent à faire revivre notre agent secret préféré dans le décors des premiers livres, au volant des bolides de l'époque, ayant un sens inné pour la bagarre et une capacité incroyable à se sortir de situations impossibles, en terminant le tout dans les bras de l'héroïne de l'histoire. Un très bon roman, qui se lit comme il se verrait dans un vieux téléviseur cathodique. À ne pas manquer, surtout si vous êtes comme moi un grand fan de James Bond !
Lien : https://www.hql.fr/declic-mo..
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