C'est peut être un détail trivial mais qui m'a fait me poser me questionner à de nombreuses reprises : mais c'est quoi cette police d'écriture ? Pourquoi ? Les « c » et les « t » sont normaux mais lorsqu'il y a « ct » une arabesque apparaît dans l'association de ces deux lettres. A chaque : « acteur », « action », « inspecteur », « victime » etc. ma lecture se prenait les pieds dans le tapis... ou dans l'arabesque.
J'adore
Conan Doyle et j'ai lu toutes
les aventures de Sherlock Holmes au moins 5 à 10 fois. J'aime la réflexion, les enquêtes, et n'apprécie pas les détails glauques, le côté sanglant et cette espèce de perversité à aller plus loin dans l'horreur qu'on retrouve dans de nombreux polards. Si j'aime autant les
Conan Doyle c'est à cause de cette réflexion, de l'univers, et de la pudeur qu'il y a vis à vis des scènes de crime et des victimes. Ce n'est pas du tout ce que j'ai lu dans la version d'
Anthony Horowitz qui n'a pas cette délicatesse, ce flegme britannique, cette retenue et semble plus moderne, plus proche des thrillers récents, là il y a de très très nombreux morts, de la violence, torture... c'est inutilement sale, sanglant et déshumanisé.
A la fin il y a une surprise avec une longue et ennuyeuse justification de la surprise. Encore plus loin une nouvelle en supplément.
J'ai été très déçue par ce livre : en lui même il était lisible sans plus. Dans le titre il parle de
Sherlock Holmes et de Moriarty, en tant que fan de
Conan Doyle j'étais impatiente de lire ce livre, comme si je découvrais une histoire inédite, mais il n'a rien à voir avec l'univers de
Sherlock Holmes si ce n'est les noms des personnages qui sont empruntés à
Conan Doyle. Pour moi c'est une imposture, un coup marketing (et qui a dû marcher puisque effectivement c'est ce qui m'a fait acheter ce livre ce que je n'aurai pas fait sans la mention des personnages de
Conan Doyle).
Grosse déception.