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3,95

sur 111 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Très originale cette imbrication d'un roman dans le roman. Susan, l'éditrice de l'auteur de romans policiers Alan Conway, se voit confier par son patron la lecture du nouveau livre de celui-ci. A la page 230, Susan, qui croit arriver à la fin du livre, s'aperçoit, très déçue, qu'il manque quelques chapitres pour connaître le coupable. Et nous voilà au seuil d'un second roman, car l'auteur, Alan Conway, gravement malade, vient de se suicider. Susan décide donc de partir elle-même à la recherche des chapitres manquants. Anthony Horowitz a une écriture très ouverte, très télévisuelle. La lecture de Comptine mortelle, facile et agréable, est aussi truffée de références aux auteurs et personnages de romans à énigmes du siècle dernier. J'ai passé un bon moment à suivre les péripéties de ce double roman. Si vous aimez le style d'Agatha Christie, n'hésitez pas, vous allez vous faire plaisir.
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Il y a deux romans en un. D'un côté, le dernier roman d'Alan Conway (un auteur fictionnel) qui suit l'enquête d'un détective dans une petite ville. de l'autre, une éditrice qui cherche les dernières pages manquantes du manuscrit pour pouvoir l'éditer. Elle va devoir, elle-même, enquêter sur la mort de l'auteur, Alan Conway, qui est survenue quelque temps après l'écriture de son dernier roman.

J'ai vraiment apprécié la première histoire, certes classique, puisque suivre un détective anglais sur une enquête complexe, ça fait penser à beaucoup de polar célèbre. Mais ça m'a vraiment happé et je me suis retournée le cerveau pour trouver le coupable. J'ai également aimé le fait qu'on suit au plus près la psychologie de tous les suspects, et retrouver l'ambiance d'une petite ville de campagne, où l'on cache beaucoup de secrets. le détective en question est sympathique à suivre. Il est malgré tout un peu effacé, mais le plus important est l'enquête. Et elle s'avère assez bien pensée. On a tout un jeu de fausses pistes. Je trouve cependant que ça se conclut rapidement,c'est un peu dommage. Cependant, dans l'ensemble c'est une histoire qui donne envie de tourner les pages.

L'autre histoire, celle où l'éditrice Susan est le personnage principal, est un peu moins emballante. Déjà, Susan est énervante, elle a un côté superficielle qui me tape sur les nerfs. L'enquête qu'elle mène est certes captivante, mais sa conclusion est décevante. Un peu trop romancé d'ailleurs la confrontation entre le coupable et elle, pour une histoire censée se dérouler dans notre monde et pas dans un roman d'Agatha Christie. Et puis cette façon que les personnages de cette histoire ont de nous faire comprendre que pour eux, les polar c'est pas de la vraie littérature, ça m'a vraiment saoulé. Susan, même si elle répète souvent son amour pour les romans policiers, a parfois tendance à penser plus chiffres d'affaire qu'autre chose. Son copain, professeur de grec, utilise le terme de "pseudo-littérature" pour désigner les polars, et compare ce genre à de grands auteurs grecs, comme pour dire il y a de la bonne littérature et de la mauvaise. Puis il y a Alan Conway lui-même, finalement loin d'être le plus détestable, qui n'écrit cela que parce que ça se vend.

D'un côté un roman, malgré tout, qui rend hommage à ses plus grands prédécesseurs et de l'autre une enquête pourtant intéressante mais qui se conclut comme un téléfilm de l'après-midi, avec des personnages qui tapent sur le système.

D'un côté, une histoire sympathique, de l'autre une histoire décevante. Et en plus, ces deux histoires ne se rejoignent jamais comme peut le faire croire le résumé. C'est sûrement pour ça, que plus j'y pense, plus j'apprécie encore moins l'histoire avec Susan.

J'adore l'idée de mettre deux romans en un seul, mais ici c'était complètement inutile. Si je voulais découvrir des jeux de mots, j'aurais fait un mot croisé, pas lu un roman de 400 pages.

En vrai, ce fut une lecture captivante dans le sens où je me suis vraiment creuser les méninges pour trouver les coupables. Même une lecture sympathique si on ne compte que l'histoire du grand détective Fidèle Staupert. Mais quand la fin me déçoit, j'ai tendance à être dure dans mes critiques alors qu'il n'y a certainement pas tout à jeter dans ce livre. Je vous le conseille même, si vous aimez les énigmes.
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