AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,96

sur 110 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Anthony Horowitz est un écrivain, mais également un scénariste pour la télévision. On lui doit les séries Inspecteur Barnaby et Hercule Poirot entre autres. À travers Comptine mortelle, il rend hommage au roman policier à énigmes « à la Agatha Christie ». Il réfléchit sur notre attirance pour ce genre littéraire, de même que sur la relation d'amour-haine qu'un auteur peut développer avec son personnage récurrent. Roman dans le roman, l'histoire commence avec Susan Ryeland, éditrice, qui s'installe pour lire Épitaphe de la pie, dernier roman de son auteur Alan Conway, qui, tour de force, s'avère très prenant. D'entrée de jeu, elle évoque les bouleversements négatifs que cela va avoir sur sa vie, et la voilà bientôt partie sur les routes de la campagne anglaise, of course, à la recherche de pages manquantes qu'elle n'est peut-être pas supposée trouver... Dans mes coups de coeur de 2018 assurément.
Commenter  J’apprécie          290

Comptine mortelle de Anthony Horowitz est un hommage à tous les auteurs de romans policiers à énigmes, tels Arthur Conan Doyle, Agatha Christie. Un roman dans un roman deux énigmes à résoudre. Dans le premier volet nous avons tous les ingrédients qui ont fait le succès du genre, petit village anglais, notables et un Sir avec son château, une mort accidentelle et un meurtre. Mais comme tout ceci est une fiction l'auteur Alan Conway a remis un manuscrit incomplet et son éditrice Susan Reynolds part à la recherche du dernier chapitre du roman. J'ai adoré ce roman subtil et disons le mot délicieux. La grande question de l'auteur est le roman policier parce qu'il est populaire peut-il se targuer de faire partie de cette grande famille qu'on nomme littérature. A ceux et celles qui ont lu Seul le silence de R.J. Ellory, le lecteur de cadavres de Antonio Garrido, La Veille de presque tout de Victor del Arbol …. Soyez rassurés ces auteurs et bien d'autres n'ont rien à envier à Hemingway, Fitzgerald et Zola. Pour en revenir à ce roman Comptine mortelle le meilleur que j'ai lu cette année et j'espère un retour à ce style de polar énigmatique et prenant.
Commenter  J’apprécie          240
Un bel hommage aux romans policiers à énigmes. Je connaissais déjà l'auteur pour ses romans sur Sherlock Holmes que j'ai bien aimés.
L'histoire débute avec Susan Ryeland, éditrice, qui s'installe confortablement pour lire « Épitaphe de la pie », dernier roman d'un des auteurs qu'elle publie : Alan Conway. Elle est loin d'imaginer que cette lecture va bouleverser sa vie.
L'auteur offre au lecteur deux romans en un, d'un côté un whodunit avec un héros à la Hercule Poirot qui enquête dans un village anglais (avec une vraie mise en page de roman), de l'autre, l'éditrice qui se retrouve malgré elle à devoir enquêter, les deux intrigues se faisant écho.
C'est un régal à lire : c'est très bien écrit, l'auteur maîtrise différents styles et retranscrit à merveille l'atmosphère un peu désuète mais délicieuse de la campagne anglaise où tout le monde est suspect (une ambiance que n'aurait pas reniée Agatha Christie) et l'intrigue est bien ficelée parsemée d'indices, de fausses pistes et de révélations (dans les deux enquêtes, je n'ai pas trouvé l'identité des coupables).
Un roman policier original que je vous recommande.
Commenter  J’apprécie          130
J'adore les romans d'Agatha Christie qui ont bercé mon adolescence. Avec ce récit d'Anthony Horowitz, j'ai été gâtée puisque j'ai lu 2 romans à énigmes pour le prix d'un. Et quelles énigmes : tarabiscotées, inattendues, conformes à tout ce que j'aime. Ce livre, avec ces nombreux clins d'oeil est un véritable hommage à la reine du roman policier. Si vous aimez ce type de littérature, vous ne serez pas déçu. Ce livre est un must en la matière, avec en plus une auto dérision très britannique !
Commenter  J’apprécie          90
J'aime beaucoup les romans d'Anthony Horowitz et Comptine mortelle confirme encore une fois le talent de ce grand romancier.

J'ai adoré l'intrigue de ce livre, j'ai aimé le fait que l'histoire se déroule en lien avec le monde du livre, de l'édition. L'idée de l'auteur est extrêmement intéressante puisqu'il a mis en place une mise en abyme : un roman dans le roman, on découvre à la fois l'intrigue liée à cette éditrice mais aussi l'intrigue du roman écrit par son auteur Alan Conway.

Il y a ainsi une intrigue double, une tension d'autant plus forte que les deux histoires de ce roman sont aussi passionnantes l'une que l'autre.

Anthony Horowitz rend hommage aux grands maitres du genre et notamment à la reine du genre policier : Agatha Christie. J'ai trouvé que l'auteur maitrisait parfaitement les énigmes qui parsèment son roman, il a su me surprendre et amener sa propre pierre à l'édifice du polar.

Comptine mortelle est un très bon thriller qui ne nous laisse aucun temps mort et j'ai trouvé que le dénouement pour chaque histoire était parfait.

En définitive, j'ai adoré ce livre qui est à la fois très original et très addictif. Un thriller parfait pour vous accompagner cet été sous le soleil !
Lien : https://leatouchbook.blogspo..
Commenter  J’apprécie          90
Étant victime d'une certaine paresse intellectuelle, je me tourne en ce moment vers des lectures relativement facile. J'ai relu la série des Miss Marple d'Agatha Christie (peut-être ce qu'elle a fait de mieux, le personnage étant beaucoup plus intéressant et abouti que Poirot) et j'ai voulu continuer avec un wodunit d'un auteur contemporain (sans pour autant tomber dans le cosy mystery, il ne faut pas exagérer )
Et je suis tombé un peu par hasard sur ce livre d'Horowitz, assez belle découverte au demeurant.
Grâce à son expérience de réalisateur de séries policières pour la BBC, l'auteur a une bonne expérience des codes du genre policier et en fait une démonstration assez réussie.
Il adopte la structure assez intéressante, quel que soit d'ailleurs le genre littéraire, du roman dans le roman, ou si on préfère, de l'oeuvre en miroir. le genre n'est pas nouveau à ma connaissance le premier exemple en est la pièce dans la pièce de Hamlet.
L'histoire est vue principalement du point de vue de l'éditrice dans le "monde réel" du roman enchâssé, L'épitaphe de la pie, d'Alan Conway, consacré à son personnage fétiche, Fidèle Staupert. A ce sujet, certains lecteurs s'etonneront sans doute de voir que ce dernier porte le nom d'Atticus Pund (tout aussi improbable d'ailleurs) sur la quatrième de couverture. Ce mystère n'en est pas un et l'explication en est simple : le nom du personnage est d'un anagramme (qui fait partie de la solution de l'énigme), les lettres de son nom formant une phrase composée de mots ayant chacun pour initiales l'une desdites lettres. Pour que le procédé fonctionne en français, le traducteur a été conduit à modifier le nom du personnage. Mais l'auteur de la quatrième de couverture s'est contenté de traduire sans l'adapter celle de l'éditeur anglais.
L'univers littéraire créé par Conway est très largement démarqué, pour ne pas dire plus) de celui d'Agatha Christie.
Fidèle Staupert a beaucoup de points communs avec Hercule Poirot :
Il est étranger (Allemand au lieu de Belge ), réfugié de guerre, solitaire et maniaque, petit et très soigné de sa personne ), il a son Hastings (lui-même héritier du Dr Watson).
Saxbury-on -Avon est le clone de St Mary Mead, le village de Jane Marple.
Et on pourrait continuer.
Mais c'est un univers dégradé. Les personnages de Conway n'ont pas la dignité de ceux d'Agatha Christie, je dirais presque qu'ils en représentent le côté le plus sombre. C'est un univers étriqué où l'on ne retrouve pas le charme de la "vieille Angleterre", idéalisée certes, si présent chez Agatha Christie.
Et "L'epitaphe de la pie" est un mauvais roman, mal écrit, les personnages s'expriment de manière stéréotypées, avec des tirades invraisemblables. D'ailleurs Conway, malgré son succès et ce qu'en disent les personnages du "Monde réel" est un mauvais écrivain. Horowitz l'a voulu tel, et il se livre avec L'epitaphe de la pie " à un assez bel exercice de virtuosité, que l'on retrouve sous une autre forme, dans le Monde réel" avec les quelques pages d'un roman non publié que Conway est soupçonné d'avoir plagié, et qui, de fait, est nettement pire que la prose de Conway lui même.
Venons-en maintenant au monde réel lui-même, à celui du roman où est enchâssé celui de Conway, et qui nous est dépeint avec une qualité d'écriture très supérieure.
Nous prenons connaissance de L'epitaphe de la pie à travers la lecture qu'en fait l'éditrice (au sens anglo-saxon du terme) de Conway. Mais il manque les trois derniers chapitres de l'ouvrage. L'action du livre est consacrée à la recherche des chapitres manquants et du meurtrier d'Alan Conway, qui sont étroitement liés, avec de multiples renvois de l'un à l'autre.
Le tout constitue un double roman policier, avec tout ce qu'on est en droit d'y chercher : énigmes, enquêtes, fausses pistes, révélations finales, dans une structure originale et bien maîtrisée et constitue aussi une réflexion intéressante sur l'objet roman policier, son fonctionnement et ses limites.
Commenter  J’apprécie          60
Un polar à énigmes fascinant

Un roman, 2 énigmes,2 style d'écriture dans le genre Agatha Christie. L'auteur, Anthony Horowitz, est aussi un scénariste et notamment de la série télévisée Barnaby.

Tout commence avec Suzanne, éditrice, qui commence le roman de son auteur à succès Alan Conway : L'Épitaphe de la Pie. Ce roman va bouleverser sa vie.

Dans la 1ère partie du roman nous découvrons l'histoire de l'Épitaphe de la Pie.
La 2ème partie du livre est consacrée à la quête de Suzanne et pourquoi ce livre a bouleversé sa vie (là je ne peux pas vous en dire plus à vous de le découvrir).

L'auteur ne laisse rien au hasard. L'intrigue est très bien ficelée.
J'ai beaucoup aimé cette lecture et je me suis laissée emporter dans cette histoire, si bien qu'en attaquant la 2ème partie du livre j'en avais oublié le postulat de départ.

Un livre que je vous recommande vivement.
Commenter  J’apprécie          60
Avec comptine mortelle, Anthony Horowitz nous offre deux romans en un. D'un côté, on découvre l'épitaphe de la pie, manuscrit de l'auteur Alan Conway, écrivain de policier avec un style très Agatha Christie. de l'autre, on suit Susan, l'éditrice d'Alan Conway qui lit épitaphe de la pie et découvre que non seulement le manuscrit n'est pas complet et qu'en plus son auteur se serait suicidé. Elle part donc à la recherche des pages manquantes.
Deux histoires parallèles, deux styles d'écriture, deux typo, deux numérotations en parallèles pour une vraie réussite. C'est maitrisé, d'une qualité égale et passionnant.
L'épitaphe de la pie est basée sur une comptine en 7 vers, le roman a donc 7 parties. C'est effectivement un très bel hommage à Agatha Christie, tout y est : l'ambiance petit village où tout le monde se connait donc tout le monde est suspect, la structure du texte, l'enquêteur extérieur, les indices déciminés mais avec une révélation qui n'a lieu qu'à la fin…
Dès le début avec la présentation des personnages se préparent pour l'enterrement en laissant des pistes sur la vie de la morte, leur relation avec elle et entre elle et ceux du village, on oublie qu'on lit un livre dans un livre. Comme l'éditrice, on veut le fin mot de l'histoire et on espère qu'elle va vite nous la fournir. Avec l'enquête de Susan, on n'est pas en reste. Ses interrogations, les personnes rencontrées et sa façon de mettre le manuscrit et la « vraie vie » en parallèle fonctionne aussi très bien.
Comptine mortelle est le genre de livre qui mérite d'être relu pour découvrir tous les petits indices dispersés, toutes les références plus ou moins évidentes, les jeux de mots, les fausses piste… C'est une excellente lecture, encore merci babelio pour cette rencontre et le masque pour ce roman.
Commenter  J’apprécie          60
Un ou deux romans ? En tout cas, que du plaisir avec cette double intrigue policière ! C'est aussi un bel hommage au polar anglais, qu'il soit écrit ou audiovisuel ! J'ai dévoré ce roman que je recommande à tous les amateurs de polar anglais. Pourquoi ne pas publier les huit tomes qui précèdent le neuvième ?
Commenter  J’apprécie          50
Formidable. Cet auteur a vraiment un énorme talent. Dans ce double roman, l'auteur arrive à nous faire stresser devant tant de rebondissements. Comme dans tout bon roman policier, les personnages sont tous suspects et charismatiques. Antony Horrowitz crée l'atmosphère à la "Agatha Christie" avec une campagne anglaise, une absence de technologie et des indices disséminés au compte goutte. L'auteur manie le verbe de façon si habile que jamais nous ne sommes perdus. le parallèle qui est effectué entre les deux histoires racontées est très intéressant et hallucinant. En effet, l'auteur nous montre qu'il maitrise parfaitement le genre. Il joue même sur trois tableaux puisque l'héroïne est une éditrice qui explique les conditions de son métier.
J'ai adoré. En.plus, j'ai eu la chance de rencontrer l'auteur lors d'une opération Masse critique et du coup j'avais l'interview encore en mémoire. Un pur délice. Merci encore Babelio.
Commenter  J’apprécie          50




Lecteurs (267) Voir plus



Quiz Voir plus

L'île du crâne

Qui est le personnage principal ?

David Eliot
Jeffrey
Wilams Rufus
Roger Bacon

4 questions
306 lecteurs ont répondu
Thème : David Eliot, tome 1 : L'Ile du crâne de Anthony HorowitzCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..