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Ce roman de Jorn Lier Horst est le premier polar norvégien que je lis. Alors que je pensais avoir en main le premier tome de la série (il est bien écrit tome 1 dans le titre), je me suis rendu compte au fil de la lecture que certains pans du passé de l'inspecteur et de sa fille étaient sous-entendus, mais non explicités. Ce n'est qu'en lisant les différentes critiques après ma lecture que j'ai réalisé que c'est le premier tome paru en français, mais le septième de la série en réalité. Voici donc une première grande déception. Ensuite, je m'attendais à un récit de la trempe de l'Islandais Indridason ou du Danois Adler-Olsen, et je suis restée un peu sur ma faim. La trame est tortueuse à souhait, mais j'ai trouvé trop de lenteurs dans cette lecture, trop de digressions sur les aspirations profondes des personnages, par exemple sur les états d'âme de la fille de l'enquêteur Wisting ou sur ce qui peut pousser des Lithuaniens à venir effectuer des cambriolages en Norvège plutôt qu'en Allemagne ou en Pologne… J'aurais préféré rester dans le rythme de l'action, car ces digressions faisaient perdre l'intensité que j'attendais d'un polar scandinave. En conclusion, j'en resterai là et retournerai avec plaisir à mes lectures danoises et islandaises.
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Une lecture sans enthousiasme débordant, une enquête assez confuse.
Mais un policier attachant et un questionnement sur l'élargissement de l'Europe aux pays de l'Est, dont le niveau de vie sans commune mesure, a fait considérablement augmenter la criminalité et les cambriolages en Norvège.
Notamment la Lituanie. Vilnius en journée est vivante, les terrasses sont remplies de jeunes "bobos", mais la nuit, la misère s'y étale et les enfants mendient.
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Nous sommes devenus difficiles, sinon blasés, compte tenu de la variété et de la qualité des oeuvres de fiction dans le domaine policier. La barre est placée trop haut pour que "Fermé pour l'hiver" se distingue, à mon avis : enquête poussive avec enjeux peu motivants, personnages génériques et unidimensionnels, aucun réel discours social, politique ou humain. Un plat assez fade, et il ne faut pas compter pour un peu de subversion ou de politiquement incorrect pour le relever. Tout est interchangeable, l'intrigue aurait pu se dérouler n'importe où et n'importe quand, ça n'aurait pas changé grand chose.
C'est bien poussif et inoffensif. Que le livre et ses suites ait connu un tel succès me dépasse.
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Mon cinquième de Horst, et j'avais accroché aux précédents. Mais celui-ci sera l'exception qui détruit la fameuse règle, à défaut de la confirmer.
Je ne sais pas s'il s'agit du premier de l'auteur (et dans ce cas il est effectivevement un peu "vert" par rapport aux autres), ou du dernier sorti par l'éditeur, et qui du coup, à mons sens, ce dernier a bien compris qu'il était en dessous du lot.
Notre William Wisting est moins incisif et plus "lisse" que d'habitude; ses rapports avec sa fille Line moins aboutis que dans les autres enquêtes. Quant à l'enquête, on dit souvent qu'un auteur rassemble les pièces du puzzle dont lecteurs et lectrices n'ont pas complètement "deviné" le motif; or, dans ce "Fermé pour l'hiver", j'ai davantage eu l'impression de mettre en place des gros cubes, avec à chaque pose, seulement deux possibilités: Tommy, le fiancé de Line -qui devient vite son ex-fiancé-, est-il mêlé au trafic de drogue? Line, fille de Westing, et journaliste, va-t-elle se lancer complètement ou pas dans l'enquête que mène son père? L'individu retrouvé mort mais porteur d'une cagoule dans un chalet, est-il ou non un "méchant"? le présentateur vedette télé, est-il en dehors de totu ce qui se passe dans et autour de son chalet? le voisin, dont on a volé la "boule à rêves", et sur lequel Horst s'attarde un peu trop dans ses passages, tant en Norvège que lors du déplacement de Westing en Lituanie, n'est-il pas même de près ou de loin,impliqué dans cette affaire? N'y aurait-il pas, en fait, deux affaires, l'une de trafic de drogue, et l'autre de cambriolages, dont les différents protagonistes sont venus se télescoper?
Voilà mon "problème" avec ce polar.
Dans la mesure où toutes les questions que l'on se pose ne sont que des questions fermées, -réponses basiques, donc-, du coup, plus du tout d'effet de surprise et donc de plaisir de lecture.
Quelques heures de lecture facile, mais sans plus. Mais bon, ce n'est pas grave, j'avais kiffé les 4 autres!
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Nous sommes en Norvège, temps froid et pluvieux, début d'hiver. Sur la côte les chalets de vacances ferment les uns après les autres pour la mauvaise saison. Au coeur de ces résidences secondaires a lieu une série de cambriolage avec homicide.

Wisting, officier de police chargé de l'enquête, connaît bien les lieux puisqu'il a hérité d'un de ces chalets. Line, sa fille journaliste, vient d'ailleurs y passer quelques jours suite à une rupture sentimantale. Ce policier bien dans sa peau mène une vie équilibrée. Ses relations avec sa compagne et sa fille sont franches, tendres et sereines. Il est bienveillant tant avec son équipe qu'avec ceux sur qui pèsent des soupçons.

L'auteur, ancien officier de police, pose ainsi le décor, l'intrigue et les personnages. Alternant les points de vues et les temporalités il construit un récit aux multiples rebondissements. Certains, d'ailleurs, apportent peu à l'intrigue. C'est un polar classique, bien construit, rythmé et agréable à lire. Chaque chapitre dévoile de nouvelles pièces du puzzle. Nous tâtonnons avec l'équipe d'enquêteurs, nous nous égarons sur de fausses pistes, nous partons avec Wisting jusqu'en Lituanie. Petit à petit, preuves, hypothèses, aveux tout s'organise et les pièces du puzzle s'imbriquent dressant le véritable tableau de cette affaire.
Le chalet de Wisting ferme lui aussi ses portes, l'hiver est bien là.
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Un homme vient fermer son chalet pour l'hiver et s'aperçoit que celui-ci a été cambriolé. Idem pour les chalets voisins. Une affaire banale sauf qu'il découvre un cadavre dans celui d'à côté, appartenant à un célèbre présentateur télé. Sauf que William Wisting, l'enquêteur principal, se fait agresser tout près du lieu du crime. Sauf que le cadavre va disparaître dans l'incendie du corbillard. Les autres éléments de l'enquête par la même occasion. Sauf que nombreux oiseaux sont retrouvés morts autour des chalets. Et que la fille de Wisting se retrouve mêlée de près ou de loin à l'enquête qui, au fur et à mesure, se complique : un deuxième cadavre inconnu au bataillon, la vedette du petit écran ne donnant plus signe de vie, les rares indices encore en possession des policiers semblent amener à des voies sans issue. Il y a quelque chose qui cloche dans toute cette affaire. Wisting et son équipe vont devoir faire appel à des renforts venus d'Oslo, du Danemark et de Lituanie pour commencer à remettre toutes les pièces dans le bon ordre. Un polar nordique on ne peut plus classique, une vague impression de déjà lu et pourtant un roman loin d'être désagréable. Les personnages sont plutôt sympathiques. Wisting, durant son voyage en pays balte, remet en question ses propres convictions, face à la pauvreté des pays baltes. Sa fille, en plein marasme sentimental, montre une certaine force de caractère, promesse pour les livres à venir. Les équipiers de Wisting semblent complémentaires les uns des autres, chacun ayant ses particularités. Seul hic à cette histoire : premier roman traduit de l'auteur en France, il est le septième avec cet enquêteur et on a une vague impression d'arriver au milieu d'une histoire, concernant la vie privée des personnages notamment.
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J'ai lu "Fermé pour l'hiver" après avoir lu "Les chiens de chasse" et je m'en félicite car il m'a laissé une meilleure impression.
Cet opus met en scène le policier Wisting et ses collaborateurs et proches, comme dans "Les chiens de chasse".
L'affaire criminelle est cette fois un peu plus complexe, avec de nombreux intervenants et j'ai eu un peu plus de mal à suivre. Cela étant le récit reste toujours aussi précis et détaillé. Les procédures policières sont bien expliquées et le traitement est donc très réaliste - par opposition à certains héros plus romancés qui ont des "fulgurances" qu'on ne peut pas expliquer et résolvent les crimes d'un coup de baguette magique :)
L'atmosphère dans "Fermé pour l'hiver" est toujours aussi froide et humide mais moins morose que dans "Les chiens de chasse", opus dans lequel Wisting est remis en cause dans sa vie professionnelle comme dans sa vie privée, si bien que le tableau est plus oppressant. le récit fait la part belle aux descriptions des lieux et le lecteur se trouve plongé dans l'histoire mais aussi dans le cadre de la Norvège et plus tard de la Lituanie. L'auteur nous propose également une vision très intéressante des pays baltes et des conséquences de l'inclusion dans l'UE de ces pays pauvres (encore un "plus" par rapport à "Les chiens de chasse").

J'ai apprécié également le traitement des personnages féminins dans cet ouvrage. Je m'étais déjà fait la réflexion avec "Les chiens de chasse" mais là c'est encore plus évident. Les principales femmes évoquées dans ce roman sont Line, la fille du "héros", Suzanne, sa compagne (feue sa femme Ingrid est beaucoup moins présente que dans "Les chiens de chasse") et Christine Thiis, inspectrice de police. Ce sont toutes des femmes actives, intelligentes et déterminées. L'auteur ne s'attarde pas sur leur physique, leurs relations amoureuses etc. Cela fait du bien d'avoir des femmes qui ne sont pas là pour la caution "sexe" ou "amour" d'un bouquin, ni pour mettre en valeur le héros.

Je regrette qu'il n'y ait pas d'autres romans traduits en français de Jørn Lier Horst, et que les deux traductions existantes aient été "prises au hasard" dans la chronologie de ses oeuvres ("Fermé pour l'hiver" n'est pas le premier de sa série). Je pense que je vais lire les autres romans en anglais car je me suis attachée aux personnages et au style de l'auteur.
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Fermé pour l'hiver est un roman policier bien écrit, une escapade au pays des fjords où l'enquête est rigoureuse et cohérente. L'intrigue est tortueuse et il y a des rebondissements crédibles. L'auteur, lui-même ancien policier, a élaboré l'intrigue d'une façon très structurée. On en suit petit à petit le développement et les révélations successives. C'est agréable à lire, les personnages sont sympathiques mais je me suis ennuyée souvent.
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Une enquête policière tellement bien racontée que le lecteur a l'impression de participer à l'enquête tel un policier menant les investigations sur le terrain.

Et comme c'est bien écrit, ça se lit rapidement.

Alors j'entame le second volume traduit en français.

Un petit bémol, la traduction se trompe régulièrement dans l'usage des "qu'il" à la place de "qui" ou l'inverse comme dans la phrase nous en savons beaucoup sur ce qui s'est passé au lieu de ce qu'il s'est passé puisque la question est: il s'est passé quoi ? et non pas qui est passé?
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Horst Jorn Lier
Fermé pour l'hiver
J'aime beaucoup la littérature scandinave autant que les films de ces pays.
J'ai pas loupé une page, pourtant je ne connaissais absolument pas l'auteur mais le prochain que je trouve, je me lance dessus.
Nous sommes dans le comté de Vestfold, où se trouve beaucoup de chalets prisés par les Norvégiens pendant l'été, autrement le reste de l'année, les volets sont fermés, tout est rentré et mis en ordre pour le retour des beaux jours.
Mais l'inspecteur Wisring va être mis à contribution car que de cadavres, de cambriolages, de disparitions de cadavres et j'en passe.
Un homme cagoulé est retrouvé assassiné dans un chalet, celui d'un présentateur de télévision, mais hou, le corps disparait avant que l'on puisse l'autopsier puis l'incendie d'un appartement qui va détruire beaucoup d'indices
Entre en jeu la fille de l'inspecteur qui s'étant séparée de son petit ami est venue dans le chalet de son père pour se remettre de cette situation, elle, elle va aller se promener pour se délasser et va trouver un corps dans un bateau, les yeux mangés par les oiseaux
L'enquête va progresser jusqu'en Lituanie. Norvège plutôt riche et Lituanie plutôt pauvre, à partir de là aussi comme beaucoup d'auteurs du Nord, on y retrouve, pas autant Indridason, mais quand même, de la politique, du social, mais aussi des descriptions magnifiques de ces endroits brillants d'un rayon de soleil qui se mire sur ces étendues de neige.
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