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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Voici la vie romancée de ces 2 soeurs Livanos, Eugénie et Tina, filles du grand armateur grec.
Eugénie épouse Stavros Niarchos et Tina épouse Aristote Onassis: le début d'une lutte entre deux femmes que tout sépare et deux soeurs que tout unit dans un monde de milliardaires fait d'excès, de luxe et de mondanités.
Stéphanie Des Horts n'a pas son pareil pour retranscrire avec brio les destins de personnages célèbres et fascinants.
Elle parvient sans mal à nous passionner dès les premières pages, de sa plume alerte et fine. On ne peut s'empêcher de penser à toutes ces recherches qu'elle a dû faire pour obtenir ces détails extraordinaires.
On adore croiser Churchill, Agnelli, la Callas, Jackie Kennedy (future Jackie O.) et sa soeur Lee Radziwill.
De véritables destins de tragédie grecque.
Je me suis régalée.
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Ennemi : (nom masculin) personne qui s'oppose à un autre. Et lui nuit. Deux soeurs, amies par essence peuvent elles se retrouver dresser l'une contre l'autre par une haine qui a consumé cet amour familial ? Deux hommes que tout opposent sont ils assez puissants pour mener ce tour de force ? Ou suffit il que la mauvaise fortune s'en mêle ?

La Grèce Antique. Berceau de la tragédie. de cette fortune qui s'abat sur soi, si tant est que l'on ait offensé les Dieux, qu'on se soit joué d'eux ou pis, qu'on se soit pris pour l'un deux. La Grèce. Berceau de la tragédie contemporaine que fut le destin des soeurs Livanos, qui se sont ôtées la vie à force d'amour. Berceau de la guerre des nerfs entre deux manias des mers. Bâtissant leur fortune au gré des flots et de la jalousie qu'il attisent l'un envers l'autre.

La Grèce comme héritage. Deux soeurs qui avaient tout pour être érigées au statut de déesses, mais qui ont sombrées dans leurs vies de paraître. Des maris absents et volages, à la main lourde et aux présents fastueux, qui n'ont eu de cesse de vouloir briller plus haut, plus fort, plus vite. Quitte à s'en brûler les ailes.

« Elles avaient tout : la beauté, l'intelligence, l'élégance, la fortune. En épousant les richissimes Onassis et Niarchos, elles ont cru atteindre leur idéal. Elles ignoraient que ces séducteurs, hommes d'affaires redoutables et ennemis jurés, ne vénéraient qu'un dieu : l'argent. L'amour n'était qu'une arme de plus au service de leur pouvoir. de New York et Paris aux somptueuses villas de la mer Egée en passant par Saint-Moritz, les soeurs Livanos illuminent les soirées de la jet-set. Elles se jalousent, s'adorent, se détestent tandis que leurs maris s'affrontent à coups de pétroliers, de palais, d'oeuvres d'art, de manipulations politiques ou mondaines. Mais derrière les flashes des paparazzis et les sourires envoûtants de Jackie Kennedy, Maria Callas, Gianni Agnelli ou Marilyn Monroe, un drame se joue. Quatre fauves ont lié leur destin pour mieux se déchirer.«

Ce n'est pas tant les soeurs Livanos qui nous sont comptés, qu'une époque fastueuse, où l'on croise des personnalité en mal de notoriété, d'argent, de paraître, de renommé. Où les sourires ne sont que de façades, quand des couteaux vous sont plantés dans le dos. Enfant, je regardais Dallas (en rediffusion) puis plus tard Gossip Girl. Je me dis alors que rien n'a été inventé. Que cette hallucinante vacuité ne pouvait être qu'exagérer. Il semblerait que mon innocence et moi-même étions bien loin du compte.

J'avais aimé découvrir la plume précise et documentée de Stéphanie des Horts en mars dernier avec la vie mouvementée – à l'amour, à la haine – des soeurs Bouvier. Il me tardait de la retrouver et c'est avec un plaisir non feint que je me suis délectée des courtes trajectoires abyssales des vies des Soeurs Livanos.

Bonne lecture à vous !
Lien : https://lesjolismotsdeclem.c..
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Première chronique de 2021 mais sur une lecture de 2020, donc ça ne compte pas vraiment. Je vous souhaite néanmoins une excellente année 2021, pleine de livres et d𠆚ventures à vivre de son canapé, parce que ça, au moins, on ne peut pas nous le voler…

Aujourd’hui, je vous parle du court roman de Stéphanie Des Horts, Les Sœurs Livanos. Je ne connaissais pas du tout l’histoire de Tina et Eugénie, deux sœurs grecques, aux prises avec une tragique destinée, flirtant constamment avec la démesure et jouant un jeu dangereux avec Eros et Thanatos. Tout le roman s’organise autour de cette idée de la tragédie, se découpe même en partie qui ont pour titres les noms des principaux héros tragiques grecs et des dieux de la mythologie.

C𠆞st un roman fascinant sur bien des points. J𠆚i été subjuguée par ces vies, que je n𠆞nvie pas pour autant. Dans les villas, sur les bateaux de Niarchos et Onassis, on croise Marylin, Kennedy, Churchill, Sinatra, Maria Callas et tellement d𠆚utres qu’on en a le tournis. Ne cherchant que l𠆚mour, en plus de la richesse, les deux sœurs tentent d𠆚pprocher deux hommes qu𠆞lles voient comme des soleils, tout simplement, mais elles doivent donc en payer le prix et se brûler les ailes.

L𠆚mour n𠆞st pas plus fort que l𠆚rgent ici, c𠆞st la passion, l𠆞xubérance, la concurrence qui régissent tout : le couple, la famille, l𠆚mitié.

Le style suit le rythme des vies trépidantes de ces personnages si époustouflants qu’on en oublie parfois qu’ils sont bien réels. La tension ne s𠆚paise jamais, on passe d’une sœur à l𠆚utre, d’une prémonition à une autre et l’on sent bien, surtout pour Tina, que l’innocence ne triomphera pas. A force de fréquenter un univers dépourvu de morale, nos deux jeunes femmes perdront beaucoup de la leur. Amour, jalousie, égoïsme et désamour, tout va et vient à un rythme effréné. J𠆚voue avoir même eu du mal à suivre parfois. Trop de noms, trop de relations, trop d�ultères… Mais c𠆞st le jeu ! J𠆚i aussi eu du mal à accepter de ne pas pouvoir apprécier Tina, en tant que femme, mais surtout en tant que sœur et tant que mère. Pour le coup, si Eugénie m𠆞st apparue comme la victime de tout cela, Tina m𠆚 semblé plus en accord avec la vie qu𠆞lle menait, même si elle finit par s’y perdre.

En bref, c𠆞st une lecture que j𠆚i trouvée foisonnante et très enrichissante, je ne m𠆞n suis pas lassée une seconde, mais c𠆞st un univers jet-set dont je suis trop éloignée et trop peu éprise pour avoir complètement adoré. Et vous, vous connaissez ? Savez-vous déjà qui sont ces Niarchos, Onassis (amant de la Callas et second époux de Jackie Kennedy quand même), Tina et Eugénie ?

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Un récit fascinant sur deux soeurs qui épousent deux magnats grecs du transport maritime. J'ai adoré suivre leur histoire, connaître leur amitiés, leurs passions démesurées mais aussi leurs difficultés de vivre, d'aimer et d'être aimé. Beaucoup de destins liés à ces deux soeurs, Monaco, Churchill ou encore Jacky Kennedy.
Je découvre Stéphanie des Horts et je vais poursuivre l'exploration de son oeuvre.
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Amour, gloire et beauté sous le soleil grec. Un roman biographique sur ces personnages de la "café society" dont la vie dorée file inexorablement vers la tragédie. Onassis, Callas, Churchill, Garbo, Jackie Kennedy hantent aussi ces pages d'une comédie humaine désoeuvrée, luxueuse et désespérée.
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Connaissez-vous l'histoire des soeurs Livanos ? Filles d'un grand armateur grec, Eugénie et Athina ont le monde à leurs pieds. Beauté, gloire et richesse sont leur quotidien, et rien n'est trop beau pour ces jeunes filles de bonne famille. Quand l'une épouse le célèbre Onassis et l'autre son redoutable ennemi, Niárchos, la guerre de pouvoir ne fait que commencer.

À travers cette biographie, Stéphanie Des Horts nous entraîne dans le monde impitoyable du luxe et de la richesse. Véritables poupées entre les mains de leurs maris respectifs, les deux jeunes femmes se bercent d'illusions dans leurs jolies cages dorées. Car derrière leurs caprices futiles, se cachent des enjeux bien plus importants, et les deux héroïnes ne sont que des jouets dont on se lasse très vite. Si le milieu de l'élite fortunée peut faire rêver, l'autrice démonte peu à peu le rêve étincelant. Derrière ce jeu de faux-semblants et les sourires de façade se cachent des secrets bien sombres : mensonges, jalousies et drames familiaux sont en réalité le quotidien d'Athina et Eugénie. Moi qui aime les femmes fortes aux destins remarquables, je n'ai pas pu m'empêcher de ressentir une pointe de dégoût à chaque page, tant ces femmes sont victimes malgré elles d'hommes avides d'influence et de grandeur. Onassis et Niárchos sont plus mégalomanes l'un que l'autre, et manquent cruellement d'humanité et d'élégance, à tel point que je me suis plusieurs fois demandé qui pouvait encore admirer des hommes pareils. Je n'ai jamais été attirée par la gloire ou le pouvoir, et ce livre est une illustration de l'indécence de notre monde, si bien que j'ai refermé les dernières pages avec scepticisme. .
Je lis peu de biographies et préfère la fiction, mais Stéphanie Des Horts nous propose ici un livre romancé au style très accessible, que j'ai terminé en quelques heures. Je ne connaissais rien de ce monde fermé au prestige fané, mais cela me conforte une nouvelle fois dans le choix d'une vie simple, sans prestige, mais heureuse.
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Elles sont belles et riches, leurs époux pas forcément beaux mais démesurément riches. Par ce roman, nous sommes transportés dans un tourbillon de caviar et de champagne agrémenté assez rapidement par des pullules colorées d'antidépresseurs pour les soeurs Livanos. Ces dernières ont tout le monde à leurs pieds mais des maris avide de femmes et d‘extraordinaire.
J'ai aimé découvrir ces destins romancés de Tina et d'Eugénie, j'ai surfé ensuite longuement sur internet pour voir des photos de famille qui illustrent les propos de la biographie…
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Ce roman retrace la vie des soeurs Livanos, de riches jeunes femmes ayant défrayé la chronique à compter de 1946 en épousant Onassis pour l'une et Niàrchos pour l'autre. Fortunées, belles, intelligentes, tout semble leur sourire et laisse présager un avenir radieux…
Si leurs armateurs grecs de maris sont aussi puissants l'un que l'autre, ils se vouent une haine aussi profonde que leur richesse est grande ! Tandis que le vernis se fissure, laissant deviner des perversions bien peu cachées, que les maîtresses se succèdent et que les coups pleuvent, les deux soeurs s'essoufflent.
S'aimant autant qu'elles se méprisent, jamais loin mais toujours opposées, le drame se joue en coulisse. Certaines familles, à l'image des Kennedy, que nous retrouvons par touche dans ce livre, semblent être poursuivies par une étrange malediction.
Un roman d'une grande justesse, que je conseille vivement !
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Il s'agit de la saga des soeurs Livanos dont j'ignorais même l'existence avant que le livre ne sorte. Une biographie pour enrichir la culture des abonnés de Hola … peut-être, mais ne serait-il pas trop sévère de ramener simplement la vie de ces deux femmes à une banale chronique de plus sur la « jet » et ses travers. de toute évidence, ces chroniques nous sécurisent en chuchotant que l'argent ne fait pas le bonheur même si dans certains cas il y contribue. Je me souviendrai toujours de cet homo genevois à l'allure de mannequin proche d'une de ces grecques affrétant des bateaux pour le transport des agrumes vers l'Union Soviétique, certes plus modeste que ceux cités en objet. Ce grand blond au trait fins disait être soulagé de voir des gens riches.
Que seraient devenues les soeurs Livanos si elles n'avaient pas lié leur vie à deux monstres sacrés des années 50-60, deux armateurs grecs (pléonasme) ayant marqué l'histoire, proches des hommes qui faisaient et défaisaient la politique mondiale du moment.
Le « monde impitoyable de Dallas » rejoint la mythologie grecque et ses arcanes, sur fond d'Ithaque et de Scorpios sans oublier un petit détour par Saint Moritz, la station de ski des têtes couronnées…
L'auteur nous fait rentrer dans l'intimité des géants du transport maritimes, l'élégant et cultivé Starvos Niarkos face à la laideur du vulgaire Aristote Onassis, le yin et le yang, les Cyclades face aux Ioniennes.
Pour les deux, similitude signifie dépravation sexuelle, ego démesuré, ambitions inassouvies, compromissions et scandales à répétitions.
Divertissant mais d'un style quelque peu haché donnant l'impression d'une vie trépidante chez ces acteurs d'un film lointain qui ne peut faire rêver que les Sarkos et autres Bolloré.
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