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Je voulais lire ce livre à sa sortie.

Et puis, non, en fait, j'avais envie de prendre mon temps. de ne pas me précipiter.

Je me souviens de la première fois que j'ai entendu Nicolas Houguet évoquer son texte, lors d'une présentation littéraire. En quelques mots, il m'avait mis les larmes aux yeux. Tant ce qui émanait de lui à ce moment là tenait un peu de la grâce. de la pudeur. de la vérité. Celle que parfois j'ai un peu de mal à trouver dans ce genre d'événements.

Je me suis vite repris, mais le trouble est resté.

J'ai attendu mon heure et j'ai profité d'une dédicace de l'auteur pour lui acheter son livre. Car c'est un ouvrage que je tenais à me faire dédicacer. Ne serait ce que pour l'émotion ressentie avant même d'oser le lire.

Hier soir, je l'ai ouvert, enfin. Et j'ai retrouvé cette émotion. Tellement.

Le récit se déroule le mardi 20 octobre 2015 lors du concert de Patti Smith à l'Olympia. Tout le reste n'est que littérature. Et belle littérature. le concert se déroule et Nicolas se raconte. Patty chante et Nicolas nous enchante.
Autobiographie originale, auto-fiction, peu m'importe. J'ai lu, j'étais là, j'écoutais Nicolas parler de sa belle voix. de sa plume vraie. Parler de ces nuances qui font les êtres. Parler du handicap comme si ce n'était pas un gros mot. Parler de vous, de nous. Universel et tellement personnel.

Je l'ai écouté, suspendu à sa plume, parler de son amour des livres. de ceux qui ont croisé sa route. On entrevoit des visages. Rimbaud, Cindy Crawford, un frère, Jim Morrisson ou une grand-mère. Et évidemment Patti Smith, grande prêtresse de l'imaginaire de Nicolas Houguet. Qui désordonne, tout au long de la lecture, une vie d'homme, un homme en quête d'asolu.

Un livre comme une confidence. Un livre comme une élégance. Un livre comme on « bloque » quelques instants devant le monde qui s'étend sous nos yeux. Un livre qui m'a parlé tout du long.

L'ALBATROS est en belle place dans ma bibliothèque. Et dans mes souvenirs.

Merci Nicolas.

Lien : https://labibliothequedejuju..
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J'ai été envoutée par la beauté de ce texte. Nicolas Houguet nous entraîne le temps d'un concert dans ses souvenirs au plus profond de l'intime, aux côtés d'une femme qu'il a aimé mais qui n'est plus avec lui.
Nicolas a trouvé une place pour son fauteuil d'infirme au-dessus de la table de mixage. Elle, il sait quelle est là, quelque part dans la salle et entre eux Patty Smith, sa voix unique.
Au fil des morceaux, Nicolas se souvient Chaque morceau interprété est une porte ouverte sur sa vie. Il pensait assister à un concert, il se retrouve à composer l'album de sa vie. Patti et lui se répondent. Se confondent. Dansent ensemble.
« L'albatros » fait partie de ces textes que l'on peine à quitter une fois la dernière page tournée.
C'est beau, c'est bouleversant, c'est la vie.

Merci à NetGalley et aux Editions Stock qui m'ont permis de faire cette belle découverte. #Lalbatros #NetGalleyFrance
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On a beau râler contre les réseaux sociaux et les charger de tous les maux, il faut quand même reconnaitre qu'ils contribuent aux rencontres. Grâce aux mots. Car si les habitudes de lecture changent, les mots restent les vecteurs les plus importants de mise en relation. Comme ces communautés qui se créent autour des livres, des émotions que l'on partage en premier lieu avec des mots. Nicolas Houguet est un de ces acteurs singuliers de la blogosphère littéraire, rempli de mots, ceux des autres, tous ces auteurs dont il se fait le promoteur exalté, jamais dans la demi-mesure. Quand il aime, ce n'est pas à moité. Nous partageons certaines émotions, certains coups de coeur. Nous nous croisons parfois en librairie ou lors d'événements liés aux livres. Nous ne nous connaissons pas vraiment. Éprouver parfois des émotions semblables au détour d'une phrase sublime, ressentir la même tendresse pour une auteure et son regard si attentionné, tout ceci ne constitue pas pour autant une relation intime.

Alors, avoir entre les mains l'exemplaire de son livre, accompagné d'un petit mot délicat et personnalisé a d'abord provoqué chez moi une sorte de frayeur. Je me sentais dans une position un peu bancale. Ni membre de son cercle d'intimes que je vois évoluer autour de lui sur les réseaux et dans la vie. Ni lectrice lambda non plus, du fait de nos fréquentations des mêmes cercles. Et puis, il me faut l'avouer, je suis nulle en musique. Patti Smith, j'ai longtemps cru qu'elle était la femme de John McEnroe avant de comprendre qu'il s'agissait d'une parfaite homonymie. Alors un livre dont les chapitres suivent l'ordre des chansons d'un concert de la grande Patti... Bref, je n'étais pas très rassurée même si je me raccrochais au fait que je lisais ses chroniques littéraires avec beaucoup de plaisir alors, il n'y avait pas de raison...

Dans ce livre, il est beaucoup question de mots. Ceux qui font grandir, découvrir le monde, inspirent. Ceux qui nourrissent l'imaginaire d'un petit garçon qui comprend très tôt qu'avec son corps empêché, l'esprit devra forcément prendre le relai. le temps d'un concert, au fil des chansons dont il connait les paroles et les histoires aussi parfaitement que l'oeuvre de Baudelaire, Nicolas nous invite dans son monde chargé de poésie, nourri de passion littéraire et d'admiration pour les drôles de héros fracassés que sont les artistes et les écrivains. Une vie dont il n'occulte pas la face sombre, faite de souffrance, de colère parfois. D'où la violence qui émane par moment de ce texte, due à l'extrême sincérité avec laquelle il explore cette face sombre. Pour mieux se délecter de la lumière dont il s'évertue à la recouvrir. Ses sources de lumière sont nombreuses. Une famille qui se charge de repousser les barrières, des auteurs dont les mots éclairent le chemin. Cette communauté qui rassemble les amoureux du beau, de l'art et des mots. Et puis l'amour. Sans lequel ce livre n'existerait peut-être pas.

Dans L'Albatros, il est question de mort, et surtout de vie. Les émotions sont augmentées, par une sorte d'urgence, et tempérées, par une sincérité lucide. Ça pulse, au rythme des basses et des battements de coeur. Ça part un peu dans tous les sens, dans une sauvagerie semblable à celle de la "sorcière" qui s'agite sur scène. C'est bien. Pourquoi ordonner, ranger, affadir ? Cette rage est précieuse. Elle dérange, certes. Elle renvoie parfois celui qui la découvre au fil des pages à ses propres errances. Elle est surtout une magnifique pulsion de vie.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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J'aurais pu rencontrer Nicolas à un concert.

J'aurais aperçu son sourire et ses yeux briller dans la foule.

J'aurais saisi l'instant de grâce qu'il vivait, seul dans la syncope des lumières.



Mais la musique viendra plus tard, un fil rouge à nos romans jumeaux, enfantés du même sang et au même moment.

Car ce sont d'abord les mots qui m'ont menée à lui.

Il écrivait des chroniques littéraires pour se dévoiler petit à petit, j'ai commencé comme ça aussi.



Le chemin vers la découverte de soi est parfois long et l'étincelle ne prévient pas.

« C'était l'anniversaire de Rimbaud », cette soirée du 20 octobre où le poète en lui a pris son envol.

Patti Smith n'imaginait pas la renaissance qu'elle allait provoquer.

En une dizaine de chansons, l'Albatros s'était déployé.

À quoi ça sert de marcher quand les mots nous font voler ?



Ce soir de concert, installé au-dessus la table de mixage,

Il laisse son esprit vagabonder vers de tendres souvenirs :

L'enfance et le premier amour, y-a-t-il besoin d'autre chose pour vivre ?



Son grand amour est là, un peu plus bas.

Il n'est pas nécessaire de la voir pour la deviner, la ressentir.

Les rendez-vous à distance sont tellement plus romantiques que les têtes à tête.



Car c'est le moment de faire la paix,

Avec ce corps qui n'a jamais voulu écouter,

Avec la marginalité qu'il a appris à sublimer

Avec cette femme qui n'est plus la sienne.



Un minuscule bébé né trop tôt pour marcher mais pas pour aimer.

Des parents dont l'amour fou m'a bouleversée.

Je pleure à ce passage où son père lui fait découvrir le cheval, le ski, le vélo,

et Nicolas oubliait la corde, la rampe, et les bras forts qui le soutenaient;

Nicolas ressentait le vent, le vide, l'ivresse de la vitesse.



Ce soir, c'est le moment de ressentir, de ne plus forcer le sourire.

D'être charmant uniquement avec soi-même.

De libérer les mouvements désordonnés, de les laisser s'exprimer.



De cet amour avec elle,

Il en garde le souvenir magistral du dépassement et de l'éblouissement.

Il était comme tous les autres amoureux du monde. Il volait, évidemment.

Il en a oublié ses maux, ses limites, il a pris des trains et effacé les frontières.

« Elle a été le mur du son qu'il n'a pu franchir. »




Seul pour une fois, Nicolas expérimente la transcendance,

La possible communion de son âme et de son corps à travers la musique.

Comme ce jour avec l'Indienne, cette femme qui sans un mot a mis ses mains sur ses douleurs.

Nicolas recherche le chant des sirènes et les prières des sorcières.

Il s'agrippe à leurs longs cheveux gris et se hisse vers la vie.

Nicolas s'est perdu dans l'addiction des sensations.

Dans la communion des mots il a trouvé ses réponses.


Que l'Albatros continue son envol, bravo, infiniment.
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Il y a des textes qui vous touchent dans leur plus simple appareil. Leurs auteurs se mettent à nu pour vous, et si certains tombent alors dans le nombrilisme, ce n'est en rien le cas ici. le temps d'un concert de Patti Smith, Nicolas Houguet revient avec pudeur sur de nombreux instants qui ont marqué sa vie. C'est délicat, tendre et mélancolique à la fois.

L'Albatros de Nicolas Houguet, c'est le récit d'un envol majestueux par un homme simple et amoureux. Pour les amoureux de Patti Smith, mais pas que, parce que toutes les plus belles histoires d'amour (même contrariées) ont quelque chose d'universel.
Lien : http://laroussebouquine.fr/l..
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Ils se sont aimés. Ils se sont donné rendez-vous lors d'un concert de Patti Smith. Elle sera dans la fosse, lui, bien sûr, fauteuil roulant oblige, placé bien plus haut.
Commence alors , entremêlé aux sensations que procure au narrateur la performance de l'artiste, un récit mêlant passé et présent. L'occasion de revisiter, de manière à la fois pudique et intense ,une existence marquée par un corps parfois incontrôlable, souvent rétif.
C'est ce rapport au corps et ce récit éclaté, plein d'une belle vigueur, cette voix vibrante que j'ai appréciés dans ce texte d'un auteur que je découvrais. A lire, même si on n'est pas spécialement fan de Patti Smith.
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Une écriture de toute beauté mais un récit tellement personnel que je ne me suis pas sentie à l'aise.
L'impression d'être en train de lire le journal intime d'un étranger sans y être autorisée.
L'auteur se livre totalement et je me suis retrouvée en situation de voyeurisme.
Sensation étrange que je pense n'avoir jamais ressentie.
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Mardi 20 octobre 2015, « c'était l'anniversaire de Rimbaud. » Alors que Patti Smith enflamme l'Olympia, Nicolas fait rouler son fauteuil au-dessus de la table de mixage. Dans la foule, il le sait, son dernier amour est là. Ses souvenirs s'envolent sur la voix de la chanteuse. le temps d'un concert, Nicolas nous entraîne dans un voyage intense, intime. Son livre est un don de soi, une confession. On sentirait presque son coeur palpiter à travers les pages, la plume tressaillir, la voix sourire, vibrer, chanter. L'Albatros est un livre magique ; il force le temps à suspendre son vol. le temps s'arrête : il n'y a qu'un homme avec ses mots, ses mots à nus, remplis de grâce et de douceur.
Il revoit son enfance, ses douleurs, ses joies, ses premières amours, mais aussi ses parents, son corps, la littérature, la musique. Les anonymes de l'Olympia s'effacent peu à peu. On y devine E., sa mère dans une bouleversante déclaration d'amour, son père, « un modèle de droiture, d'intégrité et d'honnêteté », son frère comme un double, sa grand-mère. Et puis Jim Morrison, Baudelaire, Cindy Crawford. On le devine enfant, né prématurément, ouvrant son premier livre, assis sur un banc dans la cour de l'école. Et puis vivant ses rêves malgré ce corps qui ne veut pas obéir : en voyage, à cheval, au ski. Nicolas pose les mots sur son handicap. Sans tabou, il nous parle de ses douleurs, ses doutes, sa bataille, et finalement son bonheur. le corps, « un objet mystérieux et compliqué pour moi. Les corps qui font l'amour juste pour le plaisir, ceux qui dansent pour chasser, le temps d'une chanson, tout le poids de l'existence. le corps qui n'est qu'objet de jouissance, qui ne se surveille pas. Celui que longtemps on ne ressent pas, jusqu'à la stupeur des grandes vieillesses quand, peu à peu, il nous trahit. Alors seulement, les yeux s'agrandissent et les voix geignent. »
Le corps. Ses passages les plus beaux, et en même temps les plus terribles. On y croise des colères violentes, des blessures à vif, des doutes en sursis. Et juste après, l'arc en ciel. le rire face à l'existence. Les bonheurs du quotidien. La force, toujours. Dans une formidable leçon de vie, il nous apprend à prendre la vie à bras le corps et à sauter les obstacles, quoi qu'il arrive. Un livre intime et pourtant universel.
(...)
On referme le livre, et on verse une dernière larme.
D'abord parce que le livre est fini.
Ensuite parce qu'on s'aperçoit que c'est beau, la vie.
Cette fois, pas besoin de crayon pour dessiner un Merci.
Lien : https://combat-jeune.com/201..
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Un peu sur l'auteur : Nicolas Houguet né à Auxerre en 1978 , il est chroniqueur littéraire et écrivain. Handicapé moteur, c'est par livres ou films interposés qu'il a appris à aimer le monde. Après avoir obtenu sa maîtrise de lettres modernes avec un mémoire consacré à Baudelaire, il a publié son premier livre "L'Amérique que j'aime" (2004) chez l'Harmattan. Il a alors réalisé que la culture ne se bornait pas à un domaine particulier. Il a choisi d'écrire des poèmes, des critiques, des nouvelles. S'intéresser autant à Ellroy qu'à Baudelaire, à Quentin Tarantino qu'à Ingmar Bergman, à Beethoven qu'à David Bowie. Il a continué d'explorer des destins, entre ceux qui agissent et ceux qui n'agissent pas (dans son recueil de nouvelles "La salade et le cassoulet", paru aux éditions le Manuscrit en 2007) ou en évoquant des personnages qui osent remettre leur vie en question ("Redemption songs et autres nouvelles", chez le Manuscrit en 2010). Il écrit également régulièrement des articles à propos de musiciens, de concerts, de cinéma et de culture sur son blog, "L'Albatros", très suivi, qui lui vaut de nombreuses invitations



"Mardi 20 octobre 2015. À l'Olympia, la foule se presse pour aller écouter Patti Smith. Nicolas emprunte une coursive, fait rouler son fauteuil jusqu'à l'ascenseur et s'installe au milieu des gradins, au-dessus de la table de mixage – « absurdement placé, comme toujours ». C'est la première fois qu'il se rend seul à un concert. Dans la fosse, invisible, se trouve celle qu'il a aimée et qui est partie.
Soudain, Patti Smith entre en scène. Elle a soixante-huit ans, la puissance des sorcières, le regard sauvage. Gloria ! Sa voix est un ciel dans lequel Nicolas s'élance les yeux fermés. Il y retrouve l'enfance, les peines et les joies, les chers disparus, les histoires d'amour, les rêves d'un corps empêché. Il y retrouve tous les poètes, les chanteurs et les écrivains qui lui ont donné une place dans le monde. Il s'y retrouve lui. Autobiographie musicale, poétique et anticonformiste." Résumé Éditeur

La première partie me paraissait prometteuse : les chansons du concert de Patti Smith servent de fil rouge. Et à chaque chapitre il détaille les paroles, la gestuelle de Patti Smith, sa façon de "faire de la magie", d'être chaman, tout ça revient sans arrêt. Son histoire d'amour terminée avec E., Baudelaire, sans arrêt, son enfance.. puis de nouveau une chanson de Patti Smith...

La première partie, ça allait, malgré le fait que je ne connaisse pas Patti Smith (à part Before the Night(, sa vie, son oeuvre) et donc je perds beaucoup des intentions du livre. Mais à force de changements de sujet avec Patti Smith omniprésente, j'ai commencé vers la moitié du lire à sérieusement m'ennuyer..

J'ai abandonné.

L'albatros - Nicolas Houguet, ed Stock, mars 2019, 227 pages, 17,50€
Lien : https://melieetleslivres.wor..
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Un récit de vie au rythme de la musique. Une vie décomposée par et avec la mélodie. Un style poétique mais malheureusement aussi, un peu académique et ennuyeux, teinté d'un mysticisme qui ne m'atteint pas, ne me touche pas. On y découvre un homme cultivé et intéressant qui rend un très bel hommage à une grande artiste. Une parenthèse introspective qui nous fait papillonner entre musique et lecture, entre songe et réalité. Une vie abîmée, une chute douloureuse mais une lente construction vers l'acceptation et les possibles, malgré tous ces empêchements.
Un récit qui pourrait facilement emplir un livre de citations et se picorer doucement. Des sujets qui m'intéressent mais il manque l'engouement, tel l'albatros je n'ai pas réussi à m'envoler.

Quelques propositions autour de cette lecture :
Une revue : Dans le numéro 7 d'America on peut y découvrir un sublime entretien avec Patti Smith.
Un livre : Just Kids de Patti Smith, un bijou !
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