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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
C'est avec un très grand plaisir que j'ai retrouvé les personnages de cette famille anglaise pendant la deuxième partie de la Seconde Guerre mondiale. On continue à suivre principalement les trois cousines Polly, Clary et Louise avec leurs pensées et leurs émotions les plus intimes. La vie et l'évolution des autres membres de la famille sont également esquissées de manière plus ponctuelle mais avec toujours autant de profondeur quant à leurs sentiments.

Les trois jeunes filles sont à l'aube de l'âge adulte et elles se posent de nombreuses questions à propos de leur avenir et de la voie qu'elles veulent suivre. Louise à choisi le mariage mais pour cela elle a renoncé à ses rêves de carrière au théâtre et d'indépendance. Polly et Clary s'éloignent l'une de l'autre en cherchant leurs propres rêves et désirs. Polly tente sans grande conviction des cours du soir en art après avoir étudié la dactylographie avec Clary. Clary est tiraillé vis à vis de ses ressentis quant à la disparition de son père. Doit-elle continuer d'y croire malgré les années qui passent et le fait évident que plus personne dans sa famille ne pense qu'il peut être encore en vie ?

J'ai été surprise de voir l'importance que prend Archie dans ce tome. Simple personnage secondaire précédemment en tant qu'ami de Rupert, il devient le confident de tous les membres de la famille. C'est d'ailleurs souvent à travers leurs confidences qu'on découvre ce qu'ils pensent et leurs aspirations secrètes.
Les grands thèmes qui touchent les femmes comme la maternité, le mariage, la sexualité, l'adultère continuent d'être abordés et sont même approfondis au fil des tomes.

J'apprécie toujours autant cette saga. Je me suis beaucoup attachée à tous ses personnages et je suis impatiente d'en découvrir la suite.
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Dans un troisième tome encore plus féministe que les deux précédents, Elizabeth Jane Howard écrit l'épanouissement, la découverte de la féminité et l'éclosion de la passion après des années bien mornes. Elle évoque aussi le désarroi et la désillusion, le deuil et les espoirs déçus, toujours avec autant de finesse, faisant écho à Jane Austen. L'auteure n'aura d'ailleurs jamais été aussi proche de la mère de l'ironie britannique (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2021/03/22/confusion-elizabeth-jane-howard/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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Ce troisième tome porte bien son nom. La confusion s'installe tant dans le pays qu'en Europe ou encore dans les relations familiales. Ls enfants du Brig connaissent quasiment tous une déconstruction de leur couple, alors que les petits-enfants sont pris dans la tourmente des changements liés au passage de l'âge adulte pendant que l'Europe est en guerre.
Ce troisième tome, comme els autres est traité avec l'élégance et la légèreté de la plume même pour traiter de sujets un peu lourds. On devient vite accroc au style de l'auteure. C'est tout simplement excellent
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La chronique de cette famille se passe maintenant sur la seconde partie de la guerre. Et ces événements là ne semblent plus être un problème pour les différents protagonistes. Tous sont entrés dans une sorte de routine.
Les ados ont grandis.
On assiste aux mariages, aux naissances, aux enterrements.... et aussi aux relations extraconjugales. la vie normale !
J'aime beaucoup ce personnage Archie, débarqué dans le tome précédent et qui est un jolie moyen narratif pour avoir des informations sur tous le monde.
Et quel dernier chapitre !! il me tarde de lire le T4
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Le titre est parfait pour cette période troublée, entre mars 1942 et avril-mai 1945.
On retrouve la famille Cazalet à Home Place, maison familiale qui permet de passer la guerre loin des bombes allemandes.
Il y a pourtant bien des blessés dans la famille : Sybil étant décédée, Hugh et ses enfants tentent de faire face. Zoé se concentre sur l'éducation de Juliette, mais est bien seule sans Rupert toujours absent. Est-il vivant ? Même Clary commence à en douter.
Edward continue à tromper sa femme Villy avec Diana … deux enfants hors mariage déjà !
Louise s'aperçoit qu'elle a dû faire une erreur en épousant Michael Le peintre.
Archie semble le noyau stable de l'histoire, une oreille attentive à tous les malheurs qui s'abattent sur la famille.
Un roman foisonnant, des personnages auxquels on ne peut que s'attacher et un contexte historique bien documenté (j'apprends l'existence de cette peinture sur les boites aux lettres pour repérer le gaz ?!) … je file vers le tome 4 !
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De tome en tome, la saga des Cazalet prend de plus en plus d'ampleur, de profondeur. Les enfants du premier tome deviennent des filles en âge de se marier, les mères deviennent grands-mères... Et la guerre est toujours là, en toile de fond de ce tome qui vient un peu éclater la famille.
Des deuils, des changements de vies, des couples qui se font et se défont... On suit toujours avec autant d'intérêt Polly et Clary, les deux cousines, qui ont incontestablement le rôle le plus important dans ce tome, avec aussi Louise.
J'ai hâte de renouer avec tout ce petit monde après la guerre, dans le tome 4...
Un roman que je déguste toujours comme un bonbon, ou plutôt comme un scone avec une cup of tea !
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"Des touffes de jonquilles se dressaient avec exuberance sous le désespoir des singes"

Je ne sais pas ce qu'il en est pour vous, mais je ne savais pas ce que c'était un désespoir de singe, j'ai pensé à une structure d'architecture, et en fait non. C'était la première page du livre et déjà j'étais replongée parmi les Cazalet, dans leurs grandes demeures plus ou moins froides et décaties. Je crois que c'est ce qui me plaît dans ce genre de romans, parcourir les pages et croire y être comme si j'étais moi aussi l'héritière d'une grande famille qui autrefois fut aussi influente que fortunée. Les livres pour les nobles imaginaires de papier.

Au delà du plaisir de retrouver la famille comme si on était des leurs, il y a leurs interrogations qui m'ont parues universelles (ou simplement elles m'ont beaucoup parlé), trouver sa place dans la vie et la société après la guerre/ une maternité / un divorce / une maladie, et surtout surtout, comment être heureux quand le monde autour de toi te vomit sa violence. Il y a aussi cette chronique, ces différentes voix qui peuplent le récit en parallèle des événements de la seconde guerre mondiale qui rend tout ce roman réel.
En parlant de voix, certaines sont plus discrètes dans ce livre et j'avoue que m'ont manqué tous ceux de la génération de Rachel, Villy et les autres qui ont été plus discrets. J'aurais aimé un livre plus généreux qui donne la même place à tous. Ou tout simplement un livre sans fin, comme tous ceux qui nous envoûtent .

Aussi j'attendrai la sortie du prochain tome en poche avec impatience certes mais aussi l'assurance tranquille qu'il me reste encore du temps et surtout deux romans avant de refermer pour de bon les chroniques de la famille Cazalet.
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J'ai commencé l'année en retrouvant ma chère famille Cazalet avec le 3ème tome de la saga du même nom : « Confusion ». Je les avais quittés cet été en plein milieu de la guerre, se désespérant de ne pas en voir la fin, les cousines Polly, Clary et Louise n'en pouvant plus d'être encore considérées comme des enfants. Ça tombe bien, dans ce nouvel opus, elles s'émancipent et plongent avec plus ou moins de bonheur dans la vie active : Louise se marie à un riche officier mais déchante très vite de la vie de couple ; Polly & Clary quittent enfin Home place pour s'installer sur Londres, mais leur travail de secrétaire ne les enchantent guère. Quant au reste de la famille, chacun s'enfonce dans ses travers, sous le bruit des bombardements et terribles nouvelles…
Elizabeth Jane Howard est très forte : elle arrive à faire vivre et évoluer un nombre impressionnant de personnages, tout en restant digeste, subtile et fine. le mélange de la grande histoire (2ème guerre mondiale) avec le destin de chacun est très réussi, et pour nous français qui avons vécu la guerre à notre façon, c'est une découverte de voir comment elle a été subie de l'autre côté de la Manche. le thème de la condition féminine est ultra-présent, que ce soit avec Louise contrainte de porter un enfant qu'elle ne désire pas, la maitresse d'Edward qui au contraire se sacrifie pour élever les siens, ou encore Rachel qui se perd dans son altruisme en oubliant de vivre.
Bref, vivement le tome 4 !
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Mars 1942. Sybil a succombé à son cancer, laissant les siens dans un total désarroi. Polly, (bientôt dix-sept ans) a naturellement pris en charge Wills, le petit dernier (quatre ans) et tente de réconforter son frère cadet, Simon, dont le chagrin et la solitude provoquent en elle une profonde compassion. Polly et Simon éprouvent une colère commune à l'égard des adultes qui – croyant les protéger – les ont tenus à l'écart de la maladie de leur mère. Et de la vérité sur la gravité de son état, les plongeant ainsi dans une douleur indicible au moment fatal … On retrouve également Tante Rach (Rachel) qui, à quarante-trois ans, veille à gérer le mieux possible la grande et complexe tribu Cazalet. Ainsi que ses relations secrètes à Londres, avec sa bonne amie Sid (Sidney) qui supporte de plus en plus mal ses obligations familiales … Toujours présent – évidemment – Edward le frère de Rach, qui trompe allègrement Villy (Viola) son épouse, et dont la maitresse est enceinte de huit mois … Présente pareillement, la charmante Villy, d'une nature douce et altruiste, qui s'inquiète de l'inconfort de la préceptrice, la vieille Miss Milliment … Et des caprices de sa fille Louise qui persiste à vouloir devenir actrice … La même Louise qui approche de ses vingt ans et devra alors s'enrôler dans l'armée, comme la Princesse Elizabeth vient de le faire … Et tous les autres, encore, dont je m'abstiendrai de révéler ici la multitude de petites histoires …

Elizabeth Jane Howard n'a décidément pas son pareil pour nous conter le quotidien des Cazalet (cette fois sur une période allant de 1942 à 1945) Grands-parents, oncles, tantes, cousins et cousines – petits ou grands – sans oublier l'ensemble du personnel ! C'est tout à fait délicieux (comme les deux précédents) et bien sûr on en redemande. Cerise sur le gâteau, ce n'est pas la fin d'une trilogie, un quatrième volet étant annoncé en librairie pour bientôt …

C'est touchant, amusant, truffé d'anecdotes truculentes ou de basses trahisons … Bref : un petit bijou « So British » ! Et un troisième coup de coeur pour ma part !
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Je ne sais pas pour vous, mais les semaines qui ont suivi l'annonce du troisième confinement en Île-de-France, j'ai été en panne. Profond ras le bol de la situation sanitaire, et de tout le reste. J'ai donc opéré un plan d'évasion. Évasion de 2021 et des 10 kms. Une évasion douillette et régressive, tout d'abord en enfance. Retour à mes onze ans quand, assise dans ma chambre, je rêvais de l'herbe verte du Wyoming et d'avoir un poulain à moi : j'ai relu Mon amie Flicka. Bol d'air. Puis retour à mes années de jeune adulte, une période de liberté et d'horizon sans entraves durant laquelle j'ai majoritairement lu de la SF et de la fantasy : énième relecture de la Chanteuse Crystal de ma chouchoue de l'époque Anne McCaffrey. Sans me briser un neurone, j'ai taillé le Crystal noir avec Killashandra Ree sur la lointaine planète Ballybran : bol d'air. Je me suis ensuite évadée à Lisbonne, avec une Petite anthologie d'escapades littéraires qui m'a plu moyennement, d'ailleurs, mais qu'importe, j'ai adoré retrouver cette magnifique ville de Lisbonne où j'ai passé une semaine lumineuse et magique il y a pile trois ans, avec mes enfants. Pas si loin, n'est-ce pas, en termes de temps et de kilomètres… mais aujourd'hui, cela semble presque un autre monde. Ces trois évasions m'ont fait du bien.

… Mais c'est Confusion qui m'a définitivement sortie de la déprime. Ce troisième tome de la saga des Cazalet d'Elizabeth Jane Howard est une petite merveille. Encore meilleur que les deux premiers, il me semble, en tous cas c'est une panacée réconfortante et intelligente qui emporte, libère, émeut, enthousiasme. Pendant ma lecture, à chaque fois que j'ai dû reposer ce livre, je n'ai eu qu'une hâte, celle de m'y replonger à nouveau.

Je vous renvoie à mes précédents billets sur les deux premiers tomes de ces brillantes chroniques familiales anglaises au temps de la deuxième guerre mondiale, Étés anglais et A rude épreuve. Dans Confusion, la prose est toujours aussi élégante, et l'étude des caractères fine et passionnante. On retrouve cette même brassée de personnages que l'on aime suivre au fil des années. On reprend très vite ses marques, grâce à l'arbre généalogique en début de volume (pour l'anecdote, il y a juste eu Archie, qui n'est pas noté et que je n'arrivais plus à situer, et puis je me suis souvenue : c'est le meilleur ami de Rupert et ancien amoureux de jeunesse de Rachel). Confusion, c'est une immersion dans le quotidien anglais de l'époque, avec la guerre en arrière-plan, toujours aussi effrayante, mais qui fait désormais partie du quotidien. Ce troisième tome met à nouveau en avant les trois cousines, Louise, Polly et Clary, plus légèrement cependant que dans le précédent tome. Confusion commence en 1942 et l'histoire se retrouve plus souvent centrée sur Londres que sur Home Place. La narration est plus rythmée que dans les tomes précédents, on passe d'un personnage à l'autre, d'une génération à l'autre, avec beaucoup de fluidité, chaque personnalité gagnant en profondeur et en nuances, chaque tranche de vie rebondissant sur la précédente et permettant de créer un tableau vivant, riche et nuancé de la famille et de la société.

Je ne vous parle pas plus en détail d'où en sont les personnages de leurs vies respectives, dès fois que vous n'auriez pas encore commencé ces merveilleuses chroniques. Un vrai bonheur de lecture, donc. J'ai maintenant tellement hâte de tous les retrouver dans le prochain volume !
Lien : https://lettresdirlandeetdai..
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