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J'ai longtemps hésité à lire ce roman car j'ai globalement adoré les quatre premiers tomes de la saga des Cazalet et j'avais lu des avis très mitigés sur ce dernier volume. Finalement, j'ai profité d'un emprunt en bibliothèque pour le lire et j'ai bien fait car j'ai aimé, même si clairement c'est le moins bon des cinq.

Côté points positifs, on a grand plaisir à retrouver les Cazalet, découvrir ce que ce sont devenus les uns et les autres depuis la fin du tome précédent (on se situe en effet ici 10 ans plus tard) et faire la connaissance de la nouvelle génération. Comme pour les précédents opus, on a cette impression de faire partie de cette famille et c'est très agréable. le contexte historique est également un gros atout : on est ici dans le milieu des années 1950 - début années 1960 et c'est une période de gros changements pour l'Angleterre, et surtout pour les classes aisées comme les Cazalet (comme cela est dit à un moment, là où la Duche et le Brigg pouvaient compter sur une armée de domestiques, les épouses des fils Cazalet doivent désormais faire elles-mêmes les courses, le ménage et la cuisine, et certaines se révèlent bien plus douées que d'autres...). le titre (La Fin d'une ère) prend vraiment tout son sens de ce point de vue-là car, même si ce cinquième tome a des réminiscences du premier sur certains points, on est vraiment dans une époque et un contexte différent, une autre société anglaise.
J'en viens maintenant à ce qui fâche dans ce roman : le traitement des personnages. Elizabeth Jane Howard avait créé précédemment de fascinants héros pour sa saga, des personnages qu'on adorait aimer ou détester (voire les deux !) mais surtout qui connaissaient une belle évolution au fil de la saga. Ici , tout cela est balayée : Polly et Clary deviennent d'insipides femmes au foyer, la pauvre Rachel ne connaît pas une minute de bonheur (ou alors tellement brièvement qu'on en est encore plus frustré) et la palme revient à Neville qui a un comportement des plus horrifiants !!!
On a quasiment le sentiment très curieux que l'autrice en est venue à détester ses personnages et à avoir eu envie de se venger ici...

C'est vraiment dommage car tout n'est pas à jeter dans ce roman et l'autrice aurait pu faire quelque chose de bien meilleur, surtout au vu du contexte historique. Il n'empêche qu'on referme cette Fin d'une ère avec une pointe de déception, mais aussi de tristesse à l'idée que les Cazalet c'est vraiment fini !
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La saga des Cazalet

Depuis mars 2020, je retrouve la famille Cazalet, le Sussex et la maison familiale « Home place ». Au fil des années (l'histoire a commencé en 1937), ses membres me sont devenus familiers. Les enfants ont grandi, sont devenus parents à leur tour et c'est avec délectation que j'ai suivi les intrigues familiales, l'es réussite et déboire de l'entreprise de bois, les drames et les révolutions domestiques,

Ce cinquième et dernier opus n'a rien à envier aux précédents. Elisabeth Jane Howard peint avec finesse toute une galerie de personnages (et sur trois générations, sans compter les domestiques ça fait du monde) sans jamais perdre le lecteur.

Je ne vous dirai rien de plus pour ne surtout pas gâcher le plaisir de ceux qui ont l'intégralité de cette saga à découvrir. Un peu plus de 30 ans de la bourgeoisie anglaise croquée avec élégance, finesse et humour. Amour et trahisons, espoirs et désillusions, la radiographie de la société anglaise y est brillante.

Bien moins conventionnels qu'on ne pourrait s'y attendre, chacun évolue avec son temps. « La fin d'une ère » fait la part belle aux femmes et c'est avec regret qu'on laissera les Cazalet à l'aube des années 60, pour un dernier repas de Noël, une fin magistrate … bref, j'ai aimé
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Ce tome est le dernier de la Saga des Cazalet, écrit plus de dix ans après le précédent. L'histoire commence en 1956, neuf ans après que l'on ait quitté les protagonistes, et débute immédiatement avec la mort d'un personnage, pierre de voûte de la famille Cazalet.

J'ai été un peu déconcertée par le changement de rythme du récit par rapport aux tomes précédents ; on passe très rapidement d'un point de vue à l'autre entre les différents membres de la famille — qui s'est encore agrandie avec les mariages, remariages et naissances —, ce qui est parfois un peu frustrant, surtout que l'autrice nous avait habitué à des analyses plus en profondeur. le recentrage de l'histoire sur les nombreux membres de la famille se fait par ailleurs au détriment des personnages secondaires ou des portraits indépendants de personnages que Jane Elizabeth Howard savait si bien dresser dans les premiers tomes, parfois en l'espace d'un unique chapitre qui leur était consacré, ce que je trouve un peu dommage.

Je suis également étonnée par le traitement du personnage de Diana, la nouvelle femme d'Edward, caricature de belle-mère sans coeur, avide d'argent et vulgaire, alors que jusqu'à maintenant l'histoire n'était jamais tombée dans le manichéisme et réussissait au contraire à décrire avec nuance même les personnages antipathiques (en premier lieu Edward).

C'est donc le tome de la Saga que j'ai le moins aimé. C'est cependant une série de très grande qualité et que j'aurai du goût à relire, je pense.
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On retrouve avec plaisir les Cazalet pour ce dernier tome, écrit bien longtemps après les autres. Et tant mieux car si la série s'était arrêtée sur le 4ème tome, il n'y aurait pas eu vraiment de fin et on resterait sur notre faim. L'auteure conclut la saga de façon convaincante. Peut-être un peu trop de souffrances et de mauvaises nouvelles dans ce tome, mais, après tout, c'est la vie.
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C'est le cinquième et dernier tome de la Saga des Cazalet. Une fois ce tome terminé, je suis à la fois heureuse de l'avoir lu, de connaître le destin de tous les personnages, à la fois très différents et attachants, de cette famille, mais je suis également triste de les laisser, de savoir que je ne les retrouverai plus. le travail d'Elizabeth Jane Howard est magnifique, et ce dernier tome clôture en beauté la saga en détaillant plus particulièrement la vie de la troisième génération ( Polly, Clary, Neville, Simon, Teddy), sans négliger leurs parents, nouveaux piliers de la famille ( Hugh , Edward, Rupert, Rachel). On y découvre les évolutions sociales et les nouvelles difficultés économiques des années 50 pour leur entreprise familiale qui n'a pas réussi à s'adapter aux nouvelles méthodes. J'ai vraiment beaucoup aimé cette saga, tant sur la forme, classique avec une tonalité un peu désuète mais charmante, que sur le fond !
Lien : https://deslivresetmoi72.wix..
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Et voila… Cinquième et dernier tome de la saga des Cazalet terminé.
Cela faisait des mois que j'attendais sa parution… et je l'ai déjà fini.
Près de 550 pages d'une douceur bienvenue.

Les personnages vont me manquer ainsi que la maison de famille, véritable personnage à part entière dans cette histoire familiale.

Chaque tome a été un délice, une parenthèse enchantée pour moi.
Celui-ci est sublime, écrit par Elizabeth Jane Howard 18 ans après les autres tomes, elle avait alors 90 ans!
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J'ai retrouvé avec plaisir la famille Cazalet en cette année 1958 qui va voir de gros changements se produire. Trente ans ont passé depuis le premier tome et la société bourgeoise dont est issue les Cazalets a évolué. Les femmes doivent maintenant être capables de cuisiner ou d'entretenir leur maison, les hommes s'occupent (un peu) des enfants, les filles vont à l'école. C'est un aperçu de la société anglaise mais aussi des changements qui se sont opérés après la seconde guerre mondiale avec l'arrivée des Travaillistes au pouvoir et la crise économique que traversa la Grande-Bretagne dans l'immédiat après-guerre.

C'est très agréable de voir grandir les enfants, s'épanouir les uns, s'enfoncer les autres. Voir les caractères s'affirmer et, par-dessus toutes ces individualités, voir la famille qui est toujours aussi présente et unie malgré tous les différents qu'il y a pu avoir.

Des beaux portraits très fouillés et des personnages que je vais avoir de la peine à laisser vivre leur vie en dehors de la littérature.
Lien : http://lesfanasdelivres.cana..
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Le terme qui définit le mieux mon sentiment en refermant cet ultime volet de la saga Cazalet est japonais : « nagori » ,la nostalgie de la saison qui vient de nous quitter . En l'ouvrant , la dominante était de plaisir anticipé à l'idée de retrouver la tribu de Home Place , où les générations se renouvellent. A la lecture , je fus émerveillé par la cohérence maintenue malgré les dix-huit ans d'écart avec le quatrième volume : j'ai retrouve la finesse dans l'analyse des caractères , le refus de l'apitoiement malgré les décès et les ruptures , l'empathie et le discret humour qui ont fait mes délices tout au long de la série. « So long » les Cazalet et grand merci à E.J.Howard ,partie elle aussi , pour cet immense plaisir de lecture.
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Juin 1956. La « Duche » vient de mourir. À son chevet, la fidèle Rachel (cinquante-six ans) son unique fille qui a tout sacrifié (ou presque !) à ses parents … Elle devrait enfin pouvoir vivre son amour (interdit) au grand jour, avec Margot Sidney (Sid) … Ses trois frères (Hugh, Edward et Rupert) chargés de famille, ont laissé leur soeur célibataire se débrouiller avec toutes les obligations filiales sans une once de culpabilité !

Les cousins et cousines des tomes précédents ont grandi. Polly est enceinte de son quatrième enfant, Clary en a deux avec Archie, l'ami de son père. Louise dont la carrière ne décolle pas a divorcé de son narcissique partenaire et est folle amoureuse de Joseph, son riche (et marié !) amant … Simon est l'assistant (pour ne pas dire l'esclave …) de son égoïste cousin Neville (qui n'hésite même pas à courtiser sa propre demi-soeur …) Christopher est devenu moine, Teddy travaille pour la société familiale mais n'aime pas ça … Ce sont donc les jeunes enfants des uns et des autres (Georgie, Jane, Harriet, Eliza, Andrew, Bertie, Spencer …) qui ont pris la relève dans ce récit « So British » …

Une famille qui se déchire plus que jamais, des soucis financiers apparus depuis peu … Mensonges, trahisons, deuils, déceptions : un dernier opus aussi passionnant que les précédents, qui nous emporte jusqu'à la fin de l'année 1958 … Des personnages touchants ou terriblement antipathiques, une écriture délicieuse, bref encore un grand plaisir de lecture et une saga que j'ai vraiment beaucoup aimée !
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J'ai acheté ce cinquième tome en Octobre, mais le gardais pour "une lecture plaisir", puisque j'ai adoré les quatre premiers volets. Je ne suis pas déçue. J'ai adoré retrouver tous les personnages de la famille Cazalet.
L'auteure a un véritable talent pour planter le décor et y faire évoluer les uns et les autres.
Le dernier chapitre est peut-être un peu longuet, mais franchement je recommande ces romans qui m'ont apporté beaucoup de bonheur.
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