Silo, tome 2 : Origines

De bien meilleure facture que le premier tome, "Silo les origines" nous entraîne à l'époque de la création des silos. Hugh Howey, dans son premier opus, nous contait l'histoire d'un silo esseulé sur une terre où toute sorte de vie avait disparu. Dans celui-ci, nous apprenons l'existence d'une cinquantaine de silo, un par état d'Amérique, qui étaient censés servir au stockage de déchets nucléaires.
2042, un jeune et ambitieux député, Donald Keene, grâce à sa formation d'architecte, se voit chargé par le sénateur Thurman de la réalisation du silo N°1. le sénateur Thurman semble disposer d'un pouvoir absolu face au projet colossale qui s'engage dans l'état de Géorgie. Complètement absorbé par les responsabilités et son désir de réussite, Keene ne prend guère de temps pour la réflexion et travaille d'arrache-pied. Face à la date butoir de 2052, date du congrès qui doit rassembler des milliers de personnes venues représenter tous les états d'Amérique, il ne manifeste que de rares étonnements devant ces étranges silos qui ne ressemblent plus au programme initial et qui font de plus en plus penser à des lieux de vie sous terre. de manipulations politiques en projets secrets, Keene s'apercevra un peu tard qu'il s'est fait berner.
Alternant les époques, ce roman est captivant. On en apprend beaucoup plus sur les raisons d'être des silos. On suit à nouveau l'existence des survivants dans les silos où l'on travaille, naît, meurt, parcourant sans cesse les innombrables marches des différents niveaux. À l'inverse, le silo N°1 est réservé à l'élite. Disposant d'un ascenseur et de prestations supérieures aux autres, c'est depuis ce vaisseau amiral que l'on prend toutes les décisions et ses habitants profitant d'un système de cryogénisation dirigent ce qui reste de l'humanité grâce à de courtes phases de réveil, obéissant à la réglementation instaurée par le sénateur Thurman. Les quelques recoupements avec le premier tome laissent présumer du troisième volet de cette histoire à rebondissements. À suivre donc.

Malgré ses longueurs et ses incohérences, j'avais bien aimé Silo (voir ma critique) et j'attendais beaucoup de ce préquel. Trop, peut-être.

H. Howey imagine pourquoi, comment et dans quel but une poignée d'individus se retrouvent à survivre sous terre et, de ce point de vue, il a tenu ses promesses : c'est bien pensé, bien réfléchi et tout à fait glaçant : c'est l'aspect du roman qui, pour moi, est le plus abouti.
Par contre, j'ai trouvé cette lecture beaucoup moins palpitante et addictive que celle de Silo, il m'a manqué un « je ne sais quoi »; j'ai d'ailleurs mis beaucoup de temps à la finir.
Peut-être est-ce du au fait qu'il n'y avait plus l'effet de surprise ? Ou que l'auteur aurait pu approfondir la deuxième partie (« L'ordre ») consacrée à l'insurrection du Silo 18 alors que la troisième partie (« le pacte »), centrée sur le personnage de Jimmy/Solo se traîne ?
Ou tout simplement que pour le moment je ne suis pas très réceptive à mes lectures ? Si c'est juste ça, j'espère que ça me passera, et vite !

Si long Silo.

Le premier tome vous a laissé sur votre faim ? Vous en vouliez plus ? Connaitre les origines de ces silos ?
Hugh Howey est un auteur sympathique, il a pensé à vous en sortant le préquel, c'est à dire tout pour savoir comment Jules/Juliette s'est retrouvé enfermé dans le Silo 18, comment Solo a passé une bonne partie de sa vie isolé. Et surtout, la grande question : pourquoi les silos ?

Alors on entame les premières pages avec avidité, et le soufflet tombe malheureusement assez vite. le roman est découpé en trois parties, et il faudra attendre le dernière pour en savoir plus sur les évènements du tome 1. Les autres parties nous emmènent dans les pas de l'architecte du Silo, un jeune député naïf qui va se trouver au centre d'une machination apocalyptique. Au centre, mais pas au coeur ! Et c'est ici que le bât blesse. Ayant une vision parcellaire de la situation, on se ballade en compagnie de Donald pour tenter de comprendre comment la situation a pu dégénérer. Bref, l'auteur nous ballade en tirant à la ligne, ses personnages subissant comme le lecteur les événements, ou pour le dire autrement nous envoie de mission en mission comme le jeune livreur. Et tome 3 oblige, beaucoup de choses garderont leur secret.

Tout n'est pas que noir, la dernière partie permet de retrouver les personnages du premier tome, et les pages commencent à se tourner avec envie. C'est surtout l'histoire de Solo qui nous sera contée, sa métamorphose d'un gamin prénommé Jimmy qui suit le cours des événements sans se questionner sur son monde, à la triste désillusion de la réalité, de son isolement.

La mécanique est la même que pour le tome 1 : des chapitres courts ponctués de cliffhanger, des points de vue multiples et, petite nouveauté, une narration sur plusieurs périodes. le principal défaut est que l'auteur tourne autour de son sujet, sans nous dévoiler beaucoup de choses : on s'ennuie ferme. En outre, le point de départ, le comment tout cela a pu arrivé m'a tout de même semblé tirer par les cheveux.
Je lirai tout de même le dernier tome, pour connaitre le but ultime du Silo, mais la niaque n'est plus présente.

Un second tome pas mal mais un peu longuet aux entournures.
J'ai beaucoup aimé connaître l'origine du monde des Silos et suivre l'histoire de Donald dans le silo 1. J'ai été aussi contente de retrouver Solo et de découvrir son histoire, bref de raccrocher les morceaux en commençant pour le tout début cette fois ci.
Mais il m'en a fallu des pages pour arriver à la fin de ce tome qui n'est qu'un nouveau commencement, on est de retour à la fin du tome 1, un peu plus avancé mais guère plus.
Intéressant mais beaucoup de scènes répétitives, des choses que l'on a déjà vu dans le tome 1 quasi à l'identique et des phrases, phases, factions qui se suivent et se répètent. Un tome qui à mon avis, aurait pu être écourté de 200 pages sur les 700 au bas mot. Cet aspect délayé ne me donne pas envie de lire la suite et fin dans la foulée, même si je le lirai pour connaître le fin mot de l'affaire.

Toute la première partie est décevante dans la mesure où elle vise à expliquer l'existence ses silos et les événements sans véritablement d'action.
Comme on vit l'histoire dans la peau de quelques personnages qui n'ont qu'une connaissance parcellaire de la situation, on a tendance à subir les événements sans les comprendre.
Les émotions restent assez artificielles et contrairement au premier ou la sensualité de Juliette était suggérée, toute tendresse et amour sont presque absents. Même les gens qui ont le pouvoir sont exempts de sentiments et d'émotions. Dommage !
Le livre s'anime dans la deuxième partie, mais comme on retrouve une histoire semblable entremêlée avec le tome 1, mais sans le mystère, elle a peu d'intérêt.
Et en troisième tiers nous voilà replongé dans l'enfer du premier livre à la même époque, mais vu du silo n°1 ; l'histoire se poursuit et redevient palpitante ! Mais en réalité le fait de revivre les événements sous un autre point de vue fait vite retomber le suspense. Un peu frustré !

Moins captivant ce second tome qui est en fait un préquel. Seule la seconde partie m'a finalement intéressée. Les réponses apportées par la première partie concernant la construction des silos et la destruction du monde ne m'ont pas entièrement convaincue, peut-être aurais-je préféré ne pas connaître cette cause originelle et rester uniquement immergée dans ce nouveau monde qui m'avait tellement intéressée dans le premier tome.
Toutefois le 3ème tome étant une suite du 1er, je vais me laisser tenter en espérant y retrouver la même veine.
Merci

Après Silo, je me dirige naturellement vers Silo Origines, le préquel. On va enfin connaître pourquoi et comment on en est arrivé là ! A l'issue de ce livre, je me dis qu'il est essentiel de lire Silo (qui plante bien le décor de la vie dans un silo, le régime politique, l'ordre, les règles, les nettoyages…) avant de lire Origines. Ici, on suit alternativement, à des centaines d'années d'écart et dans plusieurs silos, les parcours de plusieurs personnes emblématiques (Donald, Troy, Mission, Jimmy dit Solo…) qui nous permettent de comprendre ce qui arrivé à notre monde, de connaître la rébellion passée du silo 18, de suivre la chute du silo 17. La partie dans les années 2049 « le monde d'avant » est plutôt anxiogène ; elle est consacré à Donald jeune politicien promu tout fraichement député à qui l'on confie un projet de conception d'un silo… Autant, la vie dans un silo dans plusieurs centaines d'années, on ne s'identifie pas vraiment, autant, la chronique d'une fin du monde annoncée, ça m'a plus marquée. Ce qui m'a le plus intéressée, ce sont les passages dans le silo 1. On découvre au fur et à mesure les particularités de ce premier silo, son rôle. On est de plus en plus surpris et en colère. Par ailleurs, même si c'est important de savoir comment ils en sont arrivés là, j'ai trouvé un peu longuet les scènes de rébellion dans le silo 18 ainsi que la chute et la vie de Solo pendant des dizaines d'années. A la fin, la boucle est bouclée et j'ai très envie de lire Silo Générations.
On se pose beaucoup de questions. Tout comme les autres utopies post-apocalyptiques (Hunger games, Divergeante, Wayward Pines…), des questions d'éthique se posent : l'humanité valait elle le coup d'être sauvée de cette manière-là ? Qu'elle est la vérité vraie ? D'habitude, les gens meurent et la culture reste, ici c'est l'inverse.
Étant physicienne, je suis plutôt perplexe sur le caractère réaliste des parties qui concernent les nanotechnologies ( physique de la méthode utilisée pour la fin du monde, utilisation pour la cryogénisation, traitement médical des habitants du silo 1 ), sur la durée de vie de boîtes de conserves (des centaines années ???).

Comment en est-on arrivé aux silos explorés dans le premier tome de la série ? C'est dans ce tome que l'on apprendra les origines de ce projet encore brumeux pour nous lecteurs.

On découvre de nouveaux personnages : les "pères fondateurs" je dirais des silos. Cela semble être une bonne idée au départ; Nous suivons certains protagonistes du Silo 1, le silo-maître si l'on veut. Jusqu'à la deuxième partie tout va bien, on arrive bien à suivre la logique et l'histoire dans son ensemble.

L'auteur utilise des ellipses et nous fait voyager entre différents silos "phares" pour essayer de comprendre leur logique et l'histoire de différents personnages.
Cependant, à partir de la troisième partie, l'auteur se sert de plus en plus d'ellipses temporelles, notamment lorsqu'on se retrouve d'un côté dans le futur, et quelques pages ensuite, dans le passé. Je me suis un peu perdue, je l'avoue.

Cela ne m'a pas empêché d'apprécier le retour de certains personnages, la découverte du protagoniste de ce tome et l'origine des silos.

A lire pour ceux qui ont lu le premier, c'est un "préquel" avec quelques défauts, mais qui se laisse lire.

Le tome 2 est le moins bon du lot selon moi. Pas décevant car je savais à quoi m'attendre (il explique des événements antérieurs au tome 1, on perd donc forcément beaucoup en suspens). Mais en-dessous de son prédécesseur. Les surprises sont moins au rendez-vous, même si la première partie nous présente un twist sympathique. Globalement, on répète surtout des informations que Silo 1 nous avait déjà données. Ce tome 2 reste nécessaire à mes yeux, il pose certaines bases pour le tome suivant et permet d'approfondir encore certains personnages. Son style est sans faille et entrainant, tout comme dans Silo 1. Reste que Silo 2 aurait gagné à être deux fois plus court selon moi.
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J'ai été davantage mitigée sur le second volume, un préquel qui retrace les siècles entre la conception du silo et les événements du tome 1. Je l'ai trouvé souvent répétitif, un peu confus, avec beaucoup de longueurs. D'une part, cela fait sens car c'est un peu ce que ressent notre nouveau personnage principal, Donald, plongé dans un système qu'il ne comprend pas pleinement, qu'il découvre en même temps que nous, qui le maintient souvent volontairement dans l'ignorance. Mais d'autre part, qu'est-ce que c'est long parfois ! On tourne trop souvent, trop longtemps autour des mêmes émotions encore et encore. Sans compter que je n'ai jamais réellement su m'attacher à Donald.
Ce qui m'avait plu dans le premier volet – à savoir rester focalisé sur les personnages et découvrir le silo par petits bouts au fil de leurs pérégrinations – m'a parfois frustrée. J'aurais aimé plus de détails techniques cette fois. Donald dessine les plans du silo, mais c'est à peu près tout ce que l'on sait, on ne le voit quasiment jamais faire, se heurter à des problèmes pratiques, s'interroger sur des détails techniques, sur la disposition des fermes, des espaces de travail, sur le fonctionnement des lampes de croissances et des Machines, sur des petits détails qui auraient rendu la chose plus précise, plus réelle. Les découvertes fracassantes, les révélations révoltantes, la tension sont finalement noyées dans un amoncellement de mots parfois inutile.
La dernière partie sauve un peu le reste : j'ai davantage accroché aux actions et questionnements de Donald, sans compter que le personnage de Solo (rencontré dans le premier opus) m'a totalement enchantée tant ce personnage me touche, m'amuse et m'émeut. Ce n'était pas un mauvais livre, mais une déception tout de même, mise en regard des autres tomes (malheureusement, pour celles et ceux qui auraient cette idée, on ne peut pas en faire l'impasse pour lire le troisième !).
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