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Un titre simple, beau et surtout à l'image de ce que j'aime chez Hubert, cette forme de sincérité dans ses personnages, de les mettre dans un contexte social ou familial complexe. A l'image de ce qu'il a vécu dans avec sa famille comme il l'a confessé à plusieurs reprises dans des interviews.
Le titre est touchant par sa simplicité, beau par ses personnages et surtout captivant par son histoire.
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MISS PAS TOUCHE tomes
1-2 & 3-4

Miss Pas touche, BD en 4 tomes, est une série sur laquelle il convient de poser les mains ; même si le titre cherche à vous en dissuader.

Le graphisme, à la fois mutin et sauvage, innocent et brutal, restitue admirablement l'atmosphère des maisons closes du Paris des années 30. Les mères maquerelles, les macs, les filles à vendre et les clients raffinés forment une galerie qui se prête parfaitement aux hypocrisies et aux manigances sordides des bordels, où venaient se divertir monstres et puceaux de la belle société de l'époque.

Les deux premiers tomes racontent comment, et surtout pourquoi, la chaste Blanche devient la putain la plus renommée de l'hexagone. L'innocente vierge dérouilleuse de gorets de la haute devra apprendre à se méfier des apparences, des jalousies et des coups bas, avant de tailler dans le gras des psychopathes qu'elle traque.

Le scénario, le cadre, les rebondissements, tout est savoureux dans ces deux premières parties.

Avec les tomes 3 et 4 on repart (presque) à zéro. L'intrigue principale est dénouée, mais les tribulations de notre dominatrice désormais préférée nous laisse une petite envie de reviens-y ; c'est qu'on a fini par y prendre goût !

Nous voilà, à notre tour, attachés (aux aventures de Miss Patouche, pas aux barreaux du lit) et l'on se satisfait volontiers de cette suite qui, bien que moins sanglante, n'en demeure pas moins bigrement divertissante.

Notre héroïne va-t-elle ranger son fouet et sortir du claque au bras du grand amour ? Évidemment (que non ?)

Puisqu'on vous dit de le lire…

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Les années 1920 en France, les guinguettes, le charleston… et ses maisons closes.
Blanche est passée de l'une à l'autre à la suite d'un drame : venue de la campagne à Paris avec sa soeur Agathe pour être domestique, cette dernière a été violemment assassinée en regardant une mystérieuse altercation à travers le mur de leur chambre. Meurtre qui, le temps que Blanche aille chercher des secours, a été maquillé en suicide. Blanche n'a dès lors plus qu'une idée : retrouver le meurtrier qui, elle en est persuadée, est le « Boucher de Paris », un tueur en série qui sévit actuellement et qui vient d'ailleurs de tuer une prostituée. Alors elle réussira à se faire embaucher dans la maison close de la défunte pour mener l'enquête…

Hubert livre avec Kerascoët une intéressante bande dessinée en quatre tomes, dont c'est ici le premier : à travers la vie dans une maison close, on constate que les années 20 ne sont pas toujours marquées par la légèreté qu'on leur prête aujourd'hui.
Mais surtout ce prisme sulfureux permet à Hubert, qui est le scénariste de cette bande dessinée, de traiter déjà de problématiques féminines, voire féministes, que l'on retrouvera 14 ans plus tard dans « Peau d'homme » : une jeune héroïne innocente, et ici plutôt prude, mais au caractère bien trempé et qui ne se laissera pas faire ; l'hypocrisie des puissants qui sous couvert de moralité, mènent en fait une vie de débauche et de luxure, où tout est permis.

J'ai beaucoup aimé cette nouvelle incursion dans l'oeuvre de Hubert. L'histoire est bien menée et intéressante, avec une petite dose d'humour toujours bienvenue. Les dessins sont chouettes avec un superbe travail sur la couleur, dans un camaïeu de rouges bordeaux, en clair obscur qui donne de la profondeur et renforce le côté sombre de l'histoire. le revers des paillettes sans doute…
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Petite immersion dans le Paris des années 30, pas le Paris de l'intelligentsia où il est de bon ton de flâner à Saint-Germain-des-Prés et de boire un verre au café de Flore mais le Paris des maisons closes où on vient s'encanailler auprès des filles de joie.
Ce tome 1 commence dans la légèreté mais très vite un meurtre vient plomber l'atmosphère.
Blanche, la soeur d'Agathe assassinée va faire son enquête. Elle se retrouve alors dans une maison close...
Je qualifierais le dessin de "classique" mais en tant que néophyte ce n'est sûrement pas le terme approprié, quoi qu'il en soit ces dessins sont parfaits pour moi. J'aime les expressions, c'est pétillant, alerte, un brin naïf tout comme notre héroïne qui bien que touchante et naïve au premier abord semble avoir bien des ressources... Affaire à suivre, le tome 2 en ma possession va vite être englouti.

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♫Par d'honorables assassins,
Je fais le don de ma paresse (x 2)
Quant à celui de mon destin,
Présent au futur incertain,
Modeste cadeau de mes restes,
Je le réserve à ma maîtresse (x 2)
La putain vierge au teint blafard
Qui, d'un clin d'oeil, reconduira,
Un soir de fièvre et de cauchemar,
Mon âme ivre au seuil du trépas. (x2)♫
-La Putain Vierge- Jacques Higelin - 1982 -
----♪---♫---🙈🙉🙊---♫---♪---
-----La vertu incarnée-----
La voilà, la Blanche qui fouine
--Prude aux ressources insoupçonnées--
Touchez pas la Blanche Catine
baise-lui le bout de sa chaussure
Touchez pas la Blanche morphine
Plutôt la mort que la souillure...
Se laisser butiner mais sauver l'essentiel
Et fuir la Marne, ses rives et ses guinguettes
Pour finir soubrette au bord'elles
Merci à Gilles Servat, Hubert et Kerascoët
Tous les trois Bretons
Vive la mouette et l'ajonc
Comment c'est Miss Pas Touche
et finir enceinte ni Touche !?
Qui que quoi qu'on soit ou qu'on fût
Conçoit qu'on soit ou qu'on fût confus ...🤐

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Une jeune femme décide de se venger de la mort de sa soeur. Pour cela elle entre au ...bordel, un lupanar cossu avec ses spécialités. Cela lui permet d'enquêter. Début XXème la vie d'une maison clause est décrite. le dessin est vraiment sympa, l'histoire dure et naïve en même temps.
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BOUM BOUM ! Coup de coeur pour cet album effroyable, noir et grinçant, au gout de sang et à l'odeur entêtante des étages inférieurs ou celle plus épicée des chambrées mansardées des maisons closes où la bonne société venait s'encanailler.
Miss pas touche est une bande dessinée dans le genre thriller historique en 4 tomes, scénario de Hubert et dessins de Kerascoët ; c'est tout dire…
Je ne vais pas vous conseiller d'y aller les yeux fermés – ce serait à l'opposé du concept de la BD et carrément contreproductif ! – mais c'est du costaud.
Dans le Paris des années 30, deux soeurs, Agathe et Blanche, travaillent comme femmes de chambre chez une vieille bourgeoise acariâtre et scélérate. L'une d'elle est extravertie, insouciante et provocante, tandis que l'autre est introvertie, vertueuse et sage. Mais un soir que Blanche cherche à s'endormir alors que sa soeur est partie danser, d'atroces hurlements la tirent de son lit ; dans la mansarde mitoyenne, une jeune femme vient de se faire sauvagement assassinée tandis qu'un psychopathe surnommé le Boucher des Guinguettes rode dans le secteur…
Un album qui aborde intelligemment les thèmes de la condition féminine des employées de maison et des prostituées où l'on retrouve politique, pouvoir, contre-pouvoir, étude de moeurs, rivalité et trafic d'influence, sociologie, perversité, crime…
Passer à côté serait tout bonnement dommage. Et si cela vous plaisait, 3 autres tomes vous attendent !
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J'ai découvert cette série au hasard de la bibliothèque, et le hasard fait bien les choses. Cette miss pas touch' est un vrai bonheur. Ce premier tome est plein de fraîcheur et le scénario audacieux est nourrit d'un dessin tout aussi superbe. L'ambiance année 30 des maisons closes parisiennes... Je vous recommande cette découverte.
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Quand on télétravaille, et qu'à un moment la concentration ne veut pas (toute seule face à l'écran c'est pas toujours évident)... la solution c'est la diversion. Donc Hop... une petite BD.
48 pages c'est vite lu.
J'ai a peine eu le temps de m'attacher à un personnage que pfft, il était plus là. Et ça vire dans une ambiance un peu particulière d'une maison close.
Et la BD devient alors une sorte de recueil de portraits des différents personnages qu'on pouvait y croiser. C'est rude, violent.
J'ai un peu l'impression d'être un voyeur dans cette lecture.
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Coloriste de nombreuses séries, Hubert (« le legs de l'alchimiste« ) étale à nouveau ses talents de scénariste dans cette première partie de diptyque que nous livre la collection Poisson Pilote.

Un scénario qui nous plonge dans le Paris d'entre-deux-guerres des années 30, avec ses ruelles, ses costumes et surtout ses maisons closes. On y suit les aventures de Blanche, qui suite au meurtre de sa soeur et à la perte de son travail de bonne, décide de se faire engager dans un bordel de luxe afin de retrouver le meurtrier.

Mais sous ses allures de polar glauque sur fond de maison de passe, le récit parvient tout de même à dégager une certaine fraîcheur grâce à des personnages attachants et un graphisme plein de légèreté. La naïveté et le tempérament de Blanche siéent à merveille à son personnage et tranchent de façon cocasse avec son nouvel environnement de travail, tout comme sa volonté de préserver à tout prix sa virginité.

Ce mélange subtil entre la dureté de l'histoire et la légèreté des personnages et du dessin constitue la véritable force de cet album et permet aux auteurs de développer un suspense prenant dans une ambiance joviale et d'aborder des thèmes difficiles sans tomber dans la vulgarité.

On ne peut donc que souligner le mérite du graphisme plein de finesse des Kerascoët (pseudonyme breton du couple d'auteurs Marie Pommepuy et Sébastien Cosset), qui installe un décalage jovial et subtil entre le fond et la forme, dans un style qui se marie parfaitement à cette belle collection.

Excellent !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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