Les Misérables

Tout a été déjà dit sur les Misérables, donc je ne serai pas forcément original.

C'est un livre qui m'a fait peur a lire, de par sa taille, un sacré pavé. Et de par sa renommée. Finalement j'ai adoré, ça a été une sacrée claque. Des personnages super bien construits et qui tiennent la route tour le long. On pourrait croire que par son nom, les Misérables ne raconte que la misère, mais non, c'est aussi de l'amour, des sentiments fort, un peu d'humour aussi. Au niveau écriture, rien a dire, c'est magnifique, poétique, bref du talent a l'état pure.

Cependant j'ai quelques point noir a noter, les descriptions qui sont parfois longues, très longues, il faut parfois s'accrocher parce que ça peux devenir vite ennuyant et ça n'avance pas (pas suffisamment a mon gout). Et surtout, les digressions, on en a pour beaucoup de choses ou je n'ai pas forcément compris en quoi ça servait l'intérêt du récit, quelques exemples qui m'ont marqué, une digression sur l'argot (presque 50 pages il me semble) et les égouts de Paris...

Sinon a part ces quelques point noir foncez, c'est un livre qui marque, de par ce qu'il raconte et de par ses personnages qui, pour ma part je m'en souviendrai longtemps.

Bon faut dire les termes j'adore les textes de Victor Hugo depuis ma plus tendre enfance mais les misérables, quel merveille ce livre. J'ai régulièrement pleuré durant ma lecture. Ce livre est une majestueuse histoire de la littérature française..Merci encore et toujours Victor Hugo

Pour un nombre de mots limité dans les critiques sur Babelio
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Ouf…ça y est. Plusieurs mois de lecture pour venir à bout de ce classique de la littérature.
L'épaisseur de ce roman, les nombreuses digressions, longues, parfois rébarbatives, mais toujours riches en descriptions et détails historiques, ne doivent pas masquer le souffle romanesque qui traverse ces pages ; j'ai été en effet captivé par les itinéraires croisés des différents personnages (même si parfois ils se retrouvent face à face par un heureux hasard dans un Paris pourtant déjà surpeuplé) et notamment fasciné par le destin de Jean Valjean. Il incarne parfaitement le “héros de roman“ par sa redemption, sa force, son courage, sa générosité.

Les passages sur Waterloo, le couvent, les barricades, les étudiants parisiens etc… sont certes souvent un peu longs mais certaines scènes nous tiennent en haleine de bout en bout (mention particulière pour celle où Valjean est entravé dans le galetas Jondrette ).

Livre audio : 56h52

Je suis bien contente d'avoir choisi ce format pour “relire” les Misérables ! Si je l'avais lu, je pense que je ne l'aurais pas fini, je n'ai plus la même patience qu'adolescente quand je l'avais découvert avec délectation.

Les parties qui concernent Fantine, Cosette, Marius, Jean Valjean et Gavroche sont les plus connues car souvent racontées sous diverses formes. le reste est plus rarement repris et j'avais totalement oublié que Victor Hugo a détaillé tout ce qui s'est passé pendant la période racontée qui s'étale sur une bonne dizaine d'années.

J'ai eu la surprise d'entendre la relation de la bataille de Waterloo dont j'avais tout oublié ! Un énorme roman historique, social, philosophique mais surtout politique où Hugo tonne sur les injustices et toutes les choses iniques qu'il constate et contre lesquelles il s'insurge.

Quel agitateur mais quel homme de convictions, très avant-gardiste pour son époque, il avait parfois des visions très modernes pour la société !

Le livre audio c'est vraiment très bien pour cette longueur de roman et du coup les longueurs qui parfois apparaissaient le semblaient beaucoup moins !

5 narrateurs pour cette version, de qualités différentes, rendant parfois l'écoute moins plaisante. le pire fut quand même les toussotements et les déglutitions d'un narrateur, heureusement que l'intrigue était prenante car c'est irritant pendant des heures ! J'ai particulièrement apprécié la lecture de Elodie Huber qui n'a eu aucun souci pour faire vivre les personnages quels qu'ils soient !

Un grand moment de littérature par une auteur que j'ai toujours aimé.

Challenge Multi-Défis 2023
Challenge Pavés 20223
Lecture Thématique Juin 2023 : Un auteur

2eme oeuvre de Victor Hugo que je lis et comme pour la première l'histoire est magnifique, j'ai dévoré les 3 premiers livres même si souvent encore une fois le rythme est vraiment cassé par toutes, c'est description et chapitre interminable qui certes donne sont style d'écriture à Victor Hugo, mais reste assassinant à mes yeux


J'ai trouvé des longueurs à la fin et j'avais hâte de le finir... Mais une fois fini, j'aurais aimé en savoir plus sur l'avenir de nos personnages que l'on a vu naître et grandir.

J'ai enfin fini Les misérables, ça n'a pas été sans peine, je suis à la fois très heureuse de ma lecture, un peu comme un sommet gravi (c'est fait), parce que les 1800 pages n'ont pas été qu'une partie de plaisir. Il y a quelque chose de monstrueux dans l'ampleur du roman et dans l'affirmation de cette puissance littéraire terrassante. On ne peut pas nier à Hugo son extraordinaire capacité à inventer des mythes de toutes pièces, son flux hallucinant. Certains passages sont superbes, d'autres beaucoup moins et on souvent l'impression que Hugo se contemple écrire, satisfait de sa propre virtuosité et monstruosité littéraires. le roman est très long, certains chapitres sont des digressions ennuyeuses. le roman brasse plusieurs genres, dont le mélo (la déchéance de Fantine). La construction n'est pas toujours d'une grande subtilité, les coïncidence de l'intrigue sont enfantines. Les perles se cachent sous des couches de prose déroulées à la pelle. Bref, c'est grandiose ET éreintant, c'est un chef d'oeuvre ET un livre moyen — en même temps.

Je ne peux pas le comparer aux romans de Céline ou à La recherche, à Rabelais.

Il m'aura fallu plus de trois semaines pour lire ce gros pavé de Victor Hugo, peut-être son oeuvre la plus connue, mais je ne regrette pas ces longues heures passées avec Jean Valjean, Fantine, Cosette, l'inspecteur Javert, Marius, sans oublier l'inoubliable Gavroche.

Victor Hugo nous a offert ici une oeuvre majeure, magistrale. Il se permet régulièrement de longues digressions, mais certaines sont presque plus passionnantes encore que le récit principal. Malgré quelques longueurs, le résultat est incroyable, saisissant. Assurément l'un des chefs d'oeuvre de la littérature française.

Que dire de nouveau sur les Misérables ? J'ai hésité à y mettre une « critique ». Bon, alors qu'est-ce qu'on y trouve ? de vrais personnages, bien vivants, réalistes, qui ont de la « gueule », quoique exagérés. Des situations incroyables, du suspense. Mais aussi des descriptions à ne plus en finir, ça , ça calme ! Ce qui domine tout le reste, c'est ce Jean Valjean, le surhomme dans un homme ordinaire. Des morts il y en a , de toutes sorte ! On est au 19ème, ça fait partie du paysage... mais il ne faut pas s'arrêter à ça. Quelque chose de « rigolo » en plein milieu des mille cinq cents pages, une pépite : la description plus que « lèche-cul » de Louis Philippe. Mais on en sourit. Ah ! Et puis il y a les « femmes ». Bien sûr Victor Hugo vient à leur secours, montre leur sort, ces pauvres créatures écrasées par la société. Et quand on sait ensuite que c'est pour mieux les « hum,hum » dans son cabinet, là on sourit encore plus ! Bon sans rancune... Victor Hugo est le défenseur des plus opprimés, des femmes, des invalides, des animaux d'élevages. On ne gagne rien à dominer et à manger les plus faibles, bien au contraire. Et c'est cette idée qui me plaît dans ce livre.

J'ai eu besoin du temps pour rentrer dans l'histoire. Pendant la lecture des dernière pages j'étais entièrement passionnée. le problème principal est la longueur des certaines parties descriptives, et des liens pas très évidents. Très intéressant la description minutieuse des barricades pendant les années 30 du 19eme siècle.

Les misérables, je vais pas vous faire le pitch, logiquement, puisque vous êtes sur ce site dédié à la lecture, vous devriez en avoir entendu parler.

Mais la version longue, complète, vous vous y êtes frotté.e ?

Je ne vais pas vous mentir, faut s'accrocher ; le Victor, ça lui fait pas peur d'écrire 5 paragraphes sur une porte qui grince. Alors il en fait, tartines. Mais quel festin !

Il développe des concepts politiques, societaux, religieux, il raconte Waterloo comme si il y était, j'en passe et des meilleurs. Et qu'est-ce que c'est bon...

Finalement, on se rend compte que la misère d'aujourd'hui découle amplement de celle de l'époque. Parce que la misère, la misère des portes monnaies ou de la misère des coeurs, Hugo le dépeint avec une justesse incomparable...