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Citations sur Lucrèce Borgia (91)

Pardieu, il me semble que je me venge !
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Célèbre pièce de son auteur, "Lucrèce Borgia" fut jouée en 1833 juste après la représentation, censurée elle, du "Roi s'amuse". Lugubre drame romantique en 3 actes, parfois découpés en parties, écrit en prose, son intrigue nous transporte dans l'Italie du début de la Renaissance, à Venise et au duché de Ferrare, dans une Italie du crime, des disparitions suspectes et des emprisonnement tentés, rarement échoués ... Nous transporte dans des palais obscurs, où sonnent des voix de pénitents.
Lucrèce Borgia, sœur cadette de César et de Jean, noyé des mains de son propre frère, Lucrèce flanquée d'une rumeur d'inceste impliquant son père, le Pape Alexandre, impliquant ses frères aussi (rumeur lancée en fait par son premier mari, Jean Sforza, mais infondée historiquement parlant), Lucrèce la distilleuse de poisons redoutables, seule pourvoyeuse d'anti-poisons, Lucrèce Borgia duchesse parce qu'épouse de Don Alphonse, puissant duc de Ferrare, belle Lucrèce, maléfique Lucrèce, mère enfin, tout ça dans une femme, voilà Dona Lucrezia !
Côté duché de Venise (autre lieu scénique), un jeune homme vivant dans l'ombre adorée de sa mère, dans l'ignorance de ses racines, Gennaro a vingt ans ! Puis vient l'affront commis au nom des Borgia, le drame qui se noue alors à la gorge du fils et de la mère ; le dénouement fatal peut bien advenir, maintenant que la musique de Victor Hugo a chanté ! Encore de belles et terribles émotions traduites du malheur des familles, un vrai suspense narratif plein de frissons cathartiques, un authentique plaisir de lecture !
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MAFFIO. - L'amitié ne remplit pas tout le cœur, madame.
LA NEGRONI.- Mon Dieu ! qu'est-ce qui remplit tout le cœur ?
MAFFIO.- L'amour.
LA NEGRONI.- Vous avez toujours l'amour à la bouche.
MAFFIO.- Et vous dans les yeux.
LA NEGRONI.- Êtes-vous singulier !
MAFFIO.- Êtes-vous belle !
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Tu ne sauras jamais rien de mon pauvre miserable cœur, sinon qu'il est plein de toi ! Gennaro, le temps presse, le poison marche, tout à l'heure tu le sentirais, vois-tu !
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Une parole jurée n𠆞st une nécessité que quand il n’y en a pas d𠆚utre. Doña Lucrezia
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Les bons serviteurs sont ceux qui comprennent les princes sans leur donner la peine de tout dire. (p. 113)
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S'ils ne savent pas qui je suis, je n'ai rien à craindre; s'ils savent qui je suis, c'est à eux d'avoir peur
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"Oh, mon Dieu, qu'il y ait autant de bonheur pour lui qu'il y a eu de malheur pour moi" (Lucrèce Borgia, acte I, partie 1)
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Gubetta : Attendez ! Attendez, madame ! Laissez-moi respirer ! Quels ordres me donnez-vous là ! Ah ! Mon dieu ! Il pleut des pardons ! Il grêle de la miséricorde ! Je suis submergé dans la clémence ! Je ne me tirerai jamais de ce déluge effroyable de bonnes actions !
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Dona Lucrezia. Il y a quelques jours, tous, les mêmes qui êtes ici, vous disiez ce nom avec triomphe. Vous le dites aujourd’hui avec épouvante. Oui, vous pouvez me regarder avec vos yeux fixes de terreur. C’est bien moi, messieurs. Je viens vous annoncer une nouvelle, c’est que vous êtes tous empoisonnés, messeigneurs, et qu’il n’y en a pas un de vous qui ait encore une heure à vivre. Ne bougez pas. La salle d’à côté est pleine de piques. à mon tour maintenant, à moi de parler haut et de vous écraser la tête du talon ! Jeppo Liveretto, va rejoindre ton oncle Vitelli que j’ai fait poignarder dans les caves du Vatican ! Ascanio Petrucci, va retrouver ton cousin Pandolfo, que j’ai assassiné pour lui voler sa ville ! Oloferno Vitellozzo, ton oncle t’attend, tu sais bien, Iago D’Appiani, que j’ai empoisonné dans une fête ! Maffio Orsini, va parler de moi dans l’autre monde à ton frère de Gravina, que j’ai fait étrangler dans son sommeil ! Apostolo Gazella, j’ai fait décapiter ton père Francisco Gazella, j’ai fait égorger ton cousin Alphonse D’Aragon, dis-tu ; va les rejoindre ! -sur mon âme ! Vous m’avez donné un bal à Venise, je vous rends un souper à Ferrare. Fête pour fête, messeigneurs !
(Acte III, scène 2)
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