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sur 680 notes
Lors d'un voyage scolaire en Allemagne, un jeune professeur découvre au camp de concentration de Buchenwald la photographie d'un détenu dont la ressemblance avec son propre père, Adrien, le stupéfie.
Rentré en France, il retrouve son père, sa famille, mais le souvenir de la photographie ne le quitte plus. Il décide alors de se lancer dans une recherche qui va bouleverser sa vie.
Ce détenu, nommé David Wagner, se révèle être son véritable grand-père. Peu à peu se met en place l'autre famille, la branche Wagner, la branche cachée, celle dont personne chez les Fabre n'évoque l'existence. Et c'est le destin croisé de ces deux familles, deux générations plus tôt, lorsque l'ambitieux David Wagner rencontra le riche Marcel Fabre et sa femme Virginie, qui éclate alors au grand jour, ainsi que les terribles conséquences que la liaison entre David et Virginie entraîna.
Au cours de sa quête à travers la France et l'Allemagne, dans la nouvelle vie qu'il tâche d'inventer avec une allemande qu'il vient de rencontrer, le jeune homme se rend compte qu'on ne se débarasse pas si facilement du passé - ni du sien ni de celui de sa famille. Lorsqu'on remonte à l'origine de la violence, c'est sa propre violence qu'on finit par rencontrer.
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L' enquête menée par le narrateur à partir d'une photo découverte à Buchenwald nous permet ce voyage terrible à travers ce qui reste la honte absolue du XX° siècle...
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Je n'enlève rien au talent évident de l'écrivain. Un livre très bien écrit qui fait réfléchir. Je donne seulement trois étoiles parce que j'ai trouvé qu'il y avait plusieurs longueurs et que ca tournait en rond. Je le recommande à tous ceux qui s'intéresse à cette partie de l'histoire mais sans plus.
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Fabrice Humbert nous propose ici une vision intimiste de l'époque troublée de la Seconde Guerre Mondiale. Les faits généraux ont été passés sous silence pour vivre ces moments à travers l'histoire d'un seul homme. Ses rencontres, sa vie d'avant, la comparaison de deux destins, remonter à l'Origine de la violence pour comprendre son propre présent.
J'ai été assez dérangé par les mises en scène imaginaires. Recréer et manipuler des souvenirs pour "comprendre", c'est assez lâche de la part du personnage principal. le fait de ne pas le nommer reflète d'ailleurs une recherche totalement inaboutie.
Le style de l'auteur est, je trouve, particulier; c'est le premier livre de Fabrice Humbert que je lis. L'écriture du narrateur, professeur dans un lycée, est de fait jalonnée par un vocabulaire soutenu, que l'on ressent au départ comme acquis, puis devient fatigant. J'ai eu la nette impression d'une utilisation massive d'un dictionnaire des synonymes. L'utilisation abusive de mots peu usités m'a finalement usé!
Si c'est le style général d'écriture de l'auteur, je ne lirai pas une autre de ses oeuvres. Si c'est calculé pour être le style du personnage narrateur, alors c'est brillant.
Je n'ai par ailleurs pas totalement accroché sur l'histoire de cette (re)découverte de son histoire familiale, le livre finit sur une impression d'inachevé. Peut-être est-ce un moyen d'intervenir sur le futur, s'arrêter sur une telle réflexion?
Lien : http://angel-caprices.over-b..
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L'origine de la violence est un roman de Fabrice Humbert qui traite de sujet tels que le nazisme et la déportation des juifs durant la seconde guerre mondiale. Un jeune professeur, lors d'un voyage scolaire au camp de concentration de Buchenwald se focalise sur l'une des photos dont l'un des personnages ressemble étrangement à son propre père ! Cette image le poursuivant depuis, il ne peut s'empêcher de partir à la recherche de l'identité de cet homme qui n'est autre que son grand-père. Grâce a cette découverte, il apprendra l'histoire de sa véritable famille.

La première partie du roman raconte l'histoire de son grand-père, David Wagner, et de son enfance jusqu'à son passage a Buchenwald ou il trouva la mort ! On y découvre les conditions de vie à l'intérieur des camps de concentration, la manière dont les juifs sont traités et surtout le sadisme des allemands sous le régime Hitlérien. Les scènes sont parfois choquantes et nous font mal rien qu'en les lisant. Cependant elle n'en reste pas moins passionnantes.
La seconde partie quand a elle m'a semblé un peu plus ennuyeuse. A travers son enquête sur l'origine de sa famille, il découvrit lui même son identité et les raisons de sa propre violence… ce qui va littéralement changer sa vie et les liens entre sa famille actuelle.

L'origine de la violence est un bon roman qui nous fait réfléchir sur nos origines, cependant je ne sais pas si cette recherche du passé est une bonne chose. Peut-être faut-il parfois vivre avec ce qu'on a plutôt que de perturber sa vie avec un passé douloureux …
Lien : http://larecreationculturell..
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A la recherche du sens, voici l'interrogation de l'Héritier sur la seconde guerre mondiale et ses horreurs, et avant tout sur les cicatrices dont elle stigmate la troisième génération, celle des petits-enfants de.

Faut-il mettre à nu de vieilles douleurs, afin de donner enfin un sens aux lourds silences et à la violence, impalpable et sans but, qu'ils engendrent? Faut-il au contraire suivre la recommandation de Marcel et oublier, non pas par inconscience mais volontairement, pour laisser venir la paix (peut-être?).

Beaucoup de sens dans ce roman : le petit-fils qui s'installe avec une Allemande, elle-même petite fille de ; le grand-père Marcel qui n'est pas ce que l'on croit, David lui-même qui reste un homme ordinaire, et c'est tant mieux, il est humain jusqu'au bout de ses défauts.

Sur la forme, le début de la seconde partie peine à reprendre du souffle, mais il faut dire qu'elle suit une montée en tension particulièrement intense.
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prix renaudot
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Un livre à multiples facettes qui porte à la réflexion.
Lien : http://noryane.canalblog.com..
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Lors d'un séjour scolaire le narrateur professeur de français dans un lycée franco-allemand visite Buchenwald. Dans le musée consacré à la déportation il tombe sur une photo qui le trouble, un homme en arrière fond ressemble étrangement à son père.
De retour à Paris cette photo le hante, il fait des recherches pour savoir qui est cet homme, il apprend rapidement que celui-ci s'appelait David Wagner et qu'il est mort à Buchenwald.
Le narrateur retrouve le frère de David qui lui raconte toute l'histoire. Une histoire à l'origine de la naissance de son père, Adrien né Fabre. Les Fabre sont une grosse famille bourgeoise originaire de Normandie, le patriarche et père d'Adrien, Marcel Fabre ancien préfet règne sur l'ensemble de la famille. Sa femme Virginie est morte peu après la guerre. Adrien a toujours vécu à la marge de cette famille, si différent.
A travers l'histoire individuel de ces hommes se dessine la grande histoire, le narrateur est fasciné par les bourreaux, les puissants de cette époque, il veut comprendre pourquoi cette violence. Il essaie de mêler les fils de la grande histoire, de celle de son père, de ses grands-parents pour comprendre ce qu'il est.
C'est un roman dont j'avais entendu parlé assez souvent, notamment chez Canel, je n'ai donc pas hésité à l'acheter. C'est un livre qui se lit facilement, on suit le cheminement de la pensée du narrateur qui à la recherche des origines de son père, se dévoile peu à peu et part aussi à la recherche des siennes et même à l'origine du monde, avec toujours cette question, pourquoi ?
Au début du roman, on découvre la vie de David Wagner, jeune homme insolent et sur de lui qui veut se faire sa place au soleil et qui terminera sa vie à Buchenwald.
Puis le récit prend de l'ampleur, l'auteur amène à des réflexions plus générales sur la violence, le narrateur s'affirme prend de la place, se découvre, se fait aussi plus antipathique, plus "précieux". Je ne peux pas vraiment dire que j'ai aimé ce livre, la première partie m'a intéressé mais la réflexion sur la transmission générationnelle du malaise, d'une violence m'a dérangé. L'idée sous-jacente d'un Inconscient qui mène les vies des personnages à travers les années ne m'a pas vraiment convaincu.
Une lecture qui est tout de même intéressante et qui permet encore une fois de ne pas oublier l'horreur des camps de concentration.

Lien : http://l-ivresque-des-livres..
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