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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Une femme part à la guerre, guerre de sécession, à la place de son mari se faisant passer pour un homme. On la suit au cours des batailles et des carnages qui accompagnent les guerres. L'ensemble de cette guerre semble très chaotique tout en étant très meurtrière.

Après avoir été arrêtée et fait un séjour en hôpital psychiatrique Constance prend le chemin du retour jusqu'à sa ferme et son mari.

Je ne perçois pas l'intérêt de ce livre. Les courts chapitres et le ton neutre et distant de la narratrice m'ont laissée à une distance telle que J'ai traversé ce roman comme un fantôme passe les murs rien ne m'a accroché.
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Faisant ma première rentrée littéraire, j'ai voulu continuer mon cheminement malgré une précédente déception. Je me suis tournée vers un auteur étranger publié aux Editions Actes Sud.

Je viens juste de refermer ce roman et je ne sais absolument pas quoi en penser… Est-ce parce que je n'ai pas fait d'étude littéraire que je ne sais comment analyser ce roman?

Le livre ne fait que 260 pages – c'est donc très court – et pourtant j'ai l'impression d'être épuisée moralement et presque physiquement comme l'héroïne de cette histoire.

Laird Hunt nous conte ici l'histoire d'une jeune femme, Constance, qui se travestit en homme afin de remplacer son mari et partir combattre les confédérés pendant la guerre de Sécession.
Après avoir refermé le livre, j'ignore encore vraiment la véritable raison qui l'a poussé à partir. Pour moi il y a forcément plus qu'un mari trop fragile pour l'encourager à partir.

Le roman est écrit à la première personne du singulier ce qui m'a donné l'impression de lire les mémoires de Constance. Mais au lieu de m'identifier au personnage comme l'utilisation du « je » le voudrait, je suis restée très en retrait car je n'arrivais pas à comprendre le caractère et les motivations de Constance ou de Galant Ash.

Constance nous livre ses pensées de manière très erratiques ce qui conduit parfois a un manque cruel de fluidité dans le récit. Elle narre ce qu'elle vit au quotidien de la guerre, les horreurs et les massacres. Mais c'est avant tout un voyage initiatique que le personnage a ressenti le besoin de faire. Elle avait ce besoin de s'éloigner de chez elle et de voir le monde ce que la guerre lui a permis. C'était pour moi un prétexte afin de fuir sa ferme, là où son mari qu'elle aime pourtant de tout son être l'attendait mais là où la famille qu'elle aurait voulu avoir n'a jamais pu se construire.
Constance n'est pas morte pendant la guerre, mais cette dernière la détruite mentalement. C'est en tout cas l'impression qu'elle m'a donné à chaque fois qu'elle parlait à sa mère ou au cours de son voyage de retour. Ce n'est plus Bartholomew, son mari qui est fragile mais elle qui l'est devenue par la force des choses.

Je ne sais pas si Laird Hunt s'est basé sur des faits réels mais j'imagine qu'il a dû arriver pendant la guerre de Sécession ou les autres guerre, que les femmes se travestissent. Malheureusement je n'ai pas vraiment ressenti ce coté historique vérité.

L'héroïne parcours des kilomètres et des kilomètres à pieds pour rentrer chez elle et j'ai eu l'impression de les faire avec elle tellement le rythme fait défaut au roman. Ma lecture a été d'autant plus pénible que j'ai trainé sur plusieurs jours ce petit livre comme un poids pesant sur mes épaules.

A nouveau, je suis loin d'être convaincue par les sorties de la rentrée littéraire 2015.
Lien : https://darcybooks.wordpress..
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C'est la guerre de Sécession. Pour éviter à son mari Bartholomeuw de partir combattre, une femme assez résistante physiquement et mentalement, décide de prendre la place de son mari et de combattre dans les rangs de l'armée. Elle se fait alors passer pour un homme et raconte ses combats, ses aventures et mésaventures. Un point de vue original sur la guerre mais pas inoubliable non plus.
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L'histoire d'une femme qui, pendant la Guerre de Sécession, part au combat en se faisant passer pour un homme.
Le style est très laborieux, l'auteur se disperse beaucoup et l'histoire ne m'a finalement que peu intéressée tant elle est décousue.
Beaucoup de critiques élogieuses pour ce livre pourtant… Il faut croire que je suis passé à côté.
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Un roman quasi contemplatif et perturbant

Certes, le roman se déroule à l'époque de la Guerre de Sécession mais ne vous attendez pas à un roman d'actions car d'actions, il y en a peu. Laird Hunt choisit plutôt de faire déambuler son héroïne, Constance, à travers cette Amérique à feu et à sang et de parcourir un épisode de cette période historique au regard de ses propres pensées, prises au piège avec son passé et son angoisse de l'avenir.

Constance est une femme qui ne ressemble à aucune autre ou presque. Son mari, Bartholomew, ayant une santé fragile, elle décide de s'engager à sa place dans l'armée de l'Union et se retrouve plongée au coeur des combats. Quasi tireuse d'élite, elle joue son rôle mais semble comme ailleurs, en proie à des souvenirs liés à sa mère (qui ne cesse de la hanter) et à ses échanges épistolaires avec son mari qui accepte de moins en moins cette situation. On assiste ainsi à une sorte de roman de l'errance tant géographique que psychologique.

On ne peut rester insensible face à ce roman qui perturbe. L'héroïne semble perdue entre la violence de cette expérience de guerre (l'épisode de l'asile de fous notamment) et l'amour qu'elle éprouve pour son époux, amour tantôt intense, tantôt fragile tant ils sont différents l'un de l'autre. Elle, une force de la nature déterminée et prête à tout pour le protéger, Lui, la faiblesse voire la lâcheté incarnée.

Une héroïne forte et fragile à la fois

Appeler Constance son héroïne s'avère ici presque comique tant le personnage est en proie à des sentiments contradictoires. Seul son prénom, qu'elle n'assume finalement que très tard dans le roman, finit par lui donner une certaine stabilité car, pour le reste, elle est tout sauf un personnage paisible.

Son esprit est tellement troublé par ce qu'elle vit qu'il est parfois difficile de la suivre voire de compatir avec elle. En gros, je n'ai pas vraiment adhéré au personnage, trop complexe à mon goût. Je crois même que le roman, pour être bien compris, nécessite une connaissance plus approfondie tant de la littérature de l'époque que de son histoire, chose que je n'ai pas.
Lien : https://mespetitsplaisirsamo..
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Un court roman dont je ne suis pourtant pas venue à bout. La faute au style plat avec lequel l'auteur narre à la fois les souvenirs de Constance/Ash à la ferme et les événements de la guerre. Aucun rythme, aucun relief, un ton neutre et distant en permanence. Constance est une femme forte, qui refuse de montrer ses sentiments ou ses faiblesses. de ce fait, son personnage n'a rien d'humain, rien de touchant. Alors, après une semaine à peiner à l'ouvrir et à m'endormir au bout de cinq pages, j'ai préféré arrêter.

Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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Un livre marquant au personnage fort, dur, dans la survie et dont on connaît aussi des facettes d'une grande tendresse.
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Le roman repose largement sur des données historiques qui donnent à l'oeuvre une dimension informative sur la Guerre de sécession.
Mais pour intéressantes qu'elles soient, ces données ne font pas un roman. Neverhome s'apparente plutôt à une chronique de guerre, à une suite d'épisodes peu ou pas connectés entre eux, et l'on cherche vainement une histoire, une intrigue, ou une évolution psychologique des personnages au cours de cette période.
Ash, (ou Constance), l'héroïne, est une femme déguisée en homme qui part à la guerre. Cependant, on a plutôt le sentiment qu'il s'agit d'un homme dans le corps d'une femme, et que l'auteur éprouve bien des difficultés, sinon l'impossibilité, de penser, de parler ou d'agir comme pourrait le faire une femme dans de telles circonstances.
Enfin, j'ai été gêné par l'écriture, avec des phrases inutilement compliquées, "Je ne crois pas que j'aurais fait guère plus qu'imaginer une visite à Yellow Springs, Ohio, si un chiffonnier vendant des draps de lit et des chaussettes de couleur ne m'avait pas demandé si j'y allais". Ou encore des analogies bizarres : en parlant d'une personne, "elle était aussi belle à regarder que sa ville"...
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