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sur 16218 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un classique lu dans mes jeunes années, redécouvert en lecture commune avec mon fils pour qui il était au programme scolaire. de la science-fiction pure jus, un chef-d'oeuvre dans son genre. Huxley est un maître pour raconter ce genre d'histoire qui captive, fascine et entraîne. Facile à lire.
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Comme pour chaque livre, la seule question qui subsite une fois la lecture achevée est de savoir s'il m'a suffisamment plu, interpellé, questionné ou émerveillé pour que je souhaite me replonger un jour dedans et parcourir une nouvelle fois ses pages. La réponse est oui, déjà lu et relu plusieurs fois en l'occurence. Ce roman est d'une force et d'une sagesse inouïe, un vrai classique de la SF mais aussi cas d'école pour la philosophie.
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Le problème avec les dystopies c'est quand on se dit que sous certains aspects elle n'est pas si folle que cela ! le conditionnement des bébés éprouvettes est effrayant et l'usage de la drogue dès que l'esprit a besoin de se libérer ou est un peu contrarié ne permet aucune fantaisie. Une autre vision du « bonheur ».
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Ce célèbre roman dystopique était dans ma PAL depuis une éternité. (dans une édition qui ne date pas d'hier, qui était dans la bibliothèque familiale et appartenait à ma grand-mère il me semble…) Je voulais le lire, mais j'avais sans cesse d'autres romans qui me venaient en priorité et finalement, je ne l'ai pas lu avant cette année.
La perspective du bac de HLP (je serai en plein dedans dans pile deux semaines…) m'a fait sauter le pas avec ce livre.
Alors bon, me voilà à lire cet ouvrage qu'on ne présente même plus !

J'ai été agréablement surprise par la plume de l'auteur, c'est plus accessible que ce que j'imaginais. le premier chapitre a un vocabulaire très ‘médical' et ‘scientifique' étant donné qu'il explique le processus de fabrication (artificiel) des bébés, mais la suite est vite extrêmement prenante.

Ce roman fut écrit il y a 90 ans, ce que je trouve d'autant plus remarquable et impressionnant (le fait d'avoir pu écrire cette oeuvre à cette époque). Beaucoup utilisent le terme de « visionnaire » pour qualifier Aldous Huxley, et je suis bien obligée de le reprendre. C'est vraiment frappant.

Nous voilà immergés dans cette société futuriste et hiérarchisée, divisée en castes et avec ce conditionnement des individus depuis leur plus jeune âge pour garantir la stabilité du système. Il existe une drogue, le soma, consommée de manière obligatoire par toute la population pour « être heureux » et effacer la moindre émotion ou sentiment néfastes.
Une société pouvant sembler utopique, après tout. Mais qui en vérité n'est qu'une illusion. le soma surtout, qui rend tout si faux ; efface les sentiments et empêche de ressentir les choses telles qu'elles sont (bref, de vivre réellement). le ‘bonheur' de ces gens n'a rien d'authentique.

Plus j'avançais dans le roman et plus je trouvais cela intéressant. Et la fin !!… Je ne m'y attendais pas. Il me semblait qu'il restait des pages, alors je ne pensais pas avoir totalement terminé. J'ai tourné la page, et puis je me suis rendu compte qu'il n'y avait pas de suite. C'était bel et bien la fin.

La fin va me marquer, j'en suis certaine. (Et c'est chose rare, parce que je suis le genre de lectrice à rapidement oublier les fins des livres… - aussi étonnant que cela puisse paraitre)
C'était un livre extrêmement intéressant à découvrir. Une lecture percutante, marquante, sans nul doute. (Que je lis après la bataille, certes, après tout le monde, mais bon, mieux vaut tard que jamais, non ?) Bref, même si ce ne fut pas un coup de coeur (je n'ai pas non plus été passionnée par le récit ou les personnages...), j'ai quand même beaucoup aimé ce roman.
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Etrange lecture.. J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire. En effet, nous sommes immédiatement plongé dans les coulisses de techniques sophistiquées de production d'humains en série, avec contrôle de naissance et conditionnement des individus. Mais cela reste très abstrait en l'absence de personnages à qui s'identifier.
On fini par rencontrer Lenina et Bernard Marx (références à priori à Lenin et Karl Marx). Leur relation est intéressante car Bernard semble avoir conscience des déviances de ce "nouveau" monde et semble vouloir lutter contre l'ordre établi alors que Lenina est dans la consommation et totalement dans le rôle qui lui est dévolu. Cela donne lieu à des réflexions sur la part du contrôle de la société et sur le libre arbitre. Dans ce nouveau monde, tout le monde trouve le bonheur, absence de parents, plus de vieillesse, plus de dieux etc... Ce nouveau monde est aseptisé et stéréotypé. Bernard souhaite donc rencontrer des "sauvages" qui vivent encore comme dans l'ancien temps. Il en revient avec un sauvage qui est totalement perdu dans ce monde ou la place de la famille, de la mort et de l'amour sont complètement remis en question. Tout semble trop facile et sans intérêt à ses yeux.
Ce sauvage fini par se rebeller et rencontrer le dirigeant de ce nouveau monde ce qui donne lieu aux meilleurs pages de ce livre à mon avis avec des dialogues très intéressants.
En résumé j'ai trouvé le fond intéressant voire parfois passionnant (d'autant plus en imaginant que ce livre date de 1931) mais la forme décevante (histoire trop peu intéressante).
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Impressionnant les parallèles que l'on peut faire avec notre époque et ce vers quoi on glisse doucement.
Je ne trouve pas qu'il soit plus visionnaire qu' Orwell, comme je l'ai entendu dire parfois. Ils se valent chacun dans son genre. Ici c'est carrément de la SF alors qu'Orwell est plus réaliste. Ce qu'il décrit est immédiatement faisable (et à un certain degré, déjà fait).
En tout cas ça fait réfléchir sur le monde dans lequel on vit déjà et qu'on accepte.
C'est marrant les noms des personnages font beaucoup référence au communisme. Peut-être la principale cible de l'auteur dans cette dystopie.
Et je pense que le choix de Ford comme remplaçant du Seigneur Jésus est dû au fait que c'était le modèle le plus récent, au moment de l'écriture, d'organisation sociale et laborieuse de masse. Pris comme point de départ d'une déshumanisation extrême de la société.
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Roman dystopique et philosophique qui pousse à la réflexion. Dans un monde où tout est fait pour que tout soit « parfait », peut-on réellement être heureux? Un très bel ouvrage qui nécessite une culture littéraire et scientifique pour en comprendre toutes les subtilités.
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D'une pertinence effrayante et troublante, qui interpelle et questionne, dans tous les cas « le meilleur des mondes » ne laisse pas indifférent.
Honte à moi qui n'ai toujours pas lu ce classique d'Aldous Huxley publié en 1932.

Ici découvert en roman graphique, il s'agit d'une adaptation de la fameuse oeuvre dystopique d'Aldous Huxley.
C'est un ouvrage d'une forme originale et actuelle qui soulève des réflexions et interroge.

Indéniablement futuriste, s'agit-il d'anticipation, d'avertissement, de prophétie ?
« Quand l'individu ressent, la communauté vacille ».

Un monde composé de castes prédéfinies, formatant dès la conception, les individus.
« Communauté. Identité. Stabilité ».

Des comportements programmés, pas de place aux surprises ou aux doutes. Tout est normalisé et conditionné, sous contrôle extrême. Sous surveillance pour un bien-être absolu et calculé.
Eloge d'une civilisation sous configuration idéaliste, adulant le consumérisme et l'hédonisme, la satisfaction immédiate et maîtrisée.

Exit le mariage, la monogamie, le choix, la passion, le libre arbitre … l'aléatoire ?...

« le monde est stable à présent, les gens sont heureux. Ils obtiennent ce qu'ils veulent, et ils ne veulent jamais ce qu'ils ne peuvent pas obtenir […] Ils sont en sécurité. »
Un monde préfabriqué, aseptisé, sous totalitarisme, où la stabilité à tout prix prévaut sur la liberté.
Il est où le bonheur, il est où …?
Alors ? Heureux ?

Malgré la propagande acquise, qu'en est-il lorsque certains souhaitent entrevoir autre chose ?…

« La noblesse et l'héroïsme sont des symptômes d'inefficacité politique ».

*
Je remercie Babelio et Masse critique pour cette découverte que j'ai appréciée - dystopie et roman graphique – j'ai cumulé en étant très en dehors de mes goûts littéraires habituels !

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Le meilleur des Mondes d'Aldous Huxley fait parti des classiques de la science-fiction. Dans une société futuriste, l'homme moderne se dissocie de l'homme sauvage grâce à un conditionnement qui lui permet d'être adapté à la société et surtout à ses fonctions. Dans cette société tout est sous contrôle pour permettre le bonheur de chacun. Il est interdit de penser pour soi, le collectif prime avant tout : pas de monogamie, pas d'intimité, tout se partage ! Pour peu que vous commenciez à réfléchir par vous même et c'est toute la société qui est menacée...

J'attendais beaucoup de ce classique et le bilan est mitigé. Je trouve l'idée initiale exceptionnelle : un monde où les bébés sont élevés pour répondre aux besoins de la société. Rien que pour cette idée géniale ce livre mérite son succès ! Toutefois j'ai été moins convaincu par le scénario. Si le départ est incroyable et permet de s'immerger dans ce monde, j'ai trouvé que le fil conducteur se perd lorsque nous allons découvrir les sauvages. L'auteur cherche trop à comparer ces sociétés et introduit de nouvelles notions qui n'étaient pas nécessaire, notre esprit suffisant à faire ces comparaisons. Plus on avance et moins l'intrigue est accrocheuse. On attend un rebondissement final mais qui peine à venir et qui finalement m'a un peu déçu. Dans cette société peut-on réellement continuer à vivre si l'on représente un danger ? Cette approche n'était pas sans me rappeler le livre de Robert Silverberg les monades urbaines (qui est un chef d'oeuvre, sans doute inspiré du travail d'Huxley, allez le lire !). Toutefois Silverberg parvient bien mieux à nous plonger dans l'angoisse de ses personnages. J'ai également eu du mal avec les citations de Shakespeare à tout va, heureusement que l'auteur l'explique un peu dans la préface mais quand même on sent que c'est un anglais qui écrit !

Le livre étant assez court, je le recommande à chacun pour se faire sa propre idée sur ce cet incontournable.
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Cette lecture est un de ces livres marquants dont on sait qu'on se rappelera longtemps après avoir terminé la dernière page. Il est complètement fou de découvrir le nombre d'éléments qui font écho à ce qu'il se passe dans notre monde contemporain. Récit donc novateur, percutant. Espérons tout de même qu'il ne soit pas prophétique.

J'ai passé un bon moment de lecture même s'il faut s'accrocher au début de l'histoire pour réussir l'immersion. Poursuivez, vous ne serez pas déçus !
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