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3,54

sur 314 notes
Une belle couverture bleue qui attire l'oeil, un titre qui intrigue et une 4e de couverture qui fait envie.
Je pensais lire une histoire d'hommes qui se croisent sur l'autoroute...découvrir des bouts de vie dans cet univers bien particulier. J'avais bien compris que ce n'était pas un livre optimiste. Cet homme qui vit dans sa voiture sur différentes aires, il a vécu un drame. Sa souffrance est plus que palpable, on sait qu'il ne lâchera rien.
Sa fille, Lucie, y a été enlevée il y a six mois.
Dès le début on rencontre le responsable de ce drame, ce cuisinier taré, un prédateur...On le voit kidnapper Marie, 12 ans , qui avait déjeuné là..
Sans doute que cet auteur a du talent, l'écriture est précise, cinématographique, puissante.
Mais...
J'ai détesté ce livre, abandonné au 2/3. Pouce, j'arrête. Je ne supporte plus cette histoire. Trop de sexes entre les personnages, trop de perversités, trop de détail autour de la jeune Marie. Et ce Pascal, monstre d'une froideur indescriptible.
J'ai la nausée, je déteste lire cette histoire.
Ma surprise ce sont les critiques de professionnels, glanées sur le net. Chef-d'oeuvre, oeuvre littéraire, écriture poétique.. Bon il y en bien un ou deux qui signalent la grande crudité de ce roman...mais ce n'est pas malsain disent-ils.
Et là je me dis que nous n'avons pas lu la même chose...

Dommage cela aurait pu être un roman intéressant...
J'attends avec impatience les lecteurs de babélio pour lire leur avis...
L'auteur emprunte 4 figures d' 'Autoroutes" de François Bon dans ce roman. Cela m'a donné envie de le lire j'y rencontrerai des personnages mais qui ne seront pas des monstres ou des gens assez immondes.


Ajout du 13/10 - Ce livre a obtenu le Grand Prix de Littérature Policière française 2015


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Comme on le dit un peu trop communément, un roman noir qui vous saisit dès la première page et qui ne vous lâche plus.
Pierre Castan, ancien médecin légiste, ne survit plus que par le désir de découvrir le responsable de la disparition six mois plus tôt de sa fille de douze ans sur une aire d'autoroute. "Derrière les panneaux, il y a des hommes", et chacun porte avec lui son lot de souffrances et de frustrations ...
Dans son récit de la quête désespérée d'un homme brisé, Joseph Incardona présente avec crudité une galerie de personnages que la vie n'a guère épargnés, lecteurs "sensibles" s'abstenir ...
Merci à Pierre Lemaître de m'avoir aiguillé vers ce roman qui est bien plus qu'un polar !
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Depuis que j'anime ce blog, je me permets de n'accepter que très rarement des services de presse pour des maisons d'éditions, ce qui réduit quelque peu la possibilité de m'infliger des lectures insipides, voir même désagréables. Mais il y a parfois derrière cette démarche une véritable volonté de défendre un auteur et de faire en sorte que l'ouvrage publié bénéficie d'un écho plus conséquent. Une démarche d'autant plus louable pour des petites maisons d'éditions qui prennent de véritables risques en publiant des écrivains qui ne bénéficient pas toujours de la visibilité qu'ils seraient pourtant en droit de mériter. L'un des avantages du service de presse c'est de découvrir des romans que l'on n'aurait, à priori, pas sélectionner en musardant dans les librairies. Je pense que cela aurait été le cas avec le dernier ouvrage de Joseph Incardona, Derrière les Panneaux il y a des Hommes. Et ça aurait été bien dommage.

D'emblée, il faut dire que Derrière les Panneaux il y a des Hommes est un thriller pas tout à fait comme les autres. Bien sûr qu'il y a du rythme, des phrases courtes affutées comme des lames de rasoir, du suspense. C'est une histoire d'enlèvement, de traque et de tueur qui peut sembler de prime abord extrêmement convenue. On aurait tord de rester sur ces apparences car Joseph Incardona possède suffisamment de talent pour emmener le lecteur vers d'autres horizons que ceux auxquels il peut s'attendre. le style elliptique et extrêmement visuel n'est pas au service du suspense, loin s'en faut car c'est par le prisme de ces longues énoncées de détails, d'anecdotes et de faits de société que l'on perçoit les perspectives de chacun des personnages. Tout au long du récit, l'auteur dresse le portrait sans fard de protagonistes vulnérables qui évoluent dans un univers complètement déshumanisé qui les renvoie ainsi à leur propre humanité. Seul un tueur froid et amoral peut s'y complaire. C'est peut-être pour cette raison d'ailleurs que l'auteur ne s'attarde pas trop sur les aspects sordides de l'intrigue. Il nous épargne ainsi tout un pan aussi convenu que fastidieux propre aux thrillers mettant en scène des tueurs en série pour se concentrer principalement sur les personnages secondaires qui hantent cet univers si particulier des autoroutes. Il n'y a pas de père ou de mère courage dans ce roman. Il n'y a pas de super flic ou de tueur machiavélique, mais des hommes et des femmes ordinaires, parfois un peu trop caricaturaux, qui se débattent dans un univers de bitume surchauffé dont ils ne peuvent pas s'extraire. Une vision de l'enfer ordinaire finalement.

C'est paradoxalement en installant une chronique ordinaire autour d'un événement extraordinaire que Joseph Incardona nous livre un récit oppressant où la sensation de malaise est permanente. Thriller atypique doublé d'une satyre sociale sans concession, Derrière les Panneaux il y a des Hommes saura séduire les lecteurs exigeants.
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Ce roman est très dérangeant. L'auteur nous présente tour à tour les pensées d'un meurtrier pédophile, puis celles du père d'une des victimes, puis de la mère.

Les petites victimes, Marie et Lucie, sont rapidement évoquées, on sait très vite qu'elles sont mortes…

En parallèle, on suit également l'enquête menée par deux policiers : un homme et une femme.

Quant au style, les phrase sont courtes, percutantes souvent sans verbe. Ou alors sans sujet…

Un roman terrible, suffocant, prenant…
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Un roman très noir à l'écriture coup poing, très caustique. Une enquête sur la disparition d'enfants sur le réseau autoroutier, prétexte pour nous présenter les trajectoires de différentes personnes face à la souffrance, les travers de la vie, les petits arrangements, les lâchetés... Les comportements humains présentés de façon non politiquement correcte.
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Un huis-clos en milieu ouvert, telle est l'ambition de ce thriller mettant aux prises un tueur en série, le père d'une des victimes, et la capitaine de gendarmerie Julie Martinez. Sans oublier Tía Sonora, la diseuse de bonne aventure, proxénète d'occasion, et maints autres personnages tout aussi hauts en couleurs. L'écriture colle à l'action, se resserrant à l'extrême ou s'étirant en fonction de l'urgence des situations, naviguant d'un personnage à l'autre dans une vision très cinématographique. Champ-contrechamp, zoom, plan d'ensemble alternent au gré de l'imagination fertile d'un auteur qui a conçu là une oeuvre originale, que l'on parcourt à cent-trente kilomètres à l'heure, par temps sec bien entendu…
je recommande!
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Derrière les panneaux il y a des hommes… un roman noir, cru, violent, pas comme les autres.
L'obsession de Pierre est de retrouver Lucie, sa fille. Enlevée par un détraqué il y a plusieurs mois aux abords de l'autoroute.
C'est l'été. Le soleil cogne. Pierre, replié dans Renault Vel Satis, se mue en prédateur : il observe, écoute, épie, traque, roule.
L'intrigue de départ est classique mais Joseph Incardona va la remanier à sa sauce. Piquante.
Tout au long du récit, l'auteur exhibe une galerie de personnages vulnérables qui évoluent dans un univers complètement déshumanisé. Les enfants naïfs, les parents détruits, les flics démunis, les employés fatigués, les prostituées désespérées, les lâches, les beaufs, les cons sont découpés au scalpel. La déchéance humaine dans toute sa laideur. Tout est montré, rien n'est épargné.
Le style elliptique de l'auteur est percutant, malaisant. L'écriture est sèche, nerveuse. Les mots sont bruts, sales.
Je suis sortie de cette lecture éprouvée, essorée. Mais je dois être maso car j'ai adoré ce bouquin !
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Toute la noirceur sordide de ce roman s'est exprimée tel une incantation jazzy, tonitruante de douleur, vociférant peines et solitudes, expressions de tant d'impuissance face à l'inadmissible. Et c'est dans le cadre anonyme et glauque des événements que bruissait un blues désenchanté et confiné. Souffle mélodie ! et laisse-lui encore un peu de temps.
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Une histoire glaçante et terrifiante de disparitions d'enfants sur des aires d'autoroute.

Des enlèvements non élucidés, un père en quête de vérité, près à tout pour retrouver sa fille, des gendarmes dépassés par les évènements, recherchant le moindre indice sur ce tueur d'enfants entraînent le lecteur dans une affaire tragique et douloureuse.

Une atmosphère pesante et explosive où la violence des hommes se côtoient impitoyablement. Une tension palpable et crescendo, des personnages cabossés et des suspects vont se croiser au fil des pages.

Toute la noirceur du monde dans ce roman très noir, fort bien mené et très addictif.
Lien : https://leslecturesdeclaudia..
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on aimera ou non cette écriture, particulière pour le moins , crue, qui a pour effet positif de mettre du rythme dans l'histoire et c'est plutôt réussi. Je l'ai trouvé personnellement lourde et difficile à digérer au fil des chapitres.
L'intrigue est originale et bien montée; ca se lit donc plutôt bien !
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