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3,52

sur 305 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
J'écris ce commentaire alors que je n'en suis qu'à la moitié du livre, sans être sûre d'en venir à bout.
L'histoire commence avec trois disparitions de petites filles qui ont toutes un point commun : l'aire d'autoroute où chaque parent a vu sa progéniture se volatiliser. Pierre est l'un de ces parents meurtris ; depuis l'enlèvement de sa petite fille, il a élu domicile sur cette aire d'autoroute. Son quotidien : le siège de sa voiture en guise de lit, les toilettes publiques comme douche et, comme moteur à ses journées, un désir de vengeance obsessionnel. de l'autre côté, il y a le cuisinier de la cafeteria de l'aire d'autoroute. Employé modèle, si ce n'est son incontrôlable envie de s'attaquer aux enfants.
Nous suivons également quelques personnages annexes avec leurs fantasmes et leurs névroses.
Tout me gêne dans ce roman.
L'écriture tout d'abord, sèche, saccadée, qui ne laisse aucune place au chagrin des parents victimes de la pire tragédie, l'enlèvement de leur fillette.
Les scènes de sexes ensuite. Je ne voudrais pas jouer les vierges effarouchées, mais, là tout y passe, masturbation, fellation, sodomie, rapports tarifés entre des personnages qui ne me semblent pas avoir un grand intérêt dans le déroulement de l'histoire.
Certains critiques ont qualifié cette écriture de poétique :

« Gérard Luciano sort son portable et compose le numéro du Capitaine Martinez. Il se dit qu'il fumera son cigare plus tard. Il commence à se toucher la queue dès qu'il entend la voix du capitaine.
Il parait que beaucoup d'hommes font ça quand ils parlent en privé au téléphone.
Un geste de nervosité.
Pas de désir.
Toucher la petite saucisse, ça détend.»

Mais où est la poésie ?
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Une belle couverture bleue qui attire l'oeil, un titre qui intrigue et une 4e de couverture qui fait envie.
Je pensais lire une histoire d'hommes qui se croisent sur l'autoroute...découvrir des bouts de vie dans cet univers bien particulier. J'avais bien compris que ce n'était pas un livre optimiste. Cet homme qui vit dans sa voiture sur différentes aires, il a vécu un drame. Sa souffrance est plus que palpable, on sait qu'il ne lâchera rien.
Sa fille, Lucie, y a été enlevée il y a six mois.
Dès le début on rencontre le responsable de ce drame, ce cuisinier taré, un prédateur...On le voit kidnapper Marie, 12 ans , qui avait déjeuné là..
Sans doute que cet auteur a du talent, l'écriture est précise, cinématographique, puissante.
Mais...
J'ai détesté ce livre, abandonné au 2/3. Pouce, j'arrête. Je ne supporte plus cette histoire. Trop de sexes entre les personnages, trop de perversités, trop de détail autour de la jeune Marie. Et ce Pascal, monstre d'une froideur indescriptible.
J'ai la nausée, je déteste lire cette histoire.
Ma surprise ce sont les critiques de professionnels, glanées sur le net. Chef-d'oeuvre, oeuvre littéraire, écriture poétique.. Bon il y en bien un ou deux qui signalent la grande crudité de ce roman...mais ce n'est pas malsain disent-ils.
Et là je me dis que nous n'avons pas lu la même chose...

Dommage cela aurait pu être un roman intéressant...
J'attends avec impatience les lecteurs de babélio pour lire leur avis...
L'auteur emprunte 4 figures d' 'Autoroutes" de François Bon dans ce roman. Cela m'a donné envie de le lire j'y rencontrerai des personnages mais qui ne seront pas des monstres ou des gens assez immondes.


Ajout du 13/10 - Ce livre a obtenu le Grand Prix de Littérature Policière française 2015


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Je viens de refermer ce livre et je n'ai qu'une chose en tête : mais à quoi ça sert de parler de cul à toutes les pages ? Cela ne sert en rien l'intérêt du livre, qui au fond m'a franchement écoeuré. Par exemple, je ne vois pas l'intérêt de nous raconter trois fois en 300 pages que le personnage principal va pisser, avec tous les détails qui vont avec. Ce livre a été primé. Certes, il faut applaudir l'auteur qui a réussi à tenir son style d'écriture, cru, choquant et incisif, tout le long du roman. Mais au final, le plaisir de lecture n'est pas là. Les phrases hachées, à la longue c'est agaçant. Les personnages... ils sont tous tristes à mourir, ne vous attendez pas à trouver la moindre lueur d'espoir entre ces pages.
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'ai débuté il y a une heure de cela la lecture de "Derrière les panneaux, il y a des hommes" de Joseph Incardona. Je n'aime pas tellement dire du mal des livres car je suis consciente que malgré mon opinion négative, il y a quand même un gros travail de la part de l'auteur. Mais là, je ne peux qu'être honnête. Après seulement quelques pages, le livre me tombe déjà des mains. Beaucoup de vulgarité, de répétitions, de scène de sexe complétement inutiles à la compréhension de l'histoire gène la lecture de ce thriller.
Sur des aires de repos d'une autoroute du Sud de la France, l'autoroute des vacances, de très jeunes filles sont enlevées et tuées après avoir subi les pires sévices. Un père qui ne pourra relâcher la pression que lorsqu'il aura retrouvé le meurtrier de sa fille et qui en attendant vit dans sa voiture et arpente les aires d'autoroute....
Très grosse déception pour ce roman
Lien : http://nessjoarafamicka.wix...
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Ce livre est vide de tout.
Un improbable tueur en série hante les autoroutes vaguement suivi par un tout aussi improbable médecin légiste tantôt suicidaire, tantôt perspicace. M. Incardona n'aime pas les autoroutes.
Le vocabulaire est limité à 100 mots, on retrouve la même phrase plusieurs fois...
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Incardona Joseph (1969-) – "Derrière les panneaux il y a des hommes" – Finitude / Pockett, 2015 (ISBN 978-2-266-26364-1)

D'après le propos liminaire, cet auteur a déjà une quinzaine de romans à son actif ; il a remporté le "Grand prix du roman noir français" en 2011 avec le titre "Lonely Betty", puis le "Grand prix de littérature policière du meilleur roman en français" pour le présent roman en 2015.
Il est évident qu'il maîtrise un certain art d'écrire, un certain style, soigneusement mis au point et peaufinés ; il est non moins évident qu'il s'y entend à choisir un thème à forte teneur émotionnelle (ici : le meurtre d'enfants, la traque du pédophile) pour le traiter en observant strictement les règles canoniques du genre.

Malheureusement, hélas, trois fois hélas, cet auteur a bien compris que – pour remporter un succès palpable financièrement auprès des cultureuses et cultureux de la galaxie germano-pratine –, il lui fallait emboîter le pas aux pires travers des Despentes, Houellebecq (à ses débuts) etc, et se vautrer dans l'ordure.

Dès les premiers paragraphes, le lecteur a droit à une copieuse description de
"mouchoirs tachés de merde recouvrant la merde elle-même"
avec un exposé sur la mouche "lucilia caesar" pour bien montrer qu'on est un auteur de haut vol (leitmotiv) ; vers la fin, on aura droit à une grande scène "de baise" avec serviette hygiénique souillée minutieusement décrite. Dans l'intervalle, tout sera à l'avenant...

La caractéristique même de ce genre de littérature occidentale, c'est qu'il faut constamment en rajouter pour dépasser la bassesse et l'ignominie déjà atteintes par les confrères, de sorte qu'on est dans une spirale qui descendra sans fin, rappelant furieusement la dégénérescence inexorable observée par exemple pendant toute la durée du déclin de l'empire romain.

Cela plaît énormément aux cercles gaucho-bobo-bien-pensants dilapidant les deniers publics, qui se vautrent non seulement dans les écrits de ce genre mais aussi dans les "oeuvres" des Jeff Koons (Cicciolina ou bouquet de fleurs payé par les contribuables), Abramovic (auto lacérations soigneusement rentabilisées), Nitsch (crucifixion d'animaux vivants), Gasiorowski (excréments), Kapoor (vandalisant les jardins de Versailles avec le "vagin de la reine") etc etc, les forfaitures de ce genre ne se comptent plus.

Habitué à se vautrer dans les immondices, l'auteur sera sans nul ravi d'apprendre que son roman a rejoint les poubelles.
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