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3,71

sur 1306 notes
Quelle très bonne surprise que ce livre! Enfin, ce fut une très bonne surprise pour moi qui ne lisait plus de romans policiers depuis des années. L'auteur mérite bien les prix qu'il reçoit grâce à ses écrits. J'ai eu peur du côté sanglant à la lecture de la dernière de couverture, mais il n'en est rien. le livre ne révèle pas d'horribles scènes de meurtre.
J'ai dévoré ce livre et ne l'ai lâché qu'une fois terminé.
Une intrigue très bien ficelée pour découvrir qui a pu commettre ce crime atroce d'un petit garçon sans histoire tué en pleine rue alors qu'il rentrait de l'école.
Très bon livre à mon sens.
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Excellent roman policier d'Arnaldur Indridason, avec le commissaire Erlendur qui mène l'enquête.

Le meurtre est tragique, un petit garçon d'origine thaïlandaise a été assassiné d'un coup de couteau. L'enquête prend son temps, tous les suspects sont passés en revue, on savoure.

Au cours de l'enquête, on revisite des thèmes connus de la vie du commissaire, comme sa chef Marion en fin de vie qui s'éteint doucement mais qui va réussir à l'aider une dernière fois ; et la disparition de son frère lors d'une tempête de neige lorsqu'ils étaient petits, une histoire tragique qu'il va enfin raconter à sa fille en précisant pourquoi il n'aime pas en parler, en dévoilant quels cauchemars cette disparition éveillent en lui.

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Qui a bien pu tuer Elias, un petit thaïlandais d'une dizaine d'années ?
Erlendur et ses inspecteurs, Elinborg et Sigurdur Oli s'enlisent, les indices ne sont pas nombreux, les témoins, absents. Dans une Islande contemporaine, le racisme est latent, et une partie de la population pense que cela devait bien se produire un jour.
Erlendur ne lâche pas prise, de même qu'il s'obsède sur la ‘'disparition banale'' d'une femme quelques temps plus tôt.

En parallèle, ses enfants, avec qui Erlendur a des contacts difficiles, reprennent contact avec lui, pour dévoiler aux lecteurs qui ne le savaient pas encore une tranche du passé que leur père passait sous silence.

Erlendur est un écorché, et c'est ce qui le rend à la fois si humain, et à d'autres moments si inabordables dans ses enquêtes.
Arnaldur Indridason ne m'a cependant pas scotché dans ce livre.
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Le commissaire Erlendur Sveinsson doit enquêter sur le meurtre en pleine rue d'un enfant de 10 ans d'origine thaïlandaise. Crime raciste ou acte de rétorsion familiale, l'affaire est rendue complexe par le repli sur elle-même de la société islandaise et les difficultés d'intégration des immigrés thaïlandais...

Pour la première fois dans la série consacrée au commissaire Erlendur, Arnaldur INDRIDASON délaisse le passé lointain pour s'ancrer dans un présent tout aussi sordide. de la même façon il met quelque peu entre parenthèses les problèmes familiaux du commissaire pour se consacrer quasi exclusivement à l'enquête. Ces nouveautés sont-elles à l'origine du caractère beaucoup plus convenu de ce roman par rapport aux précédents ? Les habitués de la série auront tendance à le penser.

Reste un roman policier qui se lit sans déplaisir mais qui ne laissera certainement pas un souvenir impérissable en dépit d'un final plutôt malin.
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Raisonnable, on avait longtemps attendu avant d'acheter le précédent Arnaldur Indridason : L'homme du lac s'était avéré excellentissime et on avait donc bien regretté notre hésitation.
Cette fois, aussitôt sorti, aussitôt dans la PAL : l'Hiver arctique n'aura guère attendu.
Malheureusement, Indridason semble un peu fatigué de ce long hiver et sa dernière livraison n'est pas à la hauteur (certes, très élevée) des précédents romans et donc de notre attente.
Dans ce nouvel épisode, Arnaldur fils d'Indrid s'attaque au racisme qui semble ronger la vie sociale islandaise (tiens donc ...).
Bref, la lointaine Islande ne semble pas épargnée par les maux du siècle.
Apparemment nombre de Thaïlandais ont immigré là-bas : mais que diable vont faire les thaïs en Islande ?!!!
Mais bon, l'inspecteur Erlendur semble comme dépassé par les évènements : il se promène presque à côté de l'enquête, laissant le boulot à ses deux collègues (Elinborg et Sigurdur).
Il ne nous reste qu'à attendre la traduction du prochain épisode (écrit en 2007), en espérant que la crise dans laquelle se débat aujourd'hui l'Islande n'aura pas eu raison du sombre inspecteur ...
Lien : http://bmr-mam.blogspot.fr/2..
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Une plongée dans l'hiver islandais et la noirceur du coeur humain... Un réveil pour les consciences !
Lien : http://armande22.over-blog.com
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La mayonnaise n'a pas pris. Les ingrédients sont pourtant là, un enfant métis retrouvé mort poignardé dans le froid glacial de l'hiver islandais, des personnages antipathiques, des appels téléphoniques anonymes mystérieux, le drame de l'enfance du commissaire qui ressurgit, la vie de famille compliquée des trois enquêteurs. On a un peu les mêmes ingrédients chez Fred Vargas : elle essaie de nous perdre sur différentes pistes mais on ne lâche jamais le morceau.
Mais là, désolée, non. En cause, l'écriture. Désespérément plate, avec des détails descriptifs inutiles. Aucun effet « page turner », quasiment pas de rebonds, l'ennui. Je n'ai même pas réussi à avoir froid.
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" CRIME RACISTE ? »

Hiver Arctique est un roman policier islandais d'Arnaldur Indridason, publié en 2010 aux éditions Points, traitant d'immigration. le roman met en scène le commissaire Erlendur Sveinsson (ou Erlendur) et son coéquipier Sigurdur Oli. Après avoir traité de la Seconde Guerre Mondiale dans La Femme en Vert et de la Guerre Froide dans son précédent roman, l'Homme du Lac, le voici qui s'intéresse au sujet de l'immigration, sujet sensible. Nous y décelons des références littéraires, philosophiques, mais aussi cinématographiques, musicales et historiques.
Il s'agit de la septième enquête du commissaire Erlendur, la première étant les Fils de la Poussière, datant de 1997. Les personnages principaux sont le commissaire Erlendur, son coéquipier Sigurdur Oli, la mère de la victime, Sunee, son frère Virote et le frère de cette dernière, Niran. Les autres personnages dont les enfants du commissaire, la femme de l'adjoint sont au second plan. Enfin, la supérieure d'Erlendur tient un rôle très secondaire.
le commissaire y est décrit comme quelqu'un de froid, ne s'occupant pas assez de ses enfants, et préoccupé par la mort de son frère. Celle ci va même jusqu'à le hanter dans son sommeil. Il n'est pas très bavard et très discret, il est pensif. Son prénom signifie étranger, ce qui explique sa nature peu extravertie. le commissaire peut être assimilé à Hercule Poirot car, comme lui, il écoute et va sur le terrain à la recherche d'indices. Nous pouvons y voir aussi une référence au Docteur Watson, l'adjoint de Sherlock Holmes, car il réfléchit beaucoup et est surtout attentif aux émotions.
le coéquipier est tout le contraire de celui ci, bavard, émettant des hypothèses, et est marié à Bergthora, obnubilée par la question des enfants, ce à quoi Sigurdur Oli lui répond qu'il n'a jamais le temps d'y penser. Sa femme le lui reproche sans cesse et trouve qu'il ressemble à Erlendur, car celui ci ne s'est jamais occupé de ses enfants. Il peut être comparé à Sherlock Holmes, car il est aussi bavard que lui, il s'investit beaucoup dans ses recherches, faisant des interrogatoires et des expériences.
Dès le début du livre, nous sentons une atmosphère glaciale et mystérieuse. Il s'ouvre sur le meurtre d'un enfant asiatique, Elias. Sa mère, Sunee, d'origine thaïlandaise est très inquiète quant au sujet du sort de son fils et de son frère, Niran, qui est turbulent, bagarreur et en même temps très proche et protecteur de son frère. Nous nous croirons dans un film hitchockien, Sueurs Froides (1958), Rebecca (1940) ou Psychose (1960), car nous sommes constamment sur nos gardes, et comme dans les séries, les polars nordiques sont en général bien ficelés car l'assassin n'est pas celui qu'on croit.
Nous sentons que l'oncle, Virote, a quelque chose à cacher car il n'est pas très clair. Les enquêteurs croient en la thèse d'un crime raciste et, durant l'enquête de voisinage, nous apprenons que tout le monde avait des préjugés mais que personne n'aurait fait de mal à la victime. Erlendur se demande même comment on peut assassiner un enfant. Pourtant, le meurtre est banal, la victime étant tuée d'un coup de tournevis dans la poitrine. Tout laisse croire que c'est un simple règlement de compte entre jeunes ayant mal tourné. Erlendur qualifiera ce crime de « meurtre banal », comme tous les meurtres islandais.
Nous pouvons penser à la chanson Danger (1985) d'ACDC, car on ne sait pas à qui se fier et l'on apprend que Niran sait ou cache quelque chose, mais quoi ? Lui aurait-on fait du chantage ? Aurait-il vu l'assassin de son frère ? Serait-il intervenu au mauvais moment ? Par la suite, nous apprenons aussi que Kjartan, le professeur d'islandais, avait eu des propos jugés racistes par les migrants, on ne sait pas comment les interpréter.
Toujours est-il que l'auteur s'amuse avec nous car il nous donne des fausses pistes. La première de couverture représente un décor sombre, avec peu de lumière pour nous donner une idée de ce que va être l'ambiance et l'attitude des habitants face au meurtre. ARNALDUR INDRIDASON est marqué en lettres capitales blanches, pour nous éconduire, et le titre est en jaune pour souligner le mépris des étrangers ou du moins comment les habitants les perçoivent. Un thriller palpitant et surprenant dans lequel Arnaldur Indridason nous surprend. Comme dans tous les polars scandinaves, il est difficile de débusquer l'assassin donc... Restez attentifs et ouvrez l'oeil. A lire jusqu'au bout... si vous avez de la patience.
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Un tome un peu différent des autres de par l'histoire mais toujours aussi impeccable dans le style ; sur fond de haine racial , préjugés, … on retrouve toute la bande avec grand plaisir ; c'est toujours aussi bien décrit et écrit ; bravo .........................................................
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Sur fond de racisme et d'immigration, Erlendur mène deux enquêtes : celle de la mort d'un petit garçon et celle d'une femme disparue.
Encore une fois le suspense nous emmène jusqu'au bout, c'est toujours bien ficelé, bien écrit, bref je suis heureuse d'avoir découvert cet auteur et comme j'aime ce commissaire "pas très sociable", je vais lire les prochaines enquêtes.
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La Femme en vert (2006)
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