La muraille de lave

Dans tous les opus précédant, Sigurdur Oli est régulièrement décrit par ses collègues, Elinborg et Erlendur lui-même, comme un personnage sans relief , plutôt buté, prétentieux, égoïste et sans culture, une sorte de gommeux islandais qui a des problèmes avec sa femme Bertghora qui ne peut avoir d'enfant et veux en adopter un mais lui non…( ça dure depuis 10 ans à peu près cette histoire d'adoption)

Bref on voit tout de suite qu'il y a matière à en faire un héros…

Une femme liée à un de ses amis meurt sous les coups d'une batte de base-ball et Sigurdur Oli mène l'enquête dans la mesure où Erlendur est en vacances (et non disparu comme le prétend la 4° de couv' (Ah ces éditeurs…) et Elinborg a déjà donné dans la rivière noire.

Tout de suite sur la brèche cet indolent sans muscles et sans idées se dit que «l'enquête sur le décès de Lina ne l'intéressait pas plus que cela, même si son ami était impliqué ». Et donc nous, nous devrions quand-même, nous y intéresser. Alors voilà on tire les quelques ficelles restées sans suite de l' « hiver arctique » dont ce livre se révèle être une forme de suite, on touille et l'histoire est résolue.
Page 371, Sigurdur Oli avoue que « quant à lui il avait mené cette enquête d'une manière désastreuse ». Lucide le garçon.

Prochain épisode? Pourquoi pas une enquête menée par Finur, le policier qui règle ses comptes directement avec la racaille.
Indridason s'enfonce, s'enfonce,…. on va le perdre comme le petit frère d'Erlendur.

CHALLENGE ABC 2014/2015 (12/26)

Ma première rencontre avec le polar islandais se solde par une impression mi-figue, mi-raisin. J'ai trouvé ce roman très classique, sans grande originalité, mise à part le nom des protagonistes qui apporte un peu d'exotisme nordique.

Sigurdur Oli va être amené à enquêter officieusement sur plusieurs évènements. D'accord, le premier concerne le vol du journal d'une amie de sa mère, cela ne porte donc pas à conséquence. Mais lorsque Lina, la femme qu'il vient interroger à la demande d'un copain, est retrouvée mortellement blessée, il va s'attirer les foudres de sa hiérarchie. En plus de ses ennuis professionnels, notre flic a quelques soucis dans son couple ainsi qu'avec ses parents. Rien de bien gai, à l'image de cette société islandaise que l'auteur nous dépeint. le plus émouvant reste l'histoire d'Andrès, dont la vie d'enfant a été détruite par un pédophile, qui n'a jamais réussi à se reconstruire à l'âge adulte et qui s'accroche à Sigurdur Oli comme à une bouée de sauvetage. Quant à l'enquête qui mêle économie islandaise et échangisme (oui, je sais, le raccourci est un peu abrupt !), elle n'a pas vraiment attiré mon attention, et j'y ai ressenti un certain ennui.

D'après les critiques, je n'ai pas choisi le meilleur roman d'Arnaldur Indridason. En tout cas, le manque de rebondissements de l'histoire ne m'a pas donné envie d'aller plus loin. Je reste sur un 10/20.

Mouais... J'attendais beaucoup de cet auteur qui occupe une place importante dans les rayons des médiathèques... Et ma lecture a fait pschittt...
Déjà je me perdais avec les noms. Je sais : là ce n'est pas de sa faute, il est islandais et j'ai apparemment du mal avec les noms islandais. J'ai mis très longtemps à ne plus confondre les personnages.
Ensuite l'enquêteur principal (dont j'ai oublié le nom) a le charisme d'une huître. Ce n'est que mon opinion, hein. Mais "ouin, mon mariage est un échec", "ouin, mon ex-femme voit quelqu'un d'autre", "ouin, je n'arrive pas à attraper un voleur de journal"... Il m'a vite agaçé.
Les enquêtes en elles-mêmes se laissent découvrir, sans soucis. Mais on a le droit à un condensé de tous les clichés : pédophilie, meurtre, chantage, délit financier, échangisme... Tout se percute ! A un moment j'aurai préféré qu'il en choisisse une et s'y concentre !

Alors que le commissaire Erlendur est toujours en vacances, le jeune inspecteur Sigurdur Oli se retrouve sur une enquête embarrassante. Son meilleur ami lui demande d'user de son statut de flic pour raisonner une femme qui fait chanter son beau-frère suite à une soirée échangiste. Alors qu'il entre chez la maître-chanteuse, un homme emcapuchonné muni d'une batte de base ball le met à terre et s'enfuit non s'en l'avoir bien molesté. La jeune femme baigne dans son sang, elle décèdera quelques jours plus tard de ses blessures. Sigurdur Oli va devoir la jouer fine pour justifier sa présence sur les lieux. Au détour de l'enquête Sigurdur croise Andréas le clochard, enfant il était victime des sévices de son beau-père pédophile. Alors que sa séparation d'avec sa femme le mine il n'en fini pas de chercher des réponses à cet échec c'est lassant ! Enfin lui si guindé, si bourré de préjugés se trouve confronté à tout ce qu'il méprise de la société islandaise au final c'est là que le lecteur jubile. de la débauche en passant par les banquiers véreux, de la pornographie en passant par la pédophilie, le jeune inspecteur doit prendre sur lui pour s'imprégner dans cet univers qu'il exècre afin de mener à bien son enquête. le personnage de Sigurdur Oli nous apparaît dans ce polar encore plus antipathique que dans les précédentes enquêtes, il a tout pour déplaire, du coup j'aurais d'autant plus de plaisir à retrouver le vrai héros de cette série c'est-à-dire Erlendur !
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A mettre dans sa valise pour le lire sur la plage, sans plus. Cette fois, point de commissaire Erlendur car lui aussi a droit à des vacances et pour le jeune Sigurdur Oli, trois histoires viennent le titiller et il se demande s'il y a des interconnections entre elles. Un vieux clochard, Andrés, qui dans sa jeunesse a été maltraité par un pédophile vient lui parler d'une façon très embrouillée. Un vieux copain de lycée, Patrekur, lui demande d'aider un couple d'amis en proie à un chantage d'ordre sexuel. Un homme d'affaire, Thorfinnur, tombé de la muraille de lave : le cas est classé sans suite. Pure maladresse ? Comme dans tous les romans d'Indridason, tout est minutieusement expliqué mais j'ai terminé ma lecture avec un profond ennui. Les boursicotages ne m'intéressent guère et cela occupe une grande partie de la fin du livre. Personnellement, ce n'est pas celui que je préfère de tous ses romans policiers et de loin. Vivement le retour d‘Erlendur pour que l'intérêt renaisse dans mon coeur.

Autant le dire tout de suite, je n'ai pas dévoré ce roman avec la même avidité que deux des autres titres de l'auteur que j'avais précédemment lus (La femme en vert et La voix).
Est-ce dû à la personnalité du héros, le commissaire Erlendur étant temporairement remplacé par Sigurdur Oli ? Ce dernier est en effet assez fade. Mais sans doute ce monsieur-tout-le-monde ressemble-t-il à la plupart des inspecteurs de police...

Cela dit, le talent d'Indridason m'a permis de lire ce livre avec une certaine facilité et sans déplaisir, ce qui n'est pas si mal sur une plage, alors même que deux autres livres m'étaient tombés des mains avant la fin (il y a tant de livres à lire que je n'ai aucun scrupule à ne pas terminer ceux auxquels je ne trouve aucun attrait !).

En outre, l'intérêt de ce polar réside dans son thème : au coeur de l'intrigue se trouve la spéculation financière exercée par les banquiers qui, à la fin des années 2000, conduisit l'Islande au bord du gouffre. Même si le détail des opérations présentées par les protagonistes est parfois un peu obscur, cela a le mérite de permettre au néophyte d'entrevoir un mécanisme tournant sur lui-même de manière artificielle et produisant une bulle fatalement amenée à exploser.

Cependant, si vous souhaitez découvrir cet auteur, je ne saurais trop vous recommander plutôt la lecture de la Dame en vert, qui m'avait littéralement tenue en haleine.

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Le commissaire principal Erlendur est parti en vacances et a disparu. Son second Oli, est alors en charge de l'enquête. En effet, un couple libre, pratiquant l'échangisme est victime de chantage. Bien qu'il s'agisse de l'enquête principale, le lecteur peut suivre simultanément trois enquêtes de nature variée : meurtres, pratiques financières très discutables… Dans ce livre, on va pouvoir en apprendre un peu plus sur la vie personnelle de cet enquêteur jusque là assez cachée.
Un polar un peu décevant. Les enquêtes menées par Erlendur sont plus attrayantes. A lire tout de même !

Franchement, cet opus était particulièrement long et peu captivant. Pourtant ce n'est pas le premier que je lis d'Indridason et j'avais apprécié les précédents, mais cette fois, l'intrigue est guère prenante et la dénonciation des dérives du capitalisme déjà vue (lue).
Peut-être est-ce dû aussi que c'est le premier roman que j'écoute. J'aime bien cette idée de pouvoir lire en marchant, mais le lecteur unique vient peut-être ajouter un peu d'uniformité, voire de monotonie, à la lecture.

Le commissaire Arnaldur n'est toujours pas rentré de son expédition au pays de son enfance, à vrai dire on ignore où il est passé... Pendant ce temps, ses adjoints sont confrontés à plusieurs affaires qui se téléscopent : un meurtre violent lié à une affaire de chantage et un vieux clochard qui ressurgit, après une enquête sur une vieille histoire de pédophilie...

Bon. Je ne suis pas sûre que l'absence d'Arnaldur y soit pour quelque chose mais ce volume d'Indridason n'est vraiment pas son meilleur, loin s'en faut. le personnage de Sigurdur Oli est certes intéressant à découvrir, maintenant qu'on s'y attache un peu plus mais les affaires ne sont guère enthousiasmantes et surtout pleines d'amertume et de regrets. L'auteur aborde enfin la situation économique de l'Islande (avant la crise) mais pour ma part, je préfère largement les intrigues plus intimes et personnelles, les atmosphères plus sombres et plus floues...

En bref, une déception puisque j'ai raté pas mal d'anecdotes relatives aux précédents tomes... A relire après avoir découvert les débuts de cette saga !
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