Dans ses romans qui ont été adapté à la télévision,
Laura Ingalls Wilder raconte son enfance dans les années 1870 et la dure vie des pionniers. Ce premier tome raconte le départ de la famille Ingalls du Wisconsin vers le Wisconsin, à cinq dans une charrette, pour commencer une nouvelle vie. Papa Charles, Maman Caroline, Marie, Laura et bébé Carrie. Ils font partie des colons qui viennent s'installer sur les terres des indiens, puisque le gouvernement a décidé qu'ils avaient le droit de venir cultiver ces terres. Mais avant de cultiver, il faut s'installer ! Et c'est là que l'on se sent bien petit face à Charles Ingalls qui construit sa maison, rondins après rondins, du plancher au toit en passant par les meubles.
La vie de pionniers était loin d'être facile. Cette relecture m'a rappelé de nombreux détails qui m'avaient déjà impressionnée petite. du verre pour les fenêtres, une dépense superflue ? Un lit partagé avec sa soeur – quand ce n'est pas une paillasse sur le sol. La traversée du pays pour un avenir incertain m'avait pas mal secouée aussi. Et que dire de l'éducation de l'époque !
N'allez pas vous méprendre, je ne fustige pas Charles et Caroline. Mais la bavarde que je suis aurait bien eu du mal à se soumettre à la règle du « les enfants sont fait pour être vus, pas entendus » – tout comme notre petite Laura Ingalls, d'ailleurs ! J'ai toujours eu une petite préférence pour les passages plus centrés sur les émotions de Laura. Laura la bruyante, l'émotive, l'impulsive, qui doit tenir sa langue et voudrait parfois la tirer à sa (trop) sage grande soeur. C'est probablement sa personnalité qui aura fait le succès de la série car il faut bien reconnaître que les Ingalls sont parfois trop parfaits pour être vrais ! Généreux, bienveillants, patients, travailleurs, … certes, ils n'avaient pas fort le choix pour offrir la meilleure vie possible à leurs filles mais tout de même !
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