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J'avais bien aimé ce cinquième tome qui m'avait beaucoup impressionnée avec ses descriptions d'un hiver si terrible qu'il paralyse toute la ville et que la famine menace.
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Relecture du cinquième tome terminée et j'ai passé encore une fois un agréable moment en compagnie des Ingalls.

Ce volume est assez long et pourtant Laura nous raconte les aventure de sa famille sur un seul hiver ! Quel hiver d'ailleurs ! J'ai pris beaucoup de plaisir à le passer en leur compagnie. Un seul déménagement!

Je pense que depuis le début de la saga, c'est la période qui a été la plus difficile pour eux. Ils ont survécu à l'hiver le plus rude, le plus cruel et le plus long de leur vie ! J'ai admiré leur courage, leur persévérance et leur résistance face à cette mère Nature pas toujours clémente !

Je me réjouis de les retrouver dans le prochain livre qui enchaîne directement avec l'arrivée du printemps !
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Après avoir plongé dans la jeunesse du futur époux de Laura Ingalls, Almanzo. Nous revenons à la famille Ingalls et son installation récente dans le Dakota. Et c'est une installation très difficile que la leur.

Charles Ingalls a obtenu une concession de justesse mais il manque de temps pour construire une maison correcte pour sa famille. L'hiver arrive très tôt et c'est un vieil indien qui les prévient. Un avertissement bien généreux lorsqu'on sait ce qu'ils ont subi avec l'installation des pionniers américains. L'indien annonce un hiver rude et très long. Charles Ingalls, lui, prend cet avertissement au sérieux contrairement à son épouse qui est toujours aussi véhémente envers les Indiens. Charles décide donc d'emmener sa famille dans la maison qui lui fut allouée pour travailler en ville au lieu de la cabane sur sa concession et il fait bien.

L'hiver qui arrive, c'est de la neige, du vent, le blizzard ! Ils connaissent bien ça dans cet état, mais pas durant autant de temps. La famille est mise à mal avec cet hiver interminable et il leur faudra faire preuve d'imagination afin de se chauffer d'une part mais pour manger correctement surtout.

C'est ainsi que nous allons de nouveau apprendre que la famille Ingalls est certes pauvre, mais riche d'idées pour survivre. de l'éclairage avec un système de bouton et de graisse et des bottes de foin pour remplacer le charbon et le bois sans oublier le pain bis comme ils l'appellent, conçu avec un blé qu'ils doivent moudre avec un simple moulin à café.

Chaque jour, ils se relaient pour cette tâche ingrate et fastidieuse. Chaque jour, Laura aide son père à réaliser des bottes de foin pour en faire des bûchettes à brûler. L'hiver dure un temps infini et se prolonge jusqu'en avril, ils sont très amiagri, les mains de Laura sont abimées par le foin mais elle garde le sourire.

C'est là aussi que nous retrouvons Almanzo, installé dans la même ville que les Ingalls avec son frère, Royal. Almanzo possède son stock de blé de semence et s'attelle à le cacher, mais c'est sans compter sur l'oeil aguerri du père Ingalls qui le comprend et ainsi obtient un seau de blé des Wilder afin de survivre avec sa famille. Ce que j'ai retenu c'est le toupet du père Ingalls qui, par deux fois, va manger abondamment avec les frères Wilder tandis que sa famille restée à la maison, n'en saura rien. Un peu égoïste le patriarche...

Le train reviendra finalement en ville, après maints efforts et beaucoup de patience. La famille en sortira abattue et affaiblie mais vivante et enrichie d'un enseignement de prévoyance.
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J'ai profité d'être cet été dans ma petite maison au bord de l'eau où se trouvent mes livres d'enfance pour me replonger avec délice dans la petite maison dans la prairie.
J'ai feuilleté quelques tomes de cette série de 8 livres et surtout j'ai relu ce tome 5 qui décrit principalement l'hiver 1880-1881, pendant lequel se sont succédé des blizzards particulièrement longs et violents.
Laura Ingalls et sa famille avaient délaissé leur concession en prévision d'un hiver qui s'annonçait très rude pour leur maison de De Smet, Dakota du Sud, mais ils se sont quand même souvent retrouvés complètement isolés, avec des vivres et du chauffage très limités, le train de marchandises étant bloqué par la neige.
En parallèle, j'ai lu des articles sur la famille Ingalls. Il est de bon ton parfois de souligner que les souvenirs de jeunesse de Laura ont été enjolivés et qu'elle a passé sous silence quelques événements plus sordides, notamment que sa famille avait déjà dû déménager à la cloche de bois. Il est également régulièrement rappelé que les Ingalls, comme beaucoup de familles, se sont installés sciemment sur des terres indiennes. C'est une tache bien connue de la Conquête de l'Ouest, qu'il est important de ne pas oublier mais qu'on ne s'étonnera pas de ne pas retrouver dans les souvenirs d'enfance de Laura Ingalls.
En définitive, j'ai trouvé qu'il s'agissait par de nombreux aspects d'un témoignage extrêmement intéressant sur la vie des pionniers américains, dans un style sobre et alerte. Souvenirs enjolivés peut-être, mais ne gommant cependant pas totalement l'âpreté de ces existences.
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La région où les Ingalls se sont installés est affectée par une succession de blizzards plus imposants les uns que les autres, jusqu'à recouvrir entièrement la maison et que papa Charles ne soit contraint de creuser un tunnel dans la neige pour atteindre la grange pour s'occuper de son bétail !

L'activité de toute la petite ville est bien évidemment gelée. L'épicerie n'est plus alimentée, le train transportant les marchandises (dont le charbon) est bloqué, l'école est fermée… La petite famille est obligée de se calfeutrée dans la petite maison et de vivre sur ses réserves pour survivre. Malheureusement, le stock vient aussi à s'épuiser. Toute la petite ville est menacée de famine, mais une rumeur court qu'un colon à quelques kilomètres a une récolte potentiellement achetable. Mais comment affronter un blizzard pareil ?
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Un des tomes les plus riches car il montre que la survie dans les conditions les pires a été une des préoccupations les plus importantes durant cet hiver interminable. Les activités sont perturbées ralenties pourtant chacun prend son mal en patience tentant de faire face avec courage. La libération finale est accueillie avec plaisir même par le lecteur qui éprouve de l empathie pour les personnages.
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Ce cinquième tome porte très bien son titre, car c'est un véritable enfer hivernal.
Il y a même un petit goût de Donner Party (sans la fin tragique).

Il y a des petites nouveautés dans ce tome que j'ai adoré :
Voir Caroline se rebeller un peu envers Charles, dans les tomes précédents elle acquiesce sans cesse à ses nouvelles idées et ses projets un peu fou, dans celui ci, à un ou deux moment elle lui oppose un Non ferme et définitif, bien qu'elle se confonde en excuse juste après, bon sang que ça fait du bien !
Le changement de point de vue le temps de quelques chapitres m'a fait également un bien fou, le huit clos dans la maison piégé par la neige qu'on ne voit exclusivement qu'à travers les yeux de Laura est assez... pesant. Tantôt on a un point de vue neutre sur des situations où est mêlé Almanzo.

Et enfin la famille à l'air plus réel que jamais, dans les tomes précédent je soupçonné l'autrice d'avoir idéalisé leurs portraits. Dans celui ci, Laura à des mouvements d'humeur (tout à fait compréhensible), du fait du huit clos et des privations, la couche de vernis saute un peu. Et la tension est palpable.

Quant à Charles, on savait déjà qu'il aimait l'aventure et ne supportait pas l'inactivité mais dans ce tome je l'ai trouver un brin égoïste.
Pendant que Épouse et filles vont resté 7 long mois confiné, à se nourrir de pain et de thé, lui va multiplier les visites chez les voisins pour se distraires... et même se goinfrer de crêpes aux bacon (2 fois) chez les Wilder sans même avoir l'idée d'en rapporter un peu pour les squelettes épuisés qui l'attendent chez lui.
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Ce tome 5 aura été à la fois le plus vite lu, le plus impressionnant mais aussi, finalement, celui où il se passe le moins de choses. Paradoxal non ?

Bon, le plus vite lu, c'est juste une histoire de confinement. J'ai plus de temps pour lire et pas forcément autre chose à faire donc… on s'occupe comme on peut hein !

Pour le reste, c'est lié à l'histoire en elle-même. Ce tome 5 se déroule sur un seul hiver. Mais pas n'importe quel hiver : l'hiver le plus terrible que la famille Ingalls ait connu. Durant 7 longs mois, le blizzard va souffler, ne leur laissant qu'un ou deux jours de répit entre deux tempêtes. Mais attention, quand on parle de tempêtes, c'est quelque chose de sacrément impressionnant. Imaginez, le froid, la neige, le vent, vous ne voyez pas à un mètre devant vous, vous êtes gelés, la neige vous cingle le visage. C'est terrible ! Tellement terrible que ce blizzard pourrait nous faire perdre tous nos repères et qu'on pourrait se perdre, purement et simplement, alors qu'on n'aurait que 100m à parcourir. C'est ce qui a failli arriver à Laura et Carrie d'ailleurs. Il s'en est fallu de peu qu'elles ne se retrouvent à errer dans la prairie sans trouver la ville alors qu'elles sortaient de l'école pour rentrer chez elle.

Les chapitres s'enchaînent, nous emmènent toujours davantage à l'intérieur de cet hiver rude. La maison est glaciale, il est difficile de la réchauffer. Il n'y plus de charbon, plus de bois, la famille passe ses journées à tresser des bûches de foin pour avoir un minimum de combustible. L'autre activité, c'est de moudre le blé dans un moulin à café, parce qu'il n'y a plus de farine en ville pour faire le pain. D'ailleurs, il n'y a plus de blé non plus, et rapidement, on commence à sentir le désarroi de la famille qui voit ses réserves de nourriture diminuer, et le train (seul moyen d'être ravitaillé) qui n'arrive toujours pas, complètement bloqué par la neige.

Le tome tout entier tourne autour de ce sujet : comment survivre à l'hiver. On est forcément impressionnés par la capacité d'adaptation des Ingalls. Et on les admire aussi. Et puis, il y a Almanzo, qui se fait petit à petit plus présent et qui, pour le coup, est un vrai héros. Parce que c'est lui qui, du haut de ses 19 ans, va décider de profiter d'une accalmie entre deux blizzards pour partir à la recherche d'un hypothétique fermier qui aurait réussi une belle récolte de blés à 30 kilomètres de la ville. Il n'est même pas sûr que ce fermier existe bien. Il n'est pas sûr de l'endroit où il pourrait le trouver, il n'a qu'une direction générale, fondée sur la rumeur. Mais il y va quand même. Et cet acte héroïque va sauver de fin toute la ville, la famille Ingalls y compris. Quel homme cet Almanzo !

Vous l'aurez compris, ce tome est assez étonnant, parce qu'il arrive nous faire dévorer des pages, à presque nous tenir en haleine, alors qu'il ne s'y passe, finalement, pas grand-chose !
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comme le dit si bien le titre, c'est un hiver sans fin et le dur combat pour ne pas mourir de faim.
Les jours passent terrible en recherche de jeux et aussi de nourriture.
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Cette chronique d'un hiver sans fin est... sans fin. A chaque page tournée, à chaque nouveau chapitre, on espère que l'hiver prendra fin et qu'il se passera enfin quelque chose, mais la neige et le froid empêche toute action, et tout événement.
C'est finalement terrible de lire cette suite de jours où il ne se passe rien, sinon l'espérance de ne pas mourir de faim ou de froid, et rien n'en rend mieux compte que ces mots qui décrivent la suite des jours sans fin sans rien.
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