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3,72

sur 1251 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Théâtre de l'absurde cher à Eugène Ionesco, mais cependant pièce bien plus classique et moins loufoque que peuvent l'être "Rhinocéros" ou "La cantatrice chauve". "Le roi se meurt" comme le titre l'indique c'est l'aboutissement logique d'une vie que le héros Bérenger n'a pas vu passer. C'est aussi la fin d'un monde, le palais tombe en ruine, le royaume est en piteux état, la population est réduite à une peau de chagrin... Bérenger quant à lui se retrouve confronté, bien que monarque, et comme tout un chacun, à la mort. Lui qui avait le pouvoir sur tout ne peut pas y échapper et comme son plus humble sujet est obligé d'accepter ce qui lui semble inacceptable. La mort est là pour lui, comme pour tous, aboutissement de toute vie!
Lien : http://araucaria.20six.fr
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"Rien n'est atroce, tout est atroce. Rien n'est comique. Tout est tragique. Rien n 'est tragique, tout est comique, tout est réel, irréel, possible, impossible, concevable, inconcevable. Tout est lourd, tout est léger... disait Ionesco dans Notes et contre-notes où il livrait les grands principes de ce qui fait son art théâtral.
Et je trouve que cela s'applique à la perfection à cette oeuvre. Un texte qui évoque un sujet banalement grave : un roi, qui perd de sa suprématie et redevient un simple mortel, qui prend conscience de sa fin prochaine , de sa propre mort.
L'écriture se forge de bouffonnerie, de jeux de mots, d'anachronismes, de quiproquos, de calembours, de reprises de propos communs, les tonalités se mélangent, pour mieux faire passer cette farce macabre, mieux exorciser la tragédie de la mort..
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Il est difficile de se mettre dans la tête de l'auteur. Qu'a-t-il voulu exprimer ?
La lente agonie d'un roi. Ce roi serait-il Dieu ? Personnellement , j'ai trouvé que c'était une pièce optimiste. Certains passages semblent nous convaincre de sortir de notre situation pour découvrir d'autres univers. Ou bien n'ai-je rien compris, ou alors tout compris de travers. Peut-être que l'auteur nous laisse y voir ce que chacun de nous veut y trouver.
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J'ai largement préféré la Cantatrice chauve ou Rhinocéros, qui sont des pièces beaucoup plus comiques. Celle ci est néanmoins tout aussi réflexive, sur la vie, la mort, le temps qui passe, sans oublier la présence de l'absurde et parfois même du cynisme, si chers à Ionesco.
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Le thème central de la pièce est annoncé dans le titre : le Roi se meurt, et le roi c'est chacun d'entre nous. Ionesco nous donne à voir le comportement et les manières habituelles du comportement de l'individu confronté à sa propre fin. On distingue schématiquement trois attitudes successives face à une vérité choquante : - la dénégation, la révolte et la résignation. Dans un premier temps, Bérenger Ier refuse d'admettre qu'il est à l'agonie. - Puis il se révolte, non seulement contre le caractère inéluctable de sa fin, mais aussi contre lui-même qui n'a pas su réfléchir à sa propre condition. - Dernier stade, la résignation qui ne peut intervenir qu'après un cheminement intellectuel. Inclusivement, c'est aussi une réflexion sur l'écoulement du temps et la décrépitude, ainsi que sur la perception du réel.

On peut aussi voir trois sentiments successifs qui sont la surprise (ou étonnement marqué par la colère, l'énervement du souverain, son entêtement), l'impuissance qui amène logiquement le troisième : la peur (crainte du personnage désemparé).

En conclusion, la mort est scandaleuse parce qu'on n'a pas pris le temps d'y penser. le déroulement de la mort du roi dans un laps de temps aussi court fait à la fois ressortir l'absurde et donne toute sa force face à cette vérité ignorée et pourtant toujours présente, celle de la fin, jamais préparée, toujours repoussée alors qu'inéluctable. Elle est aussi représentée comme un spectacle, d'où le deuxième titre que Ionesco avait initialement choisi : La Cérémonie.

Lien : http://mazel-livres.blogspot..
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Ce livre est une pièce de théâtre de l'absurde. Je l'ai lu l'année dernière et mon avis est assez… complexe disons.
À ma première lecture, j'ai détesté. Je dormais devant à chaque fois et je n'arrivais pas à avancer. Je ne comprenais absolument rien. Alors le message qu'il transmettait, je suis totalement passé à côté.
Quelques semaines plus tard, nous l'avons étudié presque dans sa totalité. Et alors là, la pièce à pris une toute autre mesure. L'histoire du roi qui va mourir bientôt est devenue vraiment intéressante. L'absurde qui m'avait au premier abord énervé a prit tout son sens.
Puis on a vu deux captations. Et là, j'ai ris. La pièce devenait drôle. C'est comme si ce n'était plus le même texte.
Les personnages sont atypiques. Chacun a son caractère fort. Et ils restent en tête encore longtemps après la lecture.
Alors je ne sais pas vraiment mon avis devant ce livre. Je garde le goût amer de la première découverte mais avec tout de même l'intérêt qu'il a suscité.
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Bien qu'elle ne sois pas aussi absurde que la pièce de la Cantatrice Chauve, cette pièce était tout de même intéressante. Elle parle là d'un Roi qui, si vieux qu'il est, se met à mourir, non pas parce qu'il l'a décidé, mais limite parce qu'on lui somme. Je dirais que c'est une pièce très intéressante, parce que le Roi se crois tout puissant à la façon de Louis XIV, il dit que tout ceux à qui il ordonnent, obéissent, et on se rend compte que comme il va mourir ca ne marche plus ce qui est tout à fait étrange. de plus, c'est comme si le Monde entier allait mourir avec lui, et ça aussi c'est tout à fait bizarre, et j'ai eut parfois l'impression que le roi était finalement Dieu (vu que le monde s'écroule s'il meurs) Ce livre est divisé en deux, d'un côté il y a Marguerite et le Médecin qui veulent aider le roi à mourir, et de l'autre Marie qui soutiens le Roi pour ne pas qu'il meurs. C'est une histoire sur les mourants, qui vont bientôt quitter ce monde, aussi. C'est intéressant, la déchéance, l'acceptation, tous ces sujets traités dans cette pièce. Certains passages étaient longs, et j'en ai parfois un peu sauté, néanmoins, j'ai apprécié cette pièce, qui même si elle n'était pas tant absurde, ça ne fait rien. J'ai apprécié la morale et l'écriture. Et c'est ce qui compte.
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Il faut apprécier l'humour absurde et les anti-pièces pour aimer "Le roi se meurt". C'est plus intéressant de voir la pièce que de la lire.
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L'écriture est très belle, c'est vrai. Mais la pièce manque de souffle. J'ai plus eu l'impression de lire de belles tirades juxtaposées qu'une véritable pièce de théâtre où les personnages interagissent.
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Une expérience particulière: lire du théâtre, sans avoir vu au moins une image de la pièce et manquer de concentration, bref un échec assuré qui ne m'a pas fait garder un bon souvenir de cette pièce, au demeurant de qualité.
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