Même Charlotte possède une vision des choses, songeait-il ; il était bien placé pour savoir que sa mère en possédait une. Garp n’avait aucune sagesse comparable à l’absolue clarté du monde selon Jenny Fields. Mais, il le savait, ce n’était qu’une question de temps pour qu’il parvienne à son tour à imaginer un monde bien à lui – avec un peu d’aide de la part du monde réel. Le monde réel ne tarderait pas à coopérer.
Dans le monde selon Garp, une soirée pouvait fort bien être d'une gaieté folle et le lendemain matin lourd de menaces. P603.
Tous deux faisaient du droit à Cambridge, de l'autre côté du fleuve. L'un étudiait le droit, et l'autre enseignait le droit dans la même faculté.
"Tous les deux, écrivit Garp, soutenaient l'opinion que si la pratique du droit est vulgaire, l'étude en est sublime."
P17
Je l'ai lu il y a fort longtemps, mais c'est le Premier livre qui m' afait découvrir la littérature américaine contemporaine. Je le trouve extraordinaire !
"- Quand on vit en Nouvelle-Angleterre, on doit bien prendre des vacances au zoleil. Pas vrai, Harrizon ?"
Helen avait toujours pensé qu'Alice était "un peu fada".
Dépouillée de son charme canaille, il ne lui restait plus que le cynisme de ces vieilles tantes qui restent à jamais pucelles.
[…] c'était une solitaire, qui ne voulait surtout pas s'exposer à faire trop de nouvelles rencontres.
Dans ce monde à l'esprit pourri, pensait-elle, une femme ne saurait être que l'épouse ou la putain d'un homme – du moins ne tard-t-elle pas à devenir l'une ou l'autre. Si une femme ne correspond à aucune des deux catégories, tout le monde s'efforce alors de lui faire croire qu'elle n'est pas tout à fait normale. Mais, se disait-elle, moi, je n'ai rien d'anormal.
il faut absolument lire ce livre et l'hôtel newhampshire du même auteur
A mes yeux, c'est simplement en vertu d'une contradiction très logique que les problèmes des gens sont souvent drôles tandis que les gens sont souvent et néanmoins triste.