La mort, semble-t-il, écrivit quelque part Garp, n'aime pas attendre que nous soyons prêts à l'accueillir. La mort est fantasque, et manifeste, à la moindre occasion, son goût de la tragédie. :
Ce fut ainsi que Garp, sa garde enfin baissée et sa peur du Crapaud disparue - du moins, depuis son arrivée à Boston , fit Son entrée dans la maison d'Ernie Holm, son beau-père, en portant dans ses bras Ellen James endomie.
Elle pouvait avoir dix-neuf ans, mais elle était plus légère que Duncan.
[…] L’histoire d’une ville est pareille à l’histoire d’une famille – on y trouve de l’intimité, voire même de l’affection, mais la mort finit toujours par séparer tout le monde.
- Tous les hommes sont des menteurs, décréta Roberta Muldoon, qui, parce qu'elle avait naguère été un homme, savait de quoi elle parlait.
- Un romancier est un médecin qui ne s'occupe que des incurables.
"Un épilogue, écrivit un jour Garp, est bien davantage qu'un simple bilan des pertes. Un épilogue, sous couvert de boucler le passé, est en réalité une façon de nous mettre en garde contre l'avenir."
l'actualité intéresse plus que l'art.
Les gens tiennent toujours à prendre parti à propos de tout
Ce n'était pas là l'un des points forts de Garp : la tolérance à l'égard des intolérants. Les fous le rendaient fou. On aurait dit qu'il se sentait personnellement révolté de les voir céder à la folie - en partie, sans doute, parce que lui-même devait si souvent lutter pour se comporter de façon sensée.
"La mort, semble-t-il, écrivit quelque part Garp, n'aime pas attendre que nous soyons prêts à l'accueillir. La mort est fantasque, et manifeste, à la moindre occasion, son goût de la tragédie."