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Citations sur Un artiste du monde flottant (38)

Assurément l’enfance n’est pas le seul moment où nous soyons susceptibles de cette forme d’héritage; un maître ou un mentor vénéré au début de l’âge adulte, laisse lui aussi son empreinte; et quand bien même on a été amené à ne plus accorder la même valeur à son enseignement, voire à le rejeter, certain traits tendront encore longtemps après à survivre, telle une ombre de cette influence vous accompagnant tout le long de la vie.
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Octobre 1948

Si,par une belle journée, vous gravissez le sentier qui part,en pente raide,du petit pont de bois que l'on continue d'appeler,par ici," le pont de l'Hésitation ",bientôt ,entre deux cimes de gingkos,vous apparaîtra le toit de ma maison.(Page 11).
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Puis il hocha la tête, et je l’entendis murmurer : « Mauvais. Mauvais. La banalité est un vice irrémédiable. »
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[...] Mais Gisaburo ne prisait pas moins ces nuits plus que tout. Les plus belles choses, disait-il toujours, vivent une nuit et s' évanouissent avec le matin. C'est ce que les gens appellent le monde flottant : c'était un monde, Ono, dont Gisaburo connaissait toute la valeur.

Novembre 1949, p. 247
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Ceux qui ont envoyé Kenji et les autres à ces morts glorieuses, ceux-là, où sont-ils aujourd'hui ? Ils continuent de vivre, à peu près comme avant. Beaucoup, même, encore mieux qu'avant.
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Rendons grâces au Ciel, qu'il y ait encore des gens sur qui le cynisme actuel n'a aucune prise. En fait, c'est sans doute ce trait même de caractère chez Shnitaro - cette impression qu'il donne d'être sorti en quelque sorte intact de ce qui s'est passé - qui m'a amené, au cours des dernières années, à apprécier de plus en plus sa compagnie.
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Nous savions qu'on parlait souvent de lui comme de l'«Outamoro de notre époque» ; et bien que ce fût alors un titre galvaudé, que l'opinion décernait à tout peintre de talent pourvu que ses sujets favoris fussent les femmes des quartiers de plaisir, il n'en résume pas moins assez bien la tendance de Mori-san. Mori-san, en effet, s'efforçait tout à fait consciemment de «moderniser» la tradition d'Outamaro. Dans beaucoup de ses meilleurs tableaux ‒ Attachant un tambour de danse, ou Après le bain ‒ la femme est vue de dos, dans la manière classique d'Outamaro. On retrouve d'autres traits classiques dans son oeuvre : la femme portant une serviette à son visage, la femme aux cheveux longs en trais de se peigner. Et Mori-san recourait aussi largement au procédé traditionnel qui consiste à exprimer l'émotion au moyen des tissus que la femme tient ou porte, plutôt que par les mouvements mêmes de la face. Mais en même temps, son oeuvre était pénétrée d'influenes européennes que les plus fidèles admirateurs d'Outamaro eussent qualifiés de sacrilèges ; il avait depuis longtemps cessé, par exemple, de marquer d'un trait sombre les contours des formes ‒ ainsi que le veut la tradition ‒ et, à l'instar des Occidentaux, jouait sur les masses de couleurs, et sur les contrastes d'ombre et de lumière, pour créer une illusion tridimensionnelle. C'était des Européens, indéniablement, qu'il tenait sa grande passion : les demi-teintes ; son désir le plus cher était d'évoquer autour de ses femmes une certaines atmosphère de mélancolie nocturne.
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...tout le long de ma vie, en effet, j’ai conservé le sentiment, inculqué en moi par mon père, que la salle de réception d’une maison est un lieu sacré, d’où le quotidien et le futile doivent être bannis, et qu’on ouvre uniquement pour recevoir les hôtes importants ou pour aller s’incliner devant l’autel bouddhique.
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- À mon avis, dis-je, maître Takeda ne mérite pas la loyauté de gens comme vous et moi. La loyauté est une chose qui se mérite. Tout le monde a ce mot à la bouche. Et bien trop souvent, les hommes parlent de loyauté quand ils ne font que suivre aveuglément. Quant à moi, je n'ai aucune envie de mener ce genre de vie.
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Les plus belles choses, disait-il toujours, vivent une nuit et s'évanouissent avec le matin. C'est ce que les gens appellent le onde flottant : c'était un monde, Ono, dont Gisaburo connaissait toute la valeur.
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