Elfes, tome 21 : Renaissance

Une promesse est une dette.

- Tu attires l'attention sur toi, Turuk.
- J'ai l'habitude, je ne passe jamais inaperçu. C'est pas tous les jours qu'on rencontre un orc beau et charismatique à la fois. Ça rend jaloux.

Si quelqu'un connait une prière à un quelconque dieu ou à une quelconque déesse qui pourrait nous sortir de ce pétrin...qu'il ouvre son clapet. C'est le moment ou jamais.

Comment pardonner alors qu'on nous a enseigné à ne jamais le faire ?

- L'orc est adroit !
- L'elfe noir est adroit et chanceux.
- La chance, l'orc, c'est pour les amateurs !

Je suis l’océan, parfois calme et chaud, et d’autres fois en furie et glacial !

- On est perdus ! Comment peut-on seulement en vaincre la moitié ?
- Ce ne sont que des hommes. Depuis quand des elfes et un orc craignent-ils une bande d'humains ?

Connaître son adversaire est une des lois de la guerre. Il savait désormais de quel fer nous étions forgés et sur quelles faiblesses il pouvait s’appuyer pour vaincre.

- Séduisant, courtois, tu as conscience d'avoir un physique qui peut plaire, tu es cultivé, mais tu ne sers qu'un intérêt, le tien. Tu n'aimes qu'une personne, toi-même. Et pour survivre tu serais prêt à vendre père et mère s'il le fallait.
- En gros, je suis un beau salopard, hein ?
- En gros, oui.
- Eh bien...me voilà rhabillé pour l'hiver.

- Je suis une elfe bleue, homme ! Je suis l'océan, parfois calme et chaud et d'autres fois en furie et glaciale !