Je m'appelle Altherat de la Voie des Nécromanciens, une voie qui fait frissonner le commun des mortels alors même qu'elle n'est ni pire ni meilleur que les autres. Parfois une peu lugubre, certes, parfois une peu austère, elle n'en demeure pas moins nécessaire, et bien utilisée peut tout à fait servir de nobles causes. Restait qu'au service de mon roi, la nécromancie devenait infernale.
Souvent, celui qui remporte la mise, c'est celui qui ose. Essayer, parfois, c'est réussir.
Comment tuer ce qui est mort et inlassablement se relève ?
La nécromancie n'est effectivement pas la voie qui mène aux rires et aux plaisanteries.
- Mais dites-moi... entre nous. Si vous étiez amené à le tuer, pour quelle raison commettriez-vous l'irréparable ?
- Pour sauver ses futures victimes !
J'ai une affection particulière pour le chef de clan élu par les siens, celui-là possède quelque chose de touchant lorsque son peuple est bienveillant. Cela dit, si la base est composée d'abrutis notoires, logiquement, le chef ne vaut guère mieux.
J'aime à penser que l'amour est plus fort que la mort. Que l'amour n'est pas un lien entre deux corps mais qu'il s'agit de quelque chose de plus profond, une connexion entre deux âmes.
Parfois les hommes qui ont peur préfèrent la dissimuler derrière une apparente vanité.
La mort n'a pas de sentiments. La mort prend et ne rend pas.
Du moins, elle ne rend pas dans l'état dans lequel elle prend.
Y a-t-il un sens à nos vies ou est-ce nous qui leur donnons un sens ?