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Et voila encore des ongles de partis!!! Moments d'émotion,de larmes aussi, de frissons et à la comme à chaque fois je me dit mais p****n comment peut on faire ça, pour quelles raisons. Et ce taré de Mengele abominable bref une forte page d'histoire malheureusement.
- ils ont toujours traqués les livres avec acharnement. Les livres sont très dangereux ils font réfléchir
-Une enfant? Pas du tout madame!pour être une enfant encore faudrait il avoir une enfance
-la seule différence c'est qu'au lieu d'être attiré par les femmes il préfère les hommes ça ne semble pas un délit si terrible
A l'école on nous a appris que c'était une maladie
Ma vraie maladie c'est L'INTOLERANCE
- Ce politard aigri avec sa petite moustache ridicule avait bien réussi son coup. Les hommes s'étaient transformés en machines à haïr

Et la dernière que j'aime beaucoup car cela correspond beaucoup à BABELIO et le Club des six (Josette,Marj0wlit, Mamyfran, elobook86,Alain, Blandine,)
-Car les livres multiplient votre existence et vous permettent de rencontrer des gens
Quelques passages de ce très beau livre que je conseille sans hésitation aucune
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Aujourd'hui, il faut que je vous parle de la bibliothécaire d'Auschwitz, un roman d'Antonio G. Iturbe, qui est une véritable merveille.
La seconde Guerre Mondiale est un thème "à la mode" en ce moment et on en fait souvent des livres qui nous entraînent dans les ténèbres les plus sombres de l'histoire de l'humanité.
Basé sur des faits réels (Dita, l'héroïne du roman est toujours en vie, elle vient de fêter ses 90 ans), La bibliothécaire d'Auschwitz est un roman bouleversant… On prend le train avec tous ces personnages pour nous retrouver dans un camp de concentration où une gousse d'ail est un trésor inestimable, où un simple rhume peut vous tuer, où les livres, bien sûr, sont formellement interdits - comme dans toutes les dictatures.
Dita est un personnage attachant, pleine de courage et de rigueur, une véritable petite combattante militante. Savoir que ce récit est construit à partir de matériaux réels est d'autant plus troublant.
Une lecture difficile mais ô combien émouvante, qui nous fait relativiser beaucoup de choses.
Si vous avez le coeur bien accroché - les descriptions ne sont pas vraiment dures en soi mais elles soulèvent de terribles émotions, n'hésitez pas à le lire.
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Quel roman !!!!!!!!! Je viens de le refermer et j'en reste complétement bouleversée et imprégnée... Il ne va pas être simple de passer à autre chose tant il est marquant.
Pourtant j'en ai lu beaucoup des romans évoquant cette période et ces faits, car c'est la partie de l'Histoire que j'affectionne le plus.

Ce livre est émouvant, vrai, sensible, dur, beau, triste, horrible mais tel le jaune de l'étoile portée par ces juifs, on retrouve une lueur d'espoir étoilant toutes les pages. Il montre l'existence bien réelle de l'inhumanité qui peut malheureusement surgir n'importe quand en raison de la folie de certains-es.
Au milieu des atrocités du camp d'Auschwitz, on vit le quotidien d'une jeune fille au courage exceptionnel qui se bat, jour après jour pour sauvegarder sa bibliothèque. Ses quelques livres sont de vrais trésors lui apportant à elle et à tant d'autres secours, espoir et évasion dans d'autres mondes plus joyeux.
Son histoire est une révélation de la vie, du courage, de la ténacité de tous ces survivants dans les divers camps mis en place par le régime nazi.
Ce roman écrit par un auteur Espagnol est une oeuvre d'art émouvante, marquante, magnifiquement écrite et poétique. Il est arrivé à me faire vivre avec Dira, à ressentir avec elle ses peurs, ses joies, ses amitiés, ses espérances....Je me suis attachée à ce ptit bout de femme déterminée comme un boeuf fortement et les autres personnages sont beaux aussi.
Foncez découvrir cette pépite... Car il ne faut pas oublier cette période afin d'éviter sa reproduction.
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09/01/2023-22/01/2021 fini de lire La bibliothécaire d'Auschwitz de Antonio G. Iturbe sur liseuse : histoire vraie, émouvante, terrifiante aussi de celle qui est surnommée « la bibliothécaire d'Auschwitz »… Les quatre premiers chapitres traînent en longueurs, et j'ai eu du mal à avancer. Mais à partir du chapitre cinq, tout s'accélère et l'on comprend la nécessité des descriptions qui peuvent paraître interminables ! de nouveaux points de vue sur la Shoah, et une nécessité de toujours raconter l'Histoire, surtout à notre époque, où la haine du Juif est de retour et est banalisée, voire véhiculée, par certains représentants politiques français !
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Que dire de l'indicible ? Que dire de cette horreur ? Dita avait 9 ans quand la guerre a éclaté. Éclaté me semble le mot exact. Telle une météore qui toucherait terre et exploserait au sol, aneantissant tout et tous.
Enfermée au ghetto de Terezin avec ses parents, après avoir été contraints de changer de logement pour aller de charybde en scylla, elle est déportée au camp d'auschwitz-Birkenau. Là, tous les trois sont mis au camp familial, une énigme dans les horreurs des camps. Pourquoi un tel camp, avec des enfants en bas âge et leurs familles ?
Dita y fait des rencontres et essaye de comprendre le fonctionnement de ce camp étrange. Elle intègre le block 31 dans lequel les adultes s'occupent de centaines d'enfants en leur faisant la classe en cachette. Et, ô miracle, 8 livres tout abîmés, à peine impossibles à tenir en mains, ont survécu et doivent être cachés des bourreaux nazis. Pour ce faire, Freddy Hirsch, chef du block, lui confie la lourde charge de devenir la bibliothécaire du camp.
Rôle qu'elle prend plus qu'à coeur, pour les enfants mais également pour sa propre survie.
Un roman inspiré largement de l'histoire vraie de Dita Polachova que l'auteur a rencontrée à maintes reprises pour en extraire la substantifique moëlle.
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Très prenant et certains passages très durs. On est au coeur du camp de Birkenau et de sa vie quotidienne. J'y retrouve le jeune éducateur juif Freddy Hirsch (du "Magicien d'Auschwitz" ?) qui a instauré une école pour les enfants et a confié à la jeune Dita de 15 ans, le soin de garder, de cacher les 8 précieux livres qu'ils avaient pu conserver. Dita Kraus a réellement existé et est rescapée du camp. Elle a vécu jusque dans les années 2000. Après sa libération du camp elle a épousé un autre rescapé de Birkenau avec qui elle a eu des enfants. Un livre, romancé, très marquant qui rend hommage à toutes ces victimes qu'il ne faut pas oublier.
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On pense que tout a été écrit sur Auschwitz ? Ce qui est nouveau, c'est que cette fois l'héroïne est une bibliothécaire âgée de 14 ans quand elle arrive au camp. Quoi des livres ? Alors qu'on sait que toute dictature les fait brûler. Il y a huit clandestins, plus ceux récités de mémoire. Dita est chargée de les prêter et les cacher. C'est Fredy, homme fascinant qui dirige ce bloc SS où vivent des familles et où 500 enfants ont classe, mais sans livre... Tout ça pour donner une image positive à ceux qui visiteraient pour mentir sur l'horreur de ce qui s'y cache. Chiffres toujours effarants de brûlés, torturés, expérience du médecin sur corps vivant, la faim, etc.

Irritée par des répétitions qui m'ont fait me demander si je n'étais pas revenue en arrière.

Intéressant, à la fin, de savoir ce qu'ils sont devenus.

Dita vit toujours et a 91 ans. L'auteur espagnol et Dita se côtoient.
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J'ai particulièrement apprécié ce roman. J'ai lu beaucoup de témoignages sur le camp D'Auschwitz, mais ce récit parle de la bibliothécaire, donc de l'amour des livres, et de la lecture. de cette flamme qui s'anime lorsque l'on est en possession de cet objet. Et aussi des livres vivants, les professeurs, cette mémoire où ils racontent aux enfants leurs livres intérieurs…

Je me suis bien sûr attaché aux personnages, Dita, ses parents, ses ami(e)s, Fredy Hirsh, les enseignants… Ces êtres à part avec tellement d'espérance et de combat… Qui nous fait aspirer à un autre monde.

J'ai ri (un peu), pleurer (évidemment beaucoup) !

Un livre à partager pour ne pas oublier… Ne jamais oublier !

Bonne lecture !


Lien : https://angelscath.blogspot...
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La Bibliothécaire d'Auschwitz, de Antonio G. Iturbe (ES), Flammarion, 2020

Synopsis :

A quatorze ans, Dita est une des nombreuses victimes du régime nazi. Avec ses parents, elle est arrachée au ghetto de Terezín, à Prague, pour être enfermée dans le camp d'Auschwitz. Là, elle tente malgré l'horreur de trouver un semblant de normalité. Quand Fredy Hirsch, un éducateur juif, lui propose de conserver les huit précieux volumes que les prisonniers ont réussi à dissimuler aux gardiens du camp, elle accepte.
Au péril de sa vie, Dita cache et protège un trésor. Elle devient la bibliothécaire d'Auschwitz.

Avis : 5/5

Personnages : 5/5
Décors : 5/5
Trame : 5/5
Emotion : 5/5
Globale : 5/5

Oui, encore un livre parlant d'Auschwitz ! Vous en avez marre de ce sujet, trop entendu aux cours d'histoire, etc. ? Très bien, avant d'arrêter cette lecture, prenez ceci en compte : c'est un devoir de mémoire afin que l'histoire ne se répète pas ! Ces horreurs, que vous le vouliez ou non, ont existé et il convient parfois de s'y plonger pour tenter de comprendre l'incompréhensible. Loin d'être moraliste, je désirais juste introduire ce roman ainsi, pour que personne ne perde son temps si la thématique ne l'inspire pas. Personnellement, c'est un sujet qui me tient à coeur ! Pondre une chronique structurée sur un tel bouquin relève de la gageur, merci donc d'être indulgent.

Le personnage central n'est autre qu'Edita Adlerova (Polachova de son vrai nom), dite Dita, ou encore Ditinka. C'est une Tchéchoslovaque de 14 ans qui n'a encore rien vécu et pour elle, chaque jour où elle se réveille est un jour de gagné. Son seul crime : être juive. Elle a l'air chétive et réservée, mais en réalité, elle fait preuve d'un courage hors du commun, d'une grande intelligence, d'un aplomb parfois surprenant et possède de solides épaules qui lui permettront de s'en sortir. Ce n'est donc pas un hasard si le chef du camp, Fredy Hirsch, l'a choisi comme bibliothécaire. Il a su lire en elle sa capacité à jouer un rôle capital dans le Block 31, un rôle pouvant lui coûter la vie à tout moment. Dita est accompagnée de ses parents, enfin, accompagnée... Elle dort dans le baraquement des femmes avec sa mère, passe la journée avec d'autres enfants, et son père est dans un autre baraquement. Elle passe également pas mal de temps avec Magrit, une fidèle amie, qu'elle n'oubliera jamais.
Comme cité plus haut, Fredy Hirsch gère le Block 31. Ce professeur de sport ne cesse de démontrer son héroïsme, bravant des interdits, gardant la tête bien haute et faisant bien comprendre aux nazis qu'il ne lui arracherait pas sa dignité de sitôt. Il fait partie des grandes figures de ce roman. A ses côtés, un enseignant loufoque, Morgenstern, ou encore Otto Keller, un jeune homme très cultivé. Il existe encore bien d'autres professeurs ainsi que des assistants.
En dehors du Block, on suit sporadiquement les histoire de Rudi Rosenberg, membre de la Résistance, et Alice, une fille pour qui il a le béguin.
Plus étrange, la relation entre un SS, Viktor Pestek et une détenue juive, Renée. 
Histoire de ne pas tout dévoiler, sachez que de ses attirances vont naître des actes de folie...
Vous pourrez également distinguer des noms historiques que je ne prendrai pas la peine de trop détailler. Rudolph Höss, Eichmann, Schwarzhuber et surtout le docteur de la mort, Joseph Mengele, d'une froideur impitoyable, à l'extrême limite de l'humanité, qui vous glace le sang à chacune de ses apparitions. Gardez bien en mémoire que ce dernier n'a jamais été jugé et a passé une vie assez calme et sereine.

Les décors sont des plus basiques et pour cause : c'est la guerre ! Les 3/4 du roman se passent à Auschwitz-Birkenau II, au BIIb, Block 31, section familiale. le dernier 1/4 n'arrange rien car il s'agit du camp de Bergen-Belsen. Ne pensez pas y découvrir de merveilleuses descriptions de nature, de bonnes odeurs, de sifflements d'oiseaux, des somptueux goûts des repas ou de la qualité des vêtements habillant les acteurs. Ceci dit, A. G. Iturbe dresse un portrait brut de ce à quoi pouvaient ressembler ces camps de concentration innommables. Pensez à des couleurs ternes, tous les jours une soupe lavasse dans laquelle, un grand jour de chance, vous trouverez un petit morceau de pomme de terre, à un quignon de pain quotidien, les seuls animaux que vous croiserez seront les poux, les puces et les chiens des gardes, vos habits sont des haillons, des SS se baladent partout, dont un médecin qui fredonne de la musique classique... Bref, des zones d'enfer dans l'enfer d'une guerre infernale.
Comme elle le déclare elle-même dans une interview : « Quiconque n'a pas été à Auschwitz ne peut pas le décrire. En fait, aucun mot n'existe pour désigner ces atrocités ».

Un fil rouge simple clairement défini dans le synopsis : Dita doit gérer huit livres sans qu'un nazi ne le remarque, sinon, c'est la mort. Un livre dans un camp d'Auschwitz est un luxe inimaginable, une interdiction que personne ou presque n'ose bafouer. Il y en a en français, en russe, en allemand, en tchèque. Cela va d'un ouvrage de Freud au Comte de Monte-Cristo, d'un simple Atlas à l'histoire d'un soldat tchèque très drôle. Bref, même un livre de cuisine aurait suffi à égayer la journée des enfants. A quoi bon entretenir ces fichus livres ? Pourquoi est-ce si important pour Hirsch et Dita ? 
Les jours passent, les semaines. Des morts, des wagons remplis de nouvelles têtes, encore des morts, du gaz, des pendaisons, la machination impitoyable de la solution finale, l'Holocauste que trop de gens oublient. La faim et la soif, l'arrivée dans un monde peut-être meilleur à Bergen-Belsen... du travail à en mourir, des détenus qui n'en peuvent plus, des SS qui préfèrent laisser leur conscience aux vestiaires sous prétexte qu'un ordre est un ordre. 
La trame est là : l'histoire que cette petite bibliothécaire a vécu durant la seconde Guerre mondiale.

Que d'émotions dans La bibliothécaire d'Auschwitz ! Un panel très large qui jouera au yo-yo avec votre cerveau. Je ne peux pas trop expliquer l'exact ressenti, c'est bien trop personnel. Notez peut-être que je n'ai jamais autant soupirer durant une lecture, et mes sourcils sont demeurés froncés de longues heures. Etant donné que je privilégie la lecture lorsque les enfants sont au lit, je vous laisse imaginer dans quel état d'esprit je tentais de trouver le sommeil ! Que de cauchemars, de noirceurs, d'abominations, de courage et de rêves brisés...

Déjà happé par le titre de ce roman, j'ai rapidement décelé en lui un coup de coeur comme rarement. Ceci dit, je l'ai lu avec un plaisir mitigé. Ce joli pavé de 500 pages est sans nul doute l'un des plus atroces que j'ai osé ouvrir et il m'a fallu une dizaine de jours pour l'achever. Chaque page, ou presque, est une gifle, un coup de poignard qu'on vous retourne non-stop, ce missile qui vous coupe la respiration, cette terre poisseuse qui irrite votre oesophage et cette encre couchée sur la papier qui vous brûle la rétine à n'en plus finir. A. G. Iturbe avait entendu parler de cette fameuse bibliothécaire à travers un ouvrage puis est entré en relation avec elle de manière fortuite. C'est alors qu'il a décidé de s'attaquer à son vécu et débuter l'aventure de la bibliothécaire d'Auschwitz. Dita a existé, et elle vit encore ! Ce livre résonne comme un témoignage des plus bouleversants qu'il vous sera donné de découvrir. Mais allez-y à tâtons, nul ne parviendra à en sortir indemne.

PS : J'ai tenté de faire au plus court pour cette chronique, sinon j'aurais dû m'étaler sur plusieurs jours et il se fait tard là. 
Lien : https://bmds.ch/2020/10/22/l..
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Sacrée personnage que cette extraordinaire petite jeune fille qui tient grand allumé son feu intérieur au milieu de l'horreur absolue grâce à quelques livres, une volonté de fer, une rage de vivre et un courage formidable.
L'épilogue nous apprend que toute sa vie, Dita est restée et reste encore cette gamine énergique que rien ne peut abattre: un exemple.
La découverte également d'un héros méconnu : Fredy Hirsch.
Et tous ces professeurs "livres vivants" qui ont éclairé les ténèbres pour quelques gosses condamnés.
Style un peu plat et quelques facilités ou "clin d'oeil " poussifs [\Anne Franck agonisante à Bergen Belsen] mais la force de la histoire l'emporte.
A faire lire aux ados.
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