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Comme le dit l'auteur « le livre est un pain pétri d'une levure qui continue de croître intérieurement, il est vivant tant qu'un regard transforme ses pages de pâte à papier en émotions. »

Dans son roman, il nous parle de la bibliothèque de Dita, une jeune adolescente de 14 ans
8 livres papier et plus ou moins le même nombre de « livres vivants »
Un livre qui marque, qui, je suis certaine, restera dans ma mémoire.
C'est non seulement un roman bouleversant d'humanité qui fait une large place à l'importance des livres dans la vie, en permettant l'évasion dans un monde noir et clos mais c'est un fantastique document, étayé par les discussions avec la véritable bibliothécaire d'Auschwitz.
Et c'est encore et surtout de magnifiques portraits de femmes ( principalement) mais pas que … et un hymne à la survie et à l'espoir, à la lumière.
La phrase « Notre haine est leur victoire. » résonne…
Tout le monde devrait lire ce livre ! Un incontournable pour ne jamais oublier !
J'avais déjà été bouleversée par l'excellent livre de Valentine Goby » Kinderzimmer » (2013) et j'avais lu également le livre d'Oliver Guez «La disparition de Josef Mengele» (RL2017). Ce livre de Iturbe s'intègre parfaitement au tableau pour faire un tryptique édifiant sur les conditions des femmes dans les camps, que ce soit Ravensbrück ou Auschwitz.
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Dita est une jeune fille d'environ 15 ans et a été déportée avec sa mère dans le camp d'Auschwitz où elle se voit confier la responsabilité de la bibliothèque clandestine du camp familial. Les livres, en si piteux état soient-ils, lui donnent la force de passer chaque journée supplémentaire dans cet enfer. Les livres, mais aussi certaines personnes qu'elle rencontre et qui lui donnent espoir et l'empêchent de baisser les bras.
Dans ce récit, aucun détail sordide n'est épargné au lecteur; on est plongé dans cette atmosphère de terreur, de misère, de maladie, d'odeurs nauséabondes, si tant est que l'on puisse s'imaginer ce que pouvait être la vie là-bas. le courage et la persévérance de Dita n'en sont que plus mis en valeur.
Ce roman m'a aussi beaucoup plu dans sa forme. La façon dont l'auteur nous fait passer d'une scène à une autre tout en douceur et fluidité comme si on assistait, au cinéma, à des fondus entre différentes scènes.
Ce récit, poignant, touchant, l'est d'autant plus car il s'inspire d'une histoire vraie et l'auteur a eu l'occasion de rencontrer Dita et fait un épilogue à la fin où il retrace un peu sa rencontre avec elle.
Bref, c'est un roman dont on ne sort pas indemne mais qu'il est tout à fait important de lire pour ne pas oublier...
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Dita a 14 ans en 1943. Elle est juive. 

Après quelques mois passés à Terezin, elle est déportée avec ses parents à Auschwitz. Ils y intègrent le camp familial BIIb, un camp "couverture" prévu par les Nazis pour ménager l'opinion internationale. Dans ce camp, les familles ont un sursis de quelques mois avant la chambre à gaz. 

Dans ce camp, le bloc 31 accueille les enfants. Il est évidemment interdit de leur enseigner quoi que ce soit. Mais un éducateur courageux, Fredy Hirsch, y a néanmoins organisé un semblant d'école. Il est même parvenu à sauver 8 livres, alors qu'ils sont strictement interdit. Et c'est à Dita qu'il en confie la responsabilité. Au péril de sa vie. 
Dita devient la bibliothécaire d'Auschwitz.

Antonio Iturbe narre les histoires de protagonistes ayant réellement existé avec beaucoup d'humanité et sans pathos. L'horreur d'Auschwitz, la peur, la faim, l'humiliation, la maladie, la mort quotidienne... C'est saisissant et bouleversant.

Il y décrit surtout une jeune héroïne courageuse, curieuse, intelligente et persévérante. 

Mais surtout, il nous fait comprendre pourquoi les livres sont les ennemis des régimes totalitaires. Parce qu'ils poussent à réfléchir.
Parce qu'ils enseignent.
Parce qu'ils permettent de s'évader.
Mais surtout, parce qu'ils ont la faculté d'allumer une flamme, une petite flamme qui reste allumée malgré les pires horreurs. 
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Fredy Hirsch, un éducateur juif, propose à Dita, une jeune fille de 14 ans, une mission humaniste mais dangereuse au sein du camp d'Auschwitz : cacher et distribuer huit ouvrages rescapés de l'autodafé perpétré par les nazis. Elle devient alors la bibliothécaire d'Auschwitz, et diffuse ainsi un peu de lumière et d'espoir là où il n'y en a plus.

Une histoire vraie donc forcément bouleversante dans ce contexte. Mais un style d'écriture auquel je n'ai pas accroché. Beaucoup trop de répétitions, de longueurs, ainsi que des dialogues pas toujours très intéressants. Bref, j'ai quelque peu décroché.

Le devoir de mémoire impose, évidemment, à l'Histoire de rester marquée au fer rouge par toutes les atrocités de cette épouvantable période. Mais ce sujet, source d'inspiration à foison, tend à provoquer, en ce qui me concerne, une certaine lassitude.
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Quelle lecture! Une histoire qui restera gravée dans ma mémoire. Une ode à la force salvatrice de la lecture et de l'éducation. L'histoire de Dita et des autres détenus d'Auschwitz est glaçante, effroyable, j'ai dû sans arrêt me remémorer que ceci n'était pas réellement une oeuvre de fiction. Les horreurs endurées par les déportés sont des faits avérés. Plusieurs fois, j'étais au bord de l'écoeurement et j'ai senti la haine envers les nazis et leurs sympathisants m'envahir. Malgré tout ce que je retiendrai c'est que l'espoir et la pulsion de vie sont plus forts que toute la haine et la violence. Les mots me manquent pour décrire ce que ce livre extraordinaire m'a fait vivre et m'a appris. Lisez-le! C'est un chef-d'oeuvre !
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Je suis souvent très attiré par ce genre de livres. Ceux qui parlent de la 2nde guerre mondiale à l'échelle d'une vie. Ceux qui témoignent du courage, de l'héroïsme de nos aïeux. Pourtant, j'ai eu du mal à sortir ce livre de ma PAL et je l'y ai laissé très longtemps endormi. Il faut dire que le sujet est grave et se déroule au coeur même du camp de l'horreur. Il faut savoir aussi que cette histoire n'en ait pas vraiment une. En réalité, il ne s'agit pas de fiction mais plutôt d'un témoignage, quelque peu romancé par l'auteur, de la vie de Mme Dita Kraus, qui fut réellement la petite bibliothécaire cachée du camp d'Auschwitz pour des enfants à peine plus âgée qu'elle.
Si le sujet m'intéressait beaucoup, je dois avouer, qu'au début, cette lecture m'a vraiment paru laborieuse. Je ne sais pas ce qui m'a gênée réellement. Était-ce le mauvais moment ? Mais y en a-t-il vraiment un pour lire ce genre de récit ? La narration de l'auteur ? J'avais l'impression d'un trop-plein d'informations, d'un manque de rythme. Bref, cela ne me captivait pas. Mais, peut-on vraiment reprocher d'en dire trop à un tel livre ?
J'ai donc eu du mal à rentrer dans cette histoire ce qui a fait tout autant traîner ma lecture. Pourtant, j'ai eu envie de persévérer, de connaître l'histoire de Dita, de sa famille et des personnages en finalité. Et j'ai eu tellement raison ! À partir du milieu du livre, tout s'accélère. Certains passages m'ont profondément émue. Dita et sa famille sont envoyés à Auschwitz-Birkenau dans le camp spécial BIIB réservé aux familles. Elle est placée au bloc 31, réservé aux enfants, où elle fait la connaissance de Fredy Hirsh, un ancien instructeur de sport originaire de Prague, qui y a créé une école clandestine à l'insu des Allemands. Ils ont réussi à rassembler quelques livres, provenant sans aucun doute de pillage de bagages de prisonniers, et Dita l'assiste en prenant la charge de cacher ces précieux trésors de savoir afin qu'ils puissent transmettent leurs connaissances à ceux qui n'ont plus rien. Il faut dire que la jeune adolescente ne manque ni de courage, ni d'inventivité pour échapper à la vigilance des gardes.
Le moment où la moitié des enfants et des déportés du bloc sont envoyés à la chambre à gaz prend aux tripes et m'a bouleversé. Mais selon moi, tant que le racisme et l'antisémitisme seront encore si présents dans notre monde, ce genre de livre sera toujours d'une nécessité absolue au devoir de mémoire. À noter qu'en comparaison à d'autres ouvrages que j'ai pu lire sur le sujet, tout reste tout en pudeur ; l'auteur n'a pas pour idée de traumatiser ou choquer ses lecteurs mais plutôt de relater un témoignage.
Ce roman est porteur d'un message très fort. Il est le témoin du sort tragique de milliers de personnes et de la force d'âme de milliers d'autres sans qui nous n'en serions sûrement pas là, aujourd'hui. Il m'a donné envie d'en savoir plus sur la vie de cette fillette aujourd'hui âgée de 92 ans. À l'occasion du 75ème anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz-Birkenau, elle a donné plusieurs interviews disponibles sur internet que je me devais de visionner en complément de ce roman.

Chronique complète sur : www.placedesbouquins.com
Lien : https://placedesbouquins.com..
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Encore un livre sur Auschwitz… encore, oui mais quelle histoire ?! … Et quelle Histoire !!!!!
Tiré d'une histoire vraie, et la cerise sur le gâteau c'est que l'héroïne est encore vivante pour parler de son vécu, grandiose.
J'ai aimé comment ce livre nous emmène avec lui dans ce camp. Disons dans la première moitié du roman, on apprend à connaître les personnages et comment la vie s'y déroule au camp, finalement on s'y habitue presque, à ce petit train-train, cette école clandestine et ces livres, ces trésors qui les évadent entre guillemets, la puissance des livres est immense.
Puis la seconde moitié, décrit le pire… si cela est possible, et bien oui… ils l'ont vécu… je n'en dirais pas plus pour éviter le spoil mais c'est avec une grande humanité et de belles valeurs que cette histoire nous est contée.
Le final de l'histoire vaut vraiment la peine d'aller jusqu'au bout de ce roman, l'auteur m'a agréablement surprise à plusieurs reprises, j'adore lorsqu'il est fait référence et le lien avec la réalité.
Un roman qui vous porte, et vous renvoie aux vraies valeurs de notre vie.
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Avec ce roman, j'ai découvert l'histoire de Dita Kraus, une adolescente tchèque déportée à Auschwitz avec sa famille, devenue la bibliothécaire du camp. La mission de Dita était fort périlleuse puisque les huit livres qu'elle surveillait étaient évidemment interdits par les nazis. Mais ces quelques livres ont été d'un immense soutien pour ceux qui ont la chance de les tenir entre leurs mains et de les parcourir.

Et au-delà de l'existence de cette bibliothèque clandestine, j'ai également découvert que grâce à un monsieur nommé Fredy Hirsch, une école a existé dans le bloc 31 du camp et que plusieurs centaines d'enfants ont pu continuer à avoir accès à un semblant d'éducation. Évidemment, j'ai eu beaucoup d'admiration et d'affection pour Dita, mais aussi pour Fredy : ils ne se sont jamais laissés abattre et se sont battus jusqu'au bout pour apporter un semblant de « normalité » et d'éducation dans les camps.

On sent que l'auteur a fait énormément de recherches pour son roman et qu'il a été proche de Dita Kraus. Il y a beaucoup de détails et certains passages sont très durs à lire, nous sommes confrontés à l'horreur du nazisme, sans artifices. La bibliothécaire d'Auschwitz est un roman puissant et bouleversant, que j'ai mis un peu de temps à découvrir une fois qu'il était arrivé dans ma PAL. Je savais qu'il me prendrait aux tripes alors j'ai attendu le bon moment.

Le seul reproche que je peux faire, c'est d'avoir été parfois perdue dans la narration. Au fil des chapitres, nous faisons connaissance avec beaucoup de personnages et nous les suivons tour à tour. Et de temps à autre, j'ai eu du mal à remettre les personnages, leur histoire.

La bibliothécaire d'Auschwitz, comme tous les romans sur l'Holocauste, est extrêmement fort et émouvant. Il faut être prêt à se plonger dedans mais c'est une lecture nécessaire, pour ne jamais oublier ce qu'il s'est passé.
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Roman / témoignage très poignant d'une jeune fille juive, qui devient bibliothécaire dans le camps de concentration d'Auschwitz.
Rien ne devait se passer ainsi, sa jeunesse en fut détruite par une guerre horrible et encore plus quand on pense au 6 millions de juif décédés.
Tchèque de naissance elle fut expulsée avec des parents de Prague, puis baladée de ville en ville pour finir dans un guetto. Ce n'est qu'une première étape, commence la descente aux enfers pour des milliers de juifs et finir dans le camps d'Auschwitz où exerce le Dr Mengele dit "l'ange de la mort" ( médecin nazi qui pratiqua des essais, des opérations scientifique sur des enfants en particulier, qui ne finira pas au bout d'une corde mais décéda noyé à Rio au Brésil). Dita est chanceuse, dans ce camps il y a un block familial mais aussi une école. ( ce n'est qu'un leurre pour berner la croix rouge suisse pendant leur inspection, une fois celle ci passée, l'école et le block familial fut fermé) ou elle devient la Bibliothécaire , responsable de 8 livres ( les livres étaient interdit par les nazis).

Très émouvant, très poignant.. Une histoire vraie romancée qui raconte le calvaire de ses femmes et hommes, de leur courage, de leur peur...
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Un livre bouleversant , une histoire vraie, une galerie de personnages impressionnante, une lecture fracassante !

Parler de l'indicible, l'inimaginable, de la noirceur des hommes et éveiller les consciences quant à l'espoir qui brûle telle une fine lumière à peine perceptible mais bien présente, c'est ce que fait l'auteur en nous racontant l'histoire de Dita, une jeune fille de 12 ans , prisonnière dans des camps de concentration.
Face à l'horreur et l'absurdité, elle va se faire passeuse de livres, gardienne de l'espoir et des mots, combattante de l'obscurantisme et au péril de sa vie, va distiller la lumière au travers les 8 livres interdits et pourtant bien là dans les camps.
Un jeune homme de 27 ans Alfred "Fredy" Hirsch, ouvre une école clandestine dans le bloc 31 , c'est là que Dita oeuvrera.
L'auteur parle de la vie des camps, la souffrance des corps et des âmes, de la folie des bourreaux et c'est poignant, bouleversant, fracassant. La lecture est dure car la réalité décrite est impensable.
Beaucoup de personnages présents dans le livre ont existé, l'auteur ne manque pas à la fin du livre de raconter leur vie après les camps ; on se rend compte que le travail de recherche est dense et complet.
Conclusion : une lecture bouleversante, une de celles qui aura marqué mon année . Chapeau bas à l'auteur pour ces mots, ces recherches et le travail de mémoire réalisé.
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