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Ce témoignage est un récit didactique sur l'univers des geiko (geisha). On y retrouve les aspects historiques, les différents rituels mais surtout un parcours détaillé de l'apprentissage pour devenir maiko puis geiko. Cette authenticité et les mises en lumière permettent au lecteur de préciser les représentations que l'on peut avoir de ces artistes mais aussi de corriger certaines libertés prises par Golden lors de l'écriture de son livre Geisha. Ce témoignage est beaucoup moins romancé et peut-être moins prenant au niveau littéraire mais se montre très instructif !
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Dans ce récit autobiographique, Mineko Iwasaki raconte sa vie dans le monde des saules et des fleurs, celui des geishas de Kyoto qu'elle a intégré très jeune. Entrée à l'âge de six ans dans la maison Iwasaki en tant qu'atatori, future héritière de l'okiya, elle est devenue geiko à vingt ans et a renoncé à sa carrière à trente ans. La vie de Mineko a donc été très remplie, surtout qu'elle ne s'accordait aucun répit. Passionnée par la danse, elle visait l'excellence dans cette discipline comme dans sa profession. Jalousée par les autres, cela a eu pour effet de la faire redoubler d'efforts pour se perfectionner, quitte à ne dormir qu'une heure par nuit. Toute la formation d'une geiko est expliquée à travers son expérience. Ce monde si codifié est très intéressant à découvrir. Bien qu'elle ait respectée les traditions, Mineko s'est toujours battue pour en sortir et être indépendante. le regard de Mineko n'est évidemment pas partial mais son témoignage est très enrichissant.
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j'aime beaucoup ce livre qui retrace la vie de geisha de haut niveau, ne pas confondre avec les autres geihas du 18 eme siècle
mineko nous retrace sa vie qui se déroule jusqu'à de nos jour et nous fais découvrir ce monde cachée
je vous conseil derrière:
la mémoires d'une geisha (qui retrace une vie de second niveau)
et les mémoir d'inoue yuki, (qui est une geisha de fin 18ème)
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J'ai lu il y a plus d'un an le roman d'Arthur Golden "Geisha" et pour moi c'était un très très bon roman. Mais, je ne dirai plus trop la même chose aujourd'hui et après avoir lu celui-ci. Certes "Geisha" est vraiment bon, mais pas autant que cette Autobiographie. C'est ce qui fait de ce roman un énorme plus et tout son charme.

Mineko nous raconte donc sa vie de Geisha. Comment elle est entrée dans ce monde artistique et raffiné. de ses débuts de Maiko à Geiko. Elle est, dès son plus jeune âge, devenu une Atotori (l'Héritière) de l'Okiya qui l'a adopté. Ce qu'elle aime par-dessus tout ? La danse, elle voudrait vivre de la danse, mais les choses s'avère bien compliqué. Les codes de cet univers ne sont pas si simple que cela et ceux qui tirent les ficelles de ce monde artistique sont très stricts la-dessus.
Bref, Mineko est devenu une des meilleures Geiko de son époque et même d'il y a plus de 100 ans.

Si je le voulais, je pourrai parler de ce sujet pendant des heures et des heures. Il y a tellement de choses à savoir et à découvrir. J'ai découvert ce monde grâce au roman Geisha d'Arthur Golden et depuis, c'est un sujet que je trouve très intéressant et je veux en savoir toujours plus.

Cette autobiographie est très simple et rapide à lire. Les mots techniques employé par Mineko sont souvent suivis du descriptif et il y en a beaucoup ! Mais ce n'a pas gêné pour autant, justement, j'ai beaucoup appris sur cet univers.

Certains diront que Mineko est une personne égoïste, enfant gâté etc., mais ce qu'il faut savoir, c'est que dans ce monde, rien n'est comme le nôtre. Et comme Mineko a pris place dès son plus jeune âge dans ce monde en tant qu'Heritière d'une Okiya, donc pas les mêmes codes que les autres, je trouve tout à fait normal qu'elle réagisse ainsi. Non pas que j'approuve, mais qui ne l'aurait pas été à sa place ? On vous donne tout, sans rien faire et en plus de ça on vous donne le plein pouvoir sur des gens "en bas de la hiérarchie". Cela en énerve plus d'un, mais quand on prend du recul et qu'on se met cinq minutes à sa place, on comprend parfaitement pourquoi elle est devenue ce qu'elle est devenue.

J'ai adoré lire et suivre la vie de Mineko. On apprend à connaître la vie des Geisha dont a fait partie Mineko. Peut-être que les personnes qui ont un préjugé sur les Geishas changeront d'avis avec ce roman.

En tout cas, je vous le conseille !
Lien : http://lightsbook.wordpress...
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Ce livre écrit comme une biographie nous plonge dans ce milieu fermé qu'est celui des Geisha. On apprend beaucoup sur l'évolution d'une geiko et la culture japonaise, ses traditions et ses rituels.
On se rend compte de la dureté d'une telle vie une fois choisie, l'apprentissage de la danse, de la calligraphie, l'art de paraitre en public et surtout de ne jamais montrer ses sentiments.

Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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Concernant la couverture, elle est simple, mais aussi très parlante étant donné que l'on y voit une geisha. Couplé au titre, on sait dans quoi on s'engage en ouvrant ce livre.

Concernant la plume, je l'ai trouvée fluide, agréable joliment descriptive et très immersive. Les explications sont présentes pour se faire comprendre d'un lectorat novice sur le sujet des geishas et du Japon, sans pour autant ennuyer des lecteurs plus "confirmés".

En faisant quelques recherches j'ai appris qu'Arthur Golden, pour son livre Geisha, s'était inspiré de ce que lui avait raconté Mineko Iwasaki. Cette dernière a apparemment mal pris les libertés prises par l'auteur (notamment concernant le mizuage) et a décidé de rétablir la vérité.

Mais revenons-en au livre en lui-même.

Nous faisons la connaissance de Mineko (Masako de son vrai prénom) cinq ans, et de la façon dont elle renonce à rester dans sa famille pour entamer une formation de geisha. Enfin de geiko, qui est le nom des geishas à Kyoto. Je trouve cette décision un peu étrange, beaucoup trop mature, de la part d'une si jeune enfant qui, en plus, n'aime pas les inconnus et a tendance à se cacher dans un placard pour les éviter... Enfin bon, certains mûrissent plus vite que d'autres...

C'est donc très jeune qu'elle quitte la maison familiale pour s'installer à l'okiya Iwasaki de Mme Oïcha, afin d'en devenir l'héritière (l'atatori) et entre ainsi dans le "monde des fleurs et des saules". Nous allons suivre sa formation qui va lui faire entretenir un cadence infernale pendant bien des années, avec une volonté farouche d'être la meilleure (et une haute opinion d'elle-même, mais c'est ainsi qu'elle a été élevée...), ainsi très peu d'heures de repos et/ou de sommeil.

Cela sera encore bien pire lorsqu'elle passera maiko, puis geiko à vingt ans : entre calligraphie, ikebana, danse, musique, spectacles, cérémonie du thé, banquets (ozashiki), maquillage, habillage...

Ah, les kimonos ! Ça a de la gueule quand même, non ? Certains sont vraiment magnifiques ! Mais si vous saviez toutes les couches de vêtements qu'il faut porter en-dessous, le temps que ça prend de tout enfiler correctement, les codes à respecter selon les saisons, les détails personnels propres à chaque geisha... Idem pour les coiffures, le maquillage et les bijoux... Tout est soumis à des règles très strictes...

Honnêtement, même si l'argent n'est pas un problème pour Mineko (elle en a d'ailleurs longtemps ignoré l'existence étant donné qu'elle n'avait qu'à donner le nom de son okiya pour avoir ce qu'elle voulait) et qu'elle a vécu dans le luxe et la popularité, pour rien au monde je n'aurais voulu de sa vie !

Loin des clichés qui voient la geisha comme une prostituée de luxe, on s'aperçoit qu'elles sont en fait très cultivées pour arriver à divertir leurs clients. Elle se renseignent aussi sur les goûts de chacun pour répondre au mieux à leurs attentes et de doivent d'exceller dans tous les arts possibles. Sans compter qu'il leur faut un grand sens de la diplomatie et faire avec la jalousie de leurs consoeurs. Parce que oui, les femmes entre elles ne sont pas tendres, surtout avec celle qu'elles considèrent comme une rivale (enfin heureusement, nous ne sommes pas toutes comme ça... ^^' ). Mineko subira pas mal de harcèlement, qu'elle contrera en voulant absolument continuer à être la meilleure et ainsi gagner le respect de ses "collègues".

On s'aperçoit néanmoins à la fin, qu'à force de ne vivre que dans leur monde, elles n'ont pas certaines bases. Quand Mineko décide d'arrêter sa carrière et de s'émanciper, elle ne sait rien faire par elle-même, que ça soit la cuisine ou le ménage. Ce sont des choses dont elle est complètement ignorante.

En résumé, j'ai passé un très bon moment entre les pages de ce témoignage immersif. J'ai adoré me replonger dans cet univers japonais traditionnel, faste, fermé où l'élégance, la perfection et les arts sont les maîtres mots. Si vous aimez ou que vous voulez découvrir ce monde intriguant et mystérieux, je vous conseille fortement ce livre.
Lien : http://booksfeedmemore.eklab..
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Mineko Iwasaki a rédigé sa biographie suite à un conflit l'opposant à Arthur Golden. La vie de Mineko Iwasaki née Masako Tanaka est loin d'être banale. Elle vit avec sa famille à Kyoto dans le quartier de Gion. A l'âge de trois ans, Masako Tanaka est repérée par Madame Oîma qui dirige une maison de geisha (une okiya) qui voit en elle sa future héritière. En plus d'être une future geisha, Mineko Iwasaki héritera également de la direction d'une maison de geisha.

L'autrice a un tempérament assez spécial, elle est assez introvertie de nature et très exigeante envers elle-même. Ce livre contient sa vision de sa profession dont elle considère écorchée par la vision occidentale qu'Arthur Golden a donné.

Il est important de préciser qu'il s'agit de son point de vue personnel et de son vécu. D'autres anciennes geisha ont également publié des témoignages contradictoires avec celui-ci.


Lien : https://lutinreveurblog.word..
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C'est un témoignage très intéressant sur la vie des geisha. Un livre très instructif sur la culture japonaise qui m'était inconnue. Cette histoire se lit facilement.
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Cette autobiographie nous plonge au coeur de l'univers des geisha, avec son lot d'intrigues et de concurrence.

J'ai lu ce livre par curiosité après avoir lu Geisha d'Arthur Golden.
Cette autobiographie est tout aussi bien que le roman, car le réalisme y remplace le dramatique. En effet, on peut reprocher au roman une propension au flamboyant, certaines péripéties ne font pas très réalistes, mais ajoutent du piquant à l'histoire. Dans la biographie, l'histoire manque un peu parfois d'attrait, mais il n'empêche que Mineko relate des évènements qu'elle a vraiment vécus, ce qui permet de toucher le lecteur, peut-être plus efficacement que des circonstances romanesques artificielles.
Pour ces raisons différentes, j'ai adoré les deux histoires.

Les photographies intercalées au milieu du livre ajoutent un certain charme, car cela permet de s'imaginer au mieux les habillements et l'époque.
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J'ai mis du temps à trouver ce roman. Introuvable sur les brocantes et dans les librairies jusqu'au jour où j'ai appris qu'il n'était plus édité. Je suis du genre coriace mais j'ai enfin pu le lire.



J'ai appris que cette geisha fût une des personnes qui a aidé pour le livre "Geisha" d'Arthur Golden (livre que j'avais relativement bien aimé). Je suis un peu tombée sur le cul car j'ai lu plusieurs livres/biographies/autobiographies qui relatent la vie des Geishas dans le Japon d'hier et un peu dans celui d'aujourd'hui. Toutes les histoires diffèrent, chaques filles a sa propre façon d'être devenue Geiko et puis Maiko.



L'auteure du roman est devenue une atotori, c'est à dire, elle est l'héritière et doit renoncer à son nom, à celui que ses parents biologiques lui ont donné. Elle a choisi de se parfaire dans le domaine de la danse.



Au fil de la lecture, on comprends que Mineko a toujours été enfermée dans une sorte de cocoon pour ne quasi jamais en sortir sauf quand elle l'a enfin décidé. Certaines personnes ne comprennent pas que parfois le style est puéril mais en vivant presque recluse, je pense qu'il est tout à fait logique que la personne est un style relativement enfantin car elle n'a jamais vu autre chose que Gion.



J'ai appris des choses encore différentes par rapport à d'autres biographies, et j'ai également pu comprendre, pourquoi certaines personnes s'évertuent à penser que les Geishas sont des prostituées.



Ce livre n'est pas le premier mais je pense qu'il ne sera pas le dernier car ce style de vie m'intrigue (il ne me fascine pas vraiment). J'ai juste envie d'en apprendre plus.

Lien : http://sayyadina.over-blog.c..
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