AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,64

sur 37 notes
5
5 avis
4
14 avis
3
1 avis
2
1 avis
1
0 avis
Le courage de l'arbre est le nouveau roman de Léafar Izen publié chez Albin Michel Imaginaire, deux ans après La Marche du Levant. C'est un roman de science-fiction, et plus particulièrement un space opera. La superbe couverture a été réalisée par Manchu.

Le Courage de l'arbre se situe dans un avenir très lointain, dans lequel l'humanité a colonisé la galaxie tout en ayant perdu la localisation de la Terre des origines. Pourtant, les humains n'ont pas trouvé d'autres formes de vie intelligentes, mais simplement des animaux et végétaux. L'expansion sur d'autres mondes a été possible grâce à une découverte prodigieuse, le Phytoïde de Katz. C'est un arbre mystérieux dont on ignore la nature exacte et qui peut s'implanter partout sans nutriment particulier. En plus, les phytoïdes produisent tout ce dont les humains ont besoin pour terraformer une planète en plusieurs siècles. Planter des forêts de phytoïdes sur une nouvelle planète permet de la rendre habitable à longue échéance. Les phytoïdes ont ainsi permis à l'humanité de survivre en colonisant et terraformant de nouvelles planètes.

Concernant les déplacements entre mondes, une nouvelle technologie basée sur la manipulation du champ gravitationnel local les a rendu possible à très grande vitesse. L'évolution des technologies a aussi permis la création d'un réseau de communication global appelé l'Egrégore, sorte d'Internet en encore plus poussé. Tellement puissant que l'Egrégore permet de synchroniser les vies n'importe où on se trouve et qu'il est devenu le nom de la civilisation actuelle, les humains étant des homo-egregorius. Cela a également donné un transhumanisme courant puisque tout le monde est équipé d'un implant neuronal, relié à l'Egrégor. Cet implant a permis l'invention de l'imago, sorte de double dans la matrice. L'imago permet aussi de stocker les souvenirs, les vies entières et de les conserver en cas de décès des individus. Ils seront ensuite transférés dans un corps d'emprunt ou un clone selon les désirs et fortunes des individus. La mort n'est plus une fin en soi.

Voilà pour les grandes lignes de l'univers développé par Léafar Izen. Il est riche, avec des concepts certes déjà vus mais organisés de belle manière, sans trop d'explications, ni de hard science. Léafar Izen nous entraine dans son intrigue comme si l'univers était familier au lecteur. de plus, les concepts scientifiques sur lequels reposent l'univers sont assez nombreux. On comprend les différents éléments grâce aux agissements des personnages et aux dialogues. L'immersion au début est un peu difficile du fait des termes propres à ce monde et aux différents concepts. Cependant, une fois ce pas franchi, on rentre facilement dans l'histoire grâce à un rythme très entrainant. le roman reste abordable et parfaitement lisible pour les non scientifiques mais il faudra juste passer le cap du début et des différents termes employés.

Le roman raconte l'histoire de Thyra, une jeune ethnologue effectuant des recherches sur un peuple ayant décidé de se couper de la technologie et vivant dans un état « primitif ». Mais l'Egrégore lui ordonne de tuer un membre de cette civilisation sans aucune véritable explication. Bien entendu, Thyra ne peut s'y résoudre, et la jeune femme va se retrouver en fuite avec Humk, celui qu'elle devait tuer, et Roonis, un ami. L'intrigue en elle-même n'est pas le plus intéressant du roman, on devine assez facilement certains éléments. Néanmoins, l'auteur gère très bien le rythme du récit ainsi que son aspect divertissant mêlé de réflexions.

La lecture du roman s'avère très agréable, en partie grâce au style fluide de l'auteur, aux différents rebondissements et aux thématiques traitées comme l'hyper-connectivité, les choix de vie ou encore la quasi immortalité offerte aux personnages. Ces derniers sont bien construits et évoluent tout au long du récit. J'ai eu un peu de mal avec Thyra au début du récit, ses réactions étaient un peu forcées, mais un changement au milieu du roman fait bien progresser son caractère.

Le courage de l'arbre se révèle ainsi un roman fort différent de la Marche du Levant au niveau univers, mais avec pas mal de similitudes dans les thématiques et manière de les traiter. La plume de Léafar Izen s'affirme tout comme le rythme du récit. Malgré quelques petits défauts et une fin trop rapide, le roman est une très bonne lecture inscrivant Léafar Izen dans les écrivains à surveiller de près.
Lien : https://aupaysdescavetrolls...
Commenter  J’apprécie          50
J'ai entamé mon cycle "SF Française" de l'été avec le Courage de l'arbre et je dois dire que j'ai été agréablement surpris.
Le style de Léafar Izen est très fluide et sert à merveille la description du monde qu'il met en place. J'ai aimé les noms, les toponymes tous très poétiques (l'égrégore, l'okodrée, etc.), il y a quelque chose de l'ordre de la Fantasy chez cet auteur.
L'histoire est prenante et nous embarque dans un space opera que l'illustration de couverture ne laissait pas deviner. Auteur à suivre, roman à lire.
Commenter  J’apprécie          40
« le courage de l'arbre » est un livre que j'ai eu un peu peur de lire quand j'ai découvert le résumé. J'ai tout de même décidé de me lancer dans sa lecture car j'avais beaucoup aimé le premier livre de l'auteur : « La marche de levant ». Finalement, le côté « complexe » de cet univers est bien passé et il y a pas mal d'éléments que j'ai appréciés à cette lecture même si elle n'a pas toujours été fluide.

Le début de la lecture a été un peu chaotique car j'ai rencontré quelques difficultés à comprendre le vocabulaire des premiers chapitres. Les explications viennent d'elles-mêmes à la lecture des scènes mais les termes ne sont pas expliqués clairement. le rythme tranquille du début du roman laisse le temps au lecteur de découvrir ce que l'auteur a construit. D'autant qu'au début du roman, on suit un unique personnage. Une fois cette adaptation faite, on rentre dans le vif du sujet et les événements s'enchaînent. On est ainsi plongé dans le roman.

La construction de l'univers de l'auteur m'a un chouïa déstabilisé. L'auteur décrit beaucoup l'espace spatial dans sa globalité mais très peu le mode de vie des personnes, ce qui peut se passer sur chacun des mondes. Il en reste une sorte de manque pour ma part puisque j'aurais aimé plus de détails sur ces humains futuristes.

A cela s'ajoute un côté très scientifique à ce Space Opera … lui aussi un peu particulier. En effet, le futur s'implique dans une démarche scientifique qui a fait beaucoup de progrès depuis notre temps. Pour cela, l'auteur utilise un vocabulaire qu'on retrouve dans les théories physiques actuelles mais ne suit pas toujours la mécanique qui lui est associée …
Et j'ajouterai qu'il manque un peu d'explication sur certains éléments scientifiques. C'est peut-être voulu puisque l'Homme du roman est encore face à beaucoup de mystères !

J'ai apprécié un des thèmes forts du roman basé sur l'identité et son évolution dans le temps. Il y a des questionnements sur le changement d'une personne dans le temps, face à des évènements distincts, des souvenirs distincts mêmes ! J'ai trouvé cela intéressant et cela fait réfléchir sur l'impact de nos actions sur notre cheminement.

Les personnages sont attachants et offrent deux points de vue très différents sur la situation à laquelle ils font face. Ils amènent chacun leur domaine de vie dans l'aventure et des situations concrètes dans un monde où beaucoup de choses se partage virtuellement.

En effet, l'autre thème très représenté dans le roman est l'hyperconnectivité. L'intrigue en présente des côtés néfastes puisque l'Homme en est très dépendant et que le « méchant » de l'intrigue y est né. Et c'est à ce moment que je trouve le roman un peu anticipatif dans sa mise en garde contre le développement toujours plus important du « réseau ».


J'ai bien aimé les thématiques abordées dans ce Space Opera. La fin est un peu rapide et laisse les personnages eux-mêmes un peu dubitatifs ^^' Les questionnements auxquels ils font face sont intéressants pour le lecteur. Un roman bien différent du premier de l'auteur mais qui s'ouvre toujours sur notre futur.
Commenter  J’apprécie          30
Le courage de l'arbre a été pour moi une excellente lecture. Si le début peut sembler un peu ardu, le temps de s'approprier l'univers et les termes spécifiques qui lui sont liés, l'intrigue devient vite très fluide et divertissante. Léafar Izen nous emmène dans une aventure interstellaire entre voyage spatial et découverte des planètes aux côtés de personnages sympathiques qui démontrent une évolution très intéressante. le voyage prend vite des allures apocalyptiques, apportant son lot de tension et de rebondissements au récit. de plus, outre le côté divertissant, l'auteur interroge de manière pertinente sur notre dépendance, à travers cet univers où la survie de l'humanité repose sur une technologie omnisciente et des arbres étranges aux propriétés mal comprises.

Lien : https://sometimesabook.wordp..
Commenter  J’apprécie          30
Un roman écologique avec pour thème un arbre qui permet une terraformation sur n'importe quelle planète et où tout le monde peut communiquer à travers un réseau commun. Trop bien !

Ce fût une bonne lecture mais je n'arrive pas à savoir si j'ai aimé ou pas. Ce qui est sûr c'est qu'il a beaucoup de points positifs.

L'ultra-connexion aux réseaux est parfaitement dénoncée. le retour aux sources, à nos véritables sensations, au rapprochement avec la nature est bien mis en avant, dans la première partie. le principe d'émanation est excellent. Les termes technologiques ne sont pas étouffants. le côté philosophique du roman m'a énormément plu dans la seconde partie du roman. La dépendance à cet arbre de vie fait peur mais reflète parfaitement nos réflexions actuelles sur l'écologie. Il est clair que ce livre fait réfléchir et va me rester en tête un moment.

Mais il y a des défauts également. C'est tout à fait subjectif et ne concerne que moi (enfin pas que).

J'ai trouvé des scènes inutiles, gênantes et parfois sexistes. Je ne me suis pas attachée aux personnages avant la deuxième partie du livre et encore pas à tous. Je n'avais pas plus envie que ça d'y retourner alors que je voulais connaître la fin. Certaines choses n'étaient pas assez approfondies à mon sens. Et la fin m'a donné cette sensation de "tout ça pour ça !"

Dit comme ça, ça peut faire peur mais je pense sincèrement que c'est un livre à lire jusqu'au bout, avec un discours maladroit parfois mais qui vaut la peine qu'on se fasse son propre avis car dans l'ensemble il y a un très gros potentiel.
Commenter  J’apprécie          20
Le courage de l'arbre me faisait de l'oeil depuis un bon moment et j'ai sincèrement apprécié ma lecture m'ayant faite voyager et réfléchir à de nombreux thèmes contemporains.

Ci-dessous, les éléments marquants durant cette lecture:

- Un magnifique world-building: il est complexe et nécessite une grande attention durant les 50 premières pages. Une fois ce contexte appréhendé, tout coule facilement et vous pouvez dédier votre lecture à l'intrigue. On se retrouve dans un univers dominé par l'humain de par la terraformation d'une majorité de planètes et cela grâce au phytoide qui synthétise les éléments manquants afin que la planète soit propice à l'homme (relation de dépendance). Les humains se voient dotés d'un système leur permettant de communiquer avec tous leurs semblables (informations mais aussi flux de sentiments) mais faisant également office de régulateur d'émotions.

- La plume de l'auteur est très agréable à suivre. Elle est bien équilibrée entre descriptions imagées, dialogues et actions révélant une écriture très personnelle dont on se sent proche qui renforce l'immersion. Les petites pointes d'humour constantes durant la lecture m'ont régulièrement fait sourire, donnant du dynamisme au récit. Un petit exemple: « son entrejambe n'a plus la prétention de défier la modeste gravite de D-Cyg ». C'était une lecture bienveillante, poétique et pleine d'enseignements.

- La réflexion est omniprésente dans ce roman sur des thèmes que j'affectionne. Ce qu'il faut retenir selon moi, c'est que tout est une question d'équilibre. L'hyper connectivité de l'espèce humaine met en exergue l'absence de relations sociales entre ses différents membres. Elle peut cependant apporter de belles choses puisque c'est en partie grâce à elle que nos personnages Thyra et Roonis se rapprocheront. le danger potentiel que représente une IA trop développée dans un monde trop connecté est également abordé. Enfin, le transhumanisme et ses dérives sont au coeur de ce roman et permettront au lecteur de se poser des questions essentielles.

Cette lecture fut pour moi un magnifique voyage qui permet de prendre du recul et qui rappelle que rien ne vaut le contact humain. « L'énergie qui transite entre les deux poitrines accolées rivalise avec celle d'une communion ouverte. »
Commenter  J’apprécie          20
Il y a deux ans, je lisais le singulier La Marche du Levant dont l'univers visuel me frappe encore. J'ai donc été ravie de découvrir qu'Albin Michel Imaginaire suivait son auteur et nous proposait de ce fait son nouveau récit, un space opera fort singulier lui aussi.

Quand j'ai débuté cette lecture, plus courte que son prédécesseur d'un bon quart de pages, j'ai d'abord été enchantée. Forcément la fan de SF se déroulant à la fois dans l'espace et sur des planètes en moi était plus que ravie de découvrir cet univers où l'humanité est reliée entre elle par un réseau de communication tentaculaire et fort invasif qui bien sûr va se révéler être une menace.

L'auteur nous offre d'entrée de jeu, un récit immersif, qui nous plonge aux côtés de son héroïne, Thyra, dans les méandres du fonctionnement de la galaxie. Cela commence tranquillement par la découverte du fonctionnement de cette humanité qui s'est répandue un peu partout sur divers planète et garde le contact grâce à l'Egrégore, ce fameux réseau de com tentaculaire. Avec Thyra, nous allons à la découverte d'un peuple primitif qui justement ne rentre pas dans les cases, mais c'est alors que tout déraille. Tout se serait très bien passé si les instances du pouvoir central n'avait pas demandé à Thyra une mission contre nature : éliminer un autochtone qui semble les déranger. le rythme du récit change alors et s'emballe pour nous embarquer dans une mission qui conduira l'héroïne à percer les secrets de l'organisme régissant son univers. Une quête des origines qui rappelle de nombreux récits de SF que j'ai adoré, comme l'emblématique Fondation d'Asimov ou Hypérion et Endymion de Dan Simmons, ce qui ne pouvait que me séduire.

Faisons un petit point sur l'univers. Tout comme chez ses illustres prédécesseurs, le Courage de l'Arbre nous emmène dans un futur très lointain où la Terre originelle est bien loin et où l'humanité s'est répandue partout dans la galaxie. Si elle a réussi cet exploit, c'est grâce un arbre mystérieux qui a apporté les éléments nécessaires pour que la vie puisse s'implanter partout même si la planète, la lune ou l'astéroïde n'y était pas propice à la base. Cet arbre, c'est le Phytoïde de Katz. Cependant, on ne sait rien de sa nature propre. Pour pouvoir s'imposer partout à si grande échelle, l'humanité, qui est la seule espèce intelligente a priori, a également dû développer une technologie pour communiquer sur de longue distance, c'est l'Egrégore, qui via un implant neuronal permet ce large réseau de communication, mais pas que. Il permet également de contrôler la population et cela en agissant à de multiples niveaux sur leur vie personnelle, pouvant modifier leur perception de la réalité, donc leurs sentiments et du coup leur personnalité. Il est capable de créer des sauvegardes de d'eux-même et donc de leur conférer une forme d'immortalité - Total Recall si tu m'entends ;) -. Et tout cela semble mystérieusement intriqué.

Pour mettre en scène ce space opéra à la plongée vertigineuse dans notre hyper connectivité et ses dangers, l'auteur a eu la bonne idée d'imaginer un duo de héros chien-chat comme on les connaît bien, rappelant pour ne pas les citer une Leia affublée d'un Han Solo. En effet, Thyra, jeune ethnologue, n'a que faire de Roonis, sorte de trafiquant en tout genre, qui va directement se prendre d'affection pour elle, mais les hasards de cette aventure inattendue vont les mettre sans cesse en relation et les amener à être bien plus proche qu'elle ne l'aurait désirait. de cela naît une balance séduisante où chacun tente de mordre l'autre dans un premier temps. Puis suite à un twist que je tairai, nous verrons naître une toute autre relation bien plus profonde entre eux, qui apportera une nouvelle dynamique fort intéressante.

Mais si j'ai aimé les personnages, c'est plus du côté de la mythologie qu'il faut chercher ce qui m'a séduit. En effet, en recevant un ordre qu'elle ne comprend pas et en refusant de le suivre, Thyra va se frotter aux fondements même de son univers et nous allons alors suivre, nous lecteur, sa quête pour comprendre ce qui se cache derrière l'Egrégore. J'ai beaucoup aimé la métaphore ou l'avertissement, c'est selon, que ça cache sur notre rapport et notre envie d'être hyper connecté à tout et à tous ou notre désir d'immortalité. J'ai beaucoup aimé, forcément, la place et le rôle joué par les I.A. que l'on découvre au fil des chapitres. C'est en soi assez classique, déjà vu dans de multiples titres de SF et cela a des relents de grands classiques du genre, mais cela fonctionne cependant très bien, car on a sans cesse envie de la suivre pour être nous aussi confronté à cette réalité qu'on devine, surtout que s'y mélange aussi une mythologie plus terre à terre au sens le plus strict du terme, ce qui est assez singulier. C'est toujours étrange de voir la nature et la technologie se mélanger comme ici avec le mystérieux Phytoïde de Katz (un arbre) qui a permis de rendre viables et donc de coloniser des milliers de planètes.

Cependant, si j'ai eu du rythme dans ma lecture, de l'aventure, des tensions, des personnages haut en couleur et de la réflexion, il m'a manqué ce côté très visuel, clinquant et singulier, et quasi cinématographique que j'avais eu avec le précédent roman de l'auteur et que je m'attendais à retrouver ici. Celui-ci avait un vrai concept frappant qui m'a manqué ici. Je ne dis pas que tout ce qui tourne autour du Phytoïde de Katz et de l'Egrégore n'interpelle pas, mais j'ai trouvé ça assez classique au final. J'ai déjà eu des romans avec une espèce de nature singulière au coeur du récit. J'ai déjà eu des histoires avec de la théorie quantique en veux-tu en voilà où je ne comprenais pas grand-chose lol. J'ai déjà eu des histoires avec un réseau tentaculaire connectant tout le monde. Ici, j'ai eu l'impression de rester un peu en dehors à cause de cela.

Je reste donc une nouvelle fois un peu sur ma faim avec Léafar Izen, qui a le chic pour titiller ma corde sensible et toucher à des sujets qui me plaisent, trouver des concepts qui me restent en mémoire, mais qui pêche à me capturer totalement lors de leur mise en oeuvre. J'aime sa plume, j'aime son univers, mais il me manque tout de même quelque chose, une implication plus forte, une originalité plus grande encore pour lui permettre de s'éloigner de ses inspirations qu'on sent un peu trop et surtout une fin qui m'impacterait plus, me mettrait une vraie claque avec une grosse surprise, parce que je crains un peu d'oublier très vite le dénouement pour ne retenir que le voyage qui y a conduit. Est-ce une déception ? Loin de là car j'ai tout de même beaucoup voyagé et surtout pas mal réfléchi à ses côtés, ce qui est déjà très bien.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
Commenter  J’apprécie          20
Coucou mes Mystigris 😉

J'ai lu le courage de l'arbre de @léafarizen merci encore aux éditions @albinmichel et @albinmichelimaginaire pour cette belle découverte ☺️

🅲🅷🆁🅾🅽🅸🆀🆄🅴 On suit Thyra une jeune ethnologue indépendante qui vit dans la jungle du plateau d'Okodrée. Elle étudie un peuple retourné à l'état primitif. On suit en parallèle Roonis, un jeune homme bricoleur trafiquant divers gadgets. L'Égregore, un système hyperconnecté exige d'elle de tuer un vieil autochtone. Thyra ne peut s'y résoudre et pour cela elle sera traquée. Accompagnée de Roonis, ils vont s'embarquer dans une incroyable aventure interstellaire.

🄼🄾🄽 🄰🅅🄸🅂 J'ai adoré la plume de Léafar Izen très poétique et abordé avec beaucoup d'empathie. Un univers bien expliqué et imagé, on le découvre tout en finesse et délicatesse. Toutefois c'est un monde complexe, pour ma part j'ai pris le temps de lire et savourer ce space opéra. Par ailleurs, une chose m'a fascinée c'est le Phytoïde de Katz, la découverte qui a permis aux hommes de s'installer sur des milliers de planètes et les coloniser. Sans ces arbres apportant de l'eau ainsi que d'autres substances, l'air serait irrespirable et inhabitable. J'ai aimé cet univers hyper connecté mais très proche de la nature et des émotions de chacun (un peu trop parfois selon le point de vue de Thyra.

🄲🄾🄽🄲🄻🅄🅂🄸🄾🄽 Un excellent space opéra à la pointe de la technologie tout en étant connecté à la nature et aux émotions. Je suis ravie d'avoir pu découvrir cet auteur et son univers et je me ferais un plaisir de lire son précédent roman.
Commenter  J’apprécie          10
Ce n'est malheureusement pas un coup de coeur mais ça aurait pu le devenir. Seulement, la fin est décevante.
Il y avait pourtant tout de réuni pour faire son petit effet : un monde bien construit, difficile à appréhender au début mais bien amené. le cerveau n'étant pas habitué à certains jeu de l'esprit et du temps. J'ai retrouvé le même étourdissement que lorsque je lis des livres sur l'astronomie et j'ai adoré ce sentiment. Les possibilités et les hypothèses sont infinis et c'est ça que j'adore dans la science fiction.
Les personnages sont bien construits, l'ambiance est superbe.
C'est donc avec tristesse que j'annonce que je suis passée totalement à côté de la fin... c'est un univers incroyable mais ce goût amer qui reste lorsqu'on referme le livre est pérenne...
Dommage, pourtant je pense qu'il mérite d'être lu et découvert !
Commenter  J’apprécie          00
💫
Dans ce futur lointain les hommes sont maintenant connectés au travers d'une glande appelée imago. Un double neuronal qui régule les humeurs aide à ce concentrer. Mais ne fait-il pas plus que cela ? Plus besoin d'appareil pour se contacter ou de parler, la communication est directe d'esprit à esprit. Grâce à l'imago couplé à l'Egrégor, une trame qui connecte tous les systèmes séparés par des années-lumières, et les humains. Y transite, média, pensée, communication, connaissance…
Après 50 pages de mise en place de l'histoire qui peuvent paraître complexe et technique, mais qui décrivent ce monde riche et vaste, on commence l'histoire réelle.
Pour moi cette phase d'explication m'a permit de m'immerger dans l'histoire.
Alors oui les référentiels de valeurs ne sont pas ce que l'on connaît. Mais nos référentiels sont liés à nos connaissances terrestres (le mètre par rapport au méridien terrestre, les heures/jours/année par rapport à la rotation de la Terre). Les personnages ne connaissant pas la planète origine perdue depuis longtemps ils ne peuvent pas faire référence à la gravité terrestre. Mais simplement donner une unité de mesure qui a un sens pour eux. Chaque planète ayant sa propre rotation, sa propre gravité, il a fallut mettre en place un système d'unités de base.
💫
Les pages suivantes se dévorent. Elles tournent sans que l'on ne s'en rende compte.
Je peux diviser ma lecture en 2. Une première partie qui m'a réellement captivée. Je suivais Thyra dans ses quêtes. J'avoue que c'était moins le cas dans la deuxième partie. J'ai trouvé le dénouement moins original et un peu trop rapide. Mais cela reste une bonne lecture. Exigeante mais immersive.
Par contre je n'ai pas compris le rapport avec le titre. Si quelqu'un veut bien me l'expliquer.
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (76) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4902 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}