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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une aventure de Blake et Mortimer différente des premières, axées davantage sur des complots d'envergure internationale. Ici, il s'agit davantage d'une affaire criminelle qui dépasse les compétences de la police anglaise. C'est plus réaliste. En effet, un mystérieux cambrioleur s'amuse à déjouer les forces de l'ordre en faisant des coups d'éclat, des vols incroyables sous les yeux de tous et réussissant toujours à s'échapper en faisant mordre la poussière aux autorités. Non sans laisser un souvenir… un mystérieux symbole, la fameuse marque jaune (la lettre grecque M). Et voilà que ce cambrioleur se targue de pouvoir voler les bijoux de la couronne. Voilà qui est de trop! Nos deux héros Blake et Mortimer sont appelés en renfort. Mais eux aussi rencontrent des difficultés… momentanément, bien entendu. J'ai bien aimé ce volet, tout aussi rempli d'actions que les précédents, peut-être moins spectaculaires mais, justement, plus crédibles. Bon, le dénouement l'est un peu moins mais, après tout, on était dans les années 1950, presque tout était permis à l'époque. Dans tous les cas, c'était divertissant. le mystère est également présent, avec cet ennemi impossible à attraper, qui fait jaillir des éclairs et qui semble immunisé contre les balles. Presque surnaturel, bien que je me doutais qu'il y ait une explication rationnelle, scientifique, derrière tout cela. Justement, parlons-en, de cet adversaire redoutable. Ce que j'ai moins aimé, c'est le retour du comte Olrik. À croire qu'il qu'y ait qu'un seul antagoniste dans le monde entier, qu'il est toujours dans les pattes des héros. Surtout qu'il semble diminué, entrainé malgré lui dans cette histoire de vols spectaculaires. Mais bon, pour tout le reste, je suis encore preneur et j'ai hâte de relire la suite.
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Londres.
Big ben vient de sonner une heure du matin. La pluie s'abat sur la capitale.
Dans la Tour de Londres, une ronde du « Royal Fusiliers » achève d'inspecter les sentinelles qui montent la garde autour des tours où sont abrités les joyaux de la couronne.
Soudain, dans le corps de garde, la lumière s'éteint. Une lanterne de secours est allumée. Sortant du corps de garde, le sergent tombe sur une sentinelle inanimée. Un Yeoman (garde du trésor royal) accourt. Plusieurs gardes gisent inanimés. Dans la chambre du trésor, la couronne impériale a disparu. Sur la porte d'acier se trouve le signe fatidique de la Marque jaune…

Critique :

Le moment est venu pour Blake et Mortimer des retrouvailles avec Olrik… Un Olrik bien diminué…
Londres tremble sous les méfaits accomplis par « La Marque Jaune », un malfaiteur d'une force et d'une habileté sans commune mesure avec un être humain ! Et si ses pouvoirs ne se limitaient qu'à la force et à l'équilibre ! Mais non, il semble disposer de qualités bien plus étranges et puissantes. Qui pourra l'arrêter ?

Voici probablement l'album d'Edgar Pierre Jacobs le plus abouti graphiquement. L'auteur y joue allègrement avec les silhouettes et les ombres. Il y a une grande dynamique jusques et y compris les plis des vêtements. Rien d'étonnant à ce que Jacobs ait servi de modèle à des générations de dessinateurs. La marque jaune dégage une telle puissance graphique qu'elle en est devenue pratiquement un logo pour l'oeuvre d'Edgar P. Jacobs.

Que dire du scénario ? Je reste perplexe à cause de tous ces blablas propres à la bande dessinée des débuts de la ligne claire. Comment sont-ils perçus par les jeunes d'aujourd'hui ? Mystère. Difficile pour moi qui redécouvre avec nostalgie ces histoires qui datent de ma lointaine adolescence de porter un jugement. Je trouve le style à la fois vieillot et plein de charme, mais ayant découvert les aventures de Blake et Mortimer il y a près de cinquante ans, il m'est resté un vif intérêt que ne partageront probablement pas des lecteurs plus jeunes.
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Cela faisait des années que je n'avais plus relu un Blake et Mortimer… Il est un fait que, dans ma collection de bédés, ce sont des albums que je relis le moins souvent, contrairement à des Astérix, pour ne pas le citer.

Une fois en main, l'album pèse son poids et il n'est pas avare en pages puisqu'il est composé de 96 planches !

Les dessins "ligne claire", chère aussi à Hergé, font toujours des merveilles sur mes petits yeux, les détails sont foisonnants et les différents visages remarquablement exécutés.

Si les dessins d'Edgar P. Jacobs sont détaillés, il en va de même pour son scénario et ses bulles (phylactères), qu'elles soient de dialogues ou explicatives. Et c'est lourd, très lourd !

Dans un souci de tout vouloir nous expliquer, l'auteur multiple les grands cadres avec des textes, ce qui pourrait faire fuir (ce qui fera fuir) les lecteurs peu habitués à ce genre de narration copieuse, à cette cuisine réalisée au beurre, à la crème, aux oeufs, avec un max de sucre…

C'est savoureux, ça ne laissera pas une dent creuse, on a de quoi s'occuper pour toute une longue soirée, alanguie sur sa terrasse et on aura encore des restes pour le petit-déj du lendemain, mais quand c'est trop lourd, et bien, c'est trop lourd ! (les philosophes ont du souci à se faire, j'arrive avec mes grandes pensées profondes).

Mes souvenirs de cet album étaient pourtant bons… Si ma mémoire est une passoire, elle garde pourtant les émotions ou sensations ressenties de mes lectures passées et mon subconscient se réjouissait, tel un jeune chiot, de cette relecture.

Sans aucun souvenir par contre du "coupable", je n'ai pas mis longtemps à le retrouver, sa perfidie se portant sur son visage et peu de temps après, un nom a réveillé le reste et je savais qui se cachait sous le masque de l'Ombre Jaune, ce génie du crime, ce Napoléon de la cambriole (et pas Edgard de la cambriole) qui est arrivé à barboter les bijoux de la couronne, gardés dans la Tour de Londres ! Bon sang, mais c'est bien sûr !

Le capitaine Francis Blake de l'Intelligence Service et de son ami le professeur Philip Mortimer sont sur l'enquête car en plus d'avoir réalisé des cambriolages spectaculaires, d'avoir mis les gardes hors d'état de nuire, la Marque Jaune a enlevé quatre personnes et si on ne trouve pas le mobile, impossible de trouver le coupable.

Le récit est dense, bourré de fantastique, de science-fiction et de bons sentiments anglais, comme nous les connaissons à travers la littérature qui fait la part belle à leurs travers, justement, dont l'un est de se considérer comme mieux élevés que les autres nations, plus calmes, plus mieux, plus anglais, quoi !

Autant où j'avais apprécié la lecture de l'album plus jeune, autant je suis plus critique en ayant pris de la bouteille car rien n'est plus frustrant et téléphoné que le Méchant qui explique tout à son prisonnier, donnant du temps aux autres pour intervenir ou au prisonnier pour renverser la situation.

On en arrive même à se dire que sans les explications du Méchant, une partie de l'enquête serait restée dans le flou.

Si le graphisme "ligne claire" de l'album est une oeuvre d'art, si les cases regorgent de détails et que les visages des personnages sont d'un beau réalisme, il y a, selon moi, trop de bla-bla, ce qui ralentit la lecture et la fait durer, durer, mais durer… Sans doute mieux qu'un gel de chez ©Durex pour retarder l'éjaculation… Désolée, mais à un moment donné, il faut quand même conclure !

Anybref, me revoici, une fois de plus, le cul entre deux chaises car, malgré les bla-bla et les tracas de nos deux compères, cette redécouverte s'est bien passée, j'ai eu de quoi nourrir mon cerveau de lettres et de phrases et si à un moment donné, j'aurais bien cravaché tout ce petit monde pour qu'il avance un peu plus vite, je me suis tue car avec cet album, on en avait pour son argent et pour des heures de lecture garantie.

Ça a sans doute mal vieilli, ce qui était la norme dans les années 50 ne l'est plus en 2020 (presque 70 ans, bigre !) et pourtant, la bédé garde tout son charme et est digne de faire partie de la biblio d'un bédéphile qui se respecte où tous les genres littéraires se côtoient.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Sans doute le plus connu de la saga des Blake & Mortimer, où les héros se trouvent aux prises avec leur ennemi, l'impitoyable Olrik qui finit toujours par en réchapper et revenir au fil des aventures du duo.
Des dessins soignés, comme la Ligne Claire sait en faire, des scénarios soigneusement élaborés, et des phylactères parfois longs qui peuvent rendre la lecture fastidieuse, en particulier lorsqu'on est enfant.
Mais un univers tellement attirant qu'on y retourne sans se lasser.
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Un mystérieux voleur masqué met Londres en coupe réglée ,s'en prenant même (Goddam!) aux bijoux de la couronne.Il semble invulnérable et signe ses forfaits d'une mystérieuse Marque Jaune . Blake et Mortimer sont chargés de l'enquête sur le vol puis sur les enlèvements de personnalités perpétrés par le même personnage. Cet album est sous le signe de la science-fiction (même s'il se présente comme la suite du Mystère de la Grande Pyramide ) dans sa variante savant fou. le texte est toujours aussi abondant l'intrigue solide (cependant il suffit de voir la tête de Septimus pour comprendre qu'il n'est pas clair. ) et on retrouve un vieil "ami". Souvenir personnel : cet album m'a valu des cauchemars récurrents en particulier à cause de scènes nocturnes où apparaît "Guinea pig". Logiquement (masochisme quand tu nous tiens) c'est mon Jacobs préféré.
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Considéré par les adeptes de la série comme le meilleur tome, La marque jaune détient, il est vrai, une place à part dans les aventures de Blake et Mortimer. L'album, qui se passe dans la seule ville de Londres, baigne dans une atmosphère oppressante que est celle des docks, des caves bétonnées, des intérieurs feutrés où tarde à se faire jour une vérité que le lecteur poursuivra durant une bonne partie de l'aventure. C'est un Londres bien sombre qui est mis en dessin, rappelant les escapades terrifiantes de Jack l'Eventreur, loin de la carte postale d'une ville qui fut la capitale du plus grand empire de l'Histoire.

Fidèle à ses habitudes, E'P. Jacobs se sert de la science, et de ses dérivés dangereux, pour construire son histoire. Il sera question ici de savant fou et d'une sorte de télépathie mécanique absolument terrifiante. Mais ce qui frappe et rend La marque jaune différente des autres aventures, c'est le rôle assigné au célèbre scientifique et à son ami le capitaine. Jusqu'au dernier moment, ils ont un coup de retard sur la Marque Jaune, un ennemi insaisissable qui garde l'initiative du jeu. de là surgit une tension narrative qui rappelle les vieux romans noirs ou d'espionnage, dans lesquels le héros subit et tarde à prendre la main.

Pis, il en va du prestige de la Couronne et de l'empire, rendu ridicule par les exploits de la Marque Jaune. Mais tandis que la bande-dessinée commence comme une affaire d'Etat, elle évolue sensiblement mais sûrement vers la vengeance personnelle, faisant aussi de cette histoire une histoire d'hommes. Un album remarquable de maîtrise narrative !
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Délicieusement rétro !

L'enquête minutieuse menée par Blake et Mortimer pour retrouver l'infâme Marque Jaune a le charme désuet de certains vieux films en noir et blanc tombés dans l'oubli.

Quelle élégance, tout de même, ces gentlemen faisant preuve d'un savoir-vivre à toute épreuve ! Ils n'entrent nulle part sans frapper. Ils sont toujours correctement habillés. Même le méchant prend la peine d'envoyer un petit mot (d'une vingtaine de lignes !) pour demander à ses adversaires de renoncer à le pourchasser.

Ca, c'est pour le côté plaisant de la lecture. le côté moins agréable, c'est que l'ouvrage est davantage un roman illustré que de la bande dessinée (même selon les standards de l'époque). La surabondance de textes, parfois inutiles, parfois redondants, et généralement indigestes, rend la lecture fastidieuse.

Mais bon, je ne vais pas faire la fine bouche, il s'agit malgré tout d'un monument de la bande dessinée. A lire, ne fut-ce que pour parfaire sa culture générale.
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Après une relecture des cinq premiers tomes qui m'avaient beaucoup refroidi quant à l'univers de E.P. Jacobs, c'est avec beaucoup d'appréhension que j'ai démarré ce sixième et dernier tome en ma possession.

Au niveau des dessins, je n'ai rien à redire si ce n'est que les cases sont parfois vraiment surchargées en textes. E.P. Jacobs ne laisse vraiment aucune chance à ses dessins de s'exprimer par eux-même. Il ne peut s'empêcher de fournir aux lecteurs, ce qui par moment m'a semblé être une aide ou une précision de trop. Craignait-il à ce point que son lectorat ne saisissent pas tout de l'action ? Donc, encore une fois, il y a cette redondance caractéristique chez cet auteur de décrire par les mots le moindre dessin.

En ce qui concerne l'histoire, j'ai été beaucoup plus emballé que pour les tomes précédant. Cela m'a même surpris mais j'ai aimé suivre cette histoire qui contient tout de même son lot de suspense. Bon, je me souvenais qu'Olrik jouait un rôle dans tout cela mais je ne me souvenais plus du tout du fin mot de l'histoire. le seul soucis et reproche au cours de ma relecture serait au niveau du . Il est bien trop rapidement suspect !!!! Heureusement, le récit m'a tenu en haleine ne serait-ce qu'au niveau du "comment" de la "Marque Jaune". Ouf !
L'action reste lente comme dans les précédents opus mais je ne sais pourquoi, cette fois ça ne m'a pas vraiment dérangé. Peut-être parce que l'histoire m'intéressait et qu'elle ne tenait qu'en un seul et unique tome !

Bon il y a quelques défauts, incohérences, manques mais franchement je n'ai pas vraiment envie d'insister sur ceux-ci étant donné que cette nouvelle lecture m'a agréablement surpris.
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Ce nouvel épisode de la série Blake et Mortimer nous offre une histoire avec du suspense, de l'action et des rebondissements. L'ambiance mystérieuse m'a beaucoup plu. Les graphismes et couleurs sont toujours aussi vieillots avec beaucoup trop de texte.
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Il y a longtemps que j'ai lu "La Marque Jaune" pour la première fois... et je n'avais jamais pensé à le mettre dans ma Babeliothèque ! L'idée m'est venue en lisant "la Marque Jacobs", alors me voici.
C'est presque mon aventure préférée parmi les "Blake et Mortimer" jacobsiens, un tout petit peu derrière les 2 volumes de "La Grande Pyramide". Tout y est pour une magnifique aventure : l'atmosphère "so british", l'intrigue avec de nombreuses péripéties, les déductions de nos 2 héros, le côté scientifique. Il y a surtout notre méchant préféré, cet "infâme" Olrik, vaincu une fois de plus par le sortilège de la Grande Pyramide : "Par Horus, demeure !"
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